Dr. Travis Taylor, ancien scientifique en chef de la Task Force UAP

The Black Vault Originals, par JOHN GREENEWALD, le 29 novembre 2022.

NARRATEUR : Depuis plus d’une décennie, vous l’avez vu dans certaines des émissions les plus populaires de la télévision par câble, notamment Ancient Aliens et le secret de Skinwalker Ranch.

Vous avez peut-être même lu l’un de ses plus de deux douzaines de livres publiés depuis 2004.

Mais ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que dans les coulisses, le Dr Travis Taylor a eu un tout autre travail. Il a travaillé sur des programmes hautement confidentiels en tant que scientifique principal pour le commandement de l’espace et de la défense antimissile de l’armée américaine, et en tant qu’entrepreneur soutenant la NASA, le ministère de la Défense et la communauté du renseignement.

Le Dr Taylor a travaillé sur de nombreuses technologies très avancées.

« DR TAYLOR : …Nous aurons la téléportation, nous aurons l’inventeur magique, nous aurons le X-ray hack, nous aurons XYZ, nous aurons les costumes d’Iron Man, etc.… »

Mais plus tôt cette année, il a également été révélé qu’il travaillait en tant que scientifique principal pour le groupe de travail UAP du Pentagone, enquêtant sur les OVNI.

Cette révélation a surpris de nombreuses personnes, y compris celles avec lesquelles il travaillait au quotidien.

« ANIMATEUR : Donc c’était un… c’était un peu un choc de découvrir que vous savez, nous avions… vous aviez en quelque sorte deux casquettes en ce qui concerne ça…

DR TAYLOR : Je vous ai interrompu mais je vois ça d’un point de vue différent. Je vous ai dit que si nous trouvons quelqu’un qui fait quelque chose d’illégal, si nous trouvons ces hommes en noir, nous allons les arrêter parce qu’ils font quelque chose qui n’est pas censé se produire. »

NARRATEUR : Aujourd’hui, le Dr Taylor entre dans la chambre forte de The Black Vault pour parler de sa longue carrière, de son récent passage dans le secteur privé et, espérons-le, pour révéler quelques détails sur les enquêtes sur les ovnis qu’il a menées pour le gouvernement américain. Restez à l’écoute, vous êtes sur le point d’entrer dans la chambre forte noire.

JOHN GREENEWALD : Bonjour tout le monde, comme d’habitude, merci beaucoup d’être à l’écoute et de faire ce voyage dans The Black Vault avec moi.

Je suis votre hôte John Greenwald Jr, fondateur et créateur de theblackvault.com et dire que je suis excité par cette émission serait un euphémisme.

Je ne vais pas perdre de temps, je veux aller droit au but tout de suite et accueillir le Dr Travis Taylor.

Dr Taylor, merci beaucoup d’avoir pris le temps de me rejoindre ici !

DR TAYLOR : Oui, merci John, merci de me recevoir.

JOHN GREENEWALD : Absolument, et j’ai été excité de faire cette émission depuis que j’ai appris qu’elle avait été rapportée par George Knapp. Pour ceux qui ne le savent pas, vous avez travaillé en tant que scientifique en chef pour le groupe de travail UAP.

Nous nous sommes rencontrés pour la première fois en bref il y a environ six ou sept ans. Je produisais une émission bien avant l’existence du groupe de travail sur les OVNIs, ou même du Ranch Skinwalker, et mes cadres sont venus me voir et m’ont dit :

« Il faut que vous fassiez venir ce type dans cette émission… »

Et je travaillais sur une émission qui parlait d’extraterrestres qui attaquaient la Terre, et donc nous voilà x années plus tard, et euh, j’apprécie vraiment que tu prennes le temps dans un contexte complètement différent de celui de notre rencontre initiale, donc encore merci pour ça.

Avant d’entrer dans le sujet de votre groupe de travail UAP, et ainsi de suite, pouvez-vous préparer le terrain pour moi, pour le public, pour savoir qui est le Dr Travis Taylor, ce que vous faites pour le gouvernement américain, et comme nous l’avons vu dans l’introduction, vous traitez des contrats pour la NASA, le DOD, le travail, que faites-vous exactement ?

DR TAYLOR : J’ai vu beaucoup de mèmes et de critiques sur Internet, comme « C’est le type d’Ancient Aliens », ou quoi que ce soit…

Mais tout cela n’a rien à voir avec le fait que je sois dans le groupe de travail, honnêtement.

Quand j’étais au lycée il y a un million d’années, j’ai gagné le concours d’articles scientifiques de l’Etat d’Alabama, et le premier prix de ce concours était un stage d’été avec l’armée américaine.

Et c’était en 1986, c’est l’âge que j’ai, donc euh et ensuite j’ai gagné la sixième place dans la nation, et avec ce papier j’ai construit un radiotélescope et j’ai capté les ondes radio des trous noirs et des trucs comme cela. Donc le travail d’été que j’ai eu cette année-là avec l’armée était de travailler sur la conception du système d’arme laser à haute énergie, et faire des recherches de laboratoire avec des lasers.

Et le patron m’aimait assez pour me dire « Hé, mec, continue tes études à l’école et viens travailler pour nous tous les deux, et on te paiera tes études ».

J’ai fait cela pendant cinq ans, jusqu’à ce que je sois diplômé et qu’ils m’engagent à plein temps. J’ai commencé à suivre des études supérieures à plein temps pendant tout ce temps, je travaillais sur les systèmes d’armes laser, la physique de haute technologie et les concepts d’ingénierie.

J’ai obtenu une licence en génie électrique, une maîtrise en physique, puis un doctorat et, euh, c’était un double diplôme en physique et en génie électrique appelé « Science et génie optiques », qui portait sur la physique quantique et la physique des lasers, puis, j’ai obtenu une maîtrise en génie aérospatial et une maîtrise en astronomie, puis un autre doctorat en génie de l’espace aérien.

Et pendant tout ce temps, je travaillais pour l’armée sur des systèmes d’armes où je me suis orienté vers la réalisation de diplômes en relation avec l’espace.

Ensuite, je suis allé dans le secteur privé pendant environ huit ans, et j’ai travaillé à peu près à 50% pour la NASA et à 50% pour la communauté du renseignement.

Il s’agissait d’un problème difficile basé sur l’espace qui consistait à créer des capteurs magiques qui détecteraient des choses vraiment difficiles à détecter, et euh, et tout ce temps, je n’ai jamais trouvé de programme sur les OVNI ou quoi que ce soit, mais maintenant, et c’est la clé, en 2002, 6 mois après le 11 septembre, mon mentor dans la communauté du renseignement, le Dr Bob Bone et moi étions en réunion avec une organisation à trois lettres (Note de Toledo : Sans doute la CIA…), pour trouver des solutions à la guerre asymétrique dans laquelle nous étions, vous savez, en Irak et en Afghanistan, et les problèmes difficiles que nous voyions là-bas.

Et j’ai fait la blague dans la réunion, il y avait un général et quelques colonels et un tas d’autres personnes dans cette salle, euh des dirigeants de haut niveau dans la communauté du renseignement, j’ai commencé à rire et j’ai dit parce que ce général a dit « Nous allons devoir leur botter le cul ».

Et j’ai dit que j’ai ri, et il a dit « « Qu’est-ce qui te fait rire ? »

Et bien nos pauvres gens ont des Xbox et deux télés, tu sais, il n’y a aucune chance que nous soyons capables de marcher un kilomètre dans cette contrée.

La plupart de ces gens n’ont même pas de chaussures, donc la seule fois où l’Amérique va se retrouver dans une guerre asymétrique, c’est si nous étions envahis par des extraterrestres.

Et j’étais, tu sais, absurde, pour faire le point.

Et bien quelques minutes plus tard nous étions à la fontaine d’eau pour la pause, et je vois que des gars seniors viennent, et ont demandé ce que nous ferions si nous étions envahis par des extraterrestres.

Et j’ai répondu que je ne savais pas, que nous mourrions probablement, c’est ce que j’ai imaginé, et donc moi et le Dr Bone avons commencé à en parler, et nous avons dit « Hé, allons découvrir si nous avons un plan ».

A l’époque, nous avions des autorisations de haut niveau, et nous avons cherché partout, et nous n’avons trouvé aucun plan, aucun protocole, alors nous avons dit que quelqu’un devait le faire, et nous avons écrit le livre.

Au moment de la première ébauche, il était appelé « Introduction to planetary defense », dans la dernière version il est appelé « Alien Invasion ».

C’est le livre que tu as trouvé sur Internet qui t’a poussé à m’appeler pour participer à l’émission « The universe » ou autre.

JOHN GREENEWALD : Yeah…

DR TAYLOR : Et c’est la clé de ce cheminement qui m’a conduit ici…

JOHN GREENEWALD : Et juste pour clarifier, est-ce que le livre était destiné au gouvernement et à l’armée, ou était-ce un livre que vous avez publié en dehors de votre activité ?

DR TAYLOR : nous avons décidé que puisqu’il n’existait pas, il devait exister, et nous avons demandé à nos patrons dans les organisations à trois lettres, et ils ont dit « Oui, nous ne pouvons pas vous financer pour le faire, mais nous aimerions vraiment le voir ».

Et donc j’ai publié à l’époque mon premier roman de science-fiction, il venait juste de sortir, et j’ai demandé à mon éditeur si elle était intéressée par ce livre et elle m’a dit « Oui, faisons-le ».

Et donc on a continué avec le livre, et maintenant on va de l’avant, vous savez que j’ai commencé à faire ces émissions de télé parce que principalement, euh le truc des émissions de télé, ce n’était pas parce que je voulais passer à la télé, mais c’était pour que la science, la technologie, l’ingénierie, les mathématiques aient une sorte de ludo-éducation, pour ainsi dire, pour faire comprendre au public que nous avons besoin de plus de gens qui font ce genre de choses, et que ce n’est pas irréalisable comme les gens le pensent.

Un peu comme dans Rocket City Rednecks où nous avons construit ce costume d’Iron Man avec des pièces de voitures de récupération, et je pouvais enrouler un baril de bière d’une seule main, et c’était avec deux mille dollars de merde, donc si nous avions un programme pour le costume d’Iron Man, nous pourrions probablement le faire.

Et c’était mon but d’éduquer les gens sur des choses comme ça, et donc, de toute façon, j’ai avancé, et j’ai fini par être invité à faire partie de l’équipe d’investigation secrète du ranch de Skinwalker, et après quelques semaines là-bas, j’ai mesuré ces signaux électromagnétiques qui m’ont effrayé, parce qu’ils m’ont rappelé ce que je pensais être des proches qui faisaient quelque chose de néfaste.

Et donc j’avais un travail de jour, vous savez, je travaillais toujours avec l’armée, euh, et j’avais des exigences en matière de rapport de sécurité, si je pensais que quelqu’un faisait du contre-espionnage à l’intérieur des États-Unis, j’étais tenu par serment de le signaler à la sécurité, alors j’y suis allé, je suis retourné au travail et j’ai signalé que j’avais détecté des signaux qui me faisaient craindre que des pairs proches fassent quelque chose de néfaste.

Et j’ai été appelé au Pentagone pour briefer des gens.

Après une minute, j’étais accompagné d’un autre type, celui de la première saison de Skinwalker, puis un autre type est arrivé, et a demandé à tout le monde de quitter la pièce sauf moi, puis deux autres types sont entrés, et l’un d’eux avait une copie de mon livre sur l’invasion extraterrestre dans sa main, avec des notes.

Je découvre quelques minutes plus tard que ce type s’appelle John J Stratton, et qu’il est le chef et le directeur du groupe de travail UAP, c’était en 2019, et il m’a demandé de le briefer à nouveau.

J’ai passé en revue toutes les données, et j’avais une habilitation de sécurité, alors il a ouvert un dossier et a commencé à me montrer des données et m’a dit : « Qu’est-ce que vous pensez de ça ? ».

Et puis nous avons un peu parlé, et à la fin de la conversation, il m’a dit « Voudriez-vous nous rejoindre et devenir le chef scientifique ? ».

Pour moi et j’ai dit « Oui, inscrivez-moi », et c’est comme ça que tout s’est mis en place, et ça m’a mis dans la bonne position au Ranch Skinwalker pour faire ces mesures, mais ça n’avait rien à voir avec le fait d’être à la télé.

Euh ça m’a fait entrer là-dedans.

John J Stratton faisait ce travail depuis 15 ou 20 ans, quelque chose comme ça, et vous savez, à travers toute l’AATIP et son travail avec Owen, et il voulait un scientifique en chef qu’il pourrait emmener avec lui pour parler au Congrès, parler à la Maison Blanche et l’aider à la planification.

La plus grande partie de notre travail consistait à planifier ce que nous ferions si nous obtenions un budget, puis à aller au Congrès et à dire pourquoi nous en avions besoin, et ce que nous ferions.

L’autre moitié de notre travail consistait à examiner les données que nous avions et à faire de la rétro-ingénierie du mieux que nous pouvions, sur ce qui se trouvait dans les données, donc c’est un peu le résumé de la façon dont j’en suis arrivé là.

JOHN GREENEWALD : Donc de 2019 et au-delà, donc pas avant, nous y reviendrons, mais à partir du moment où vous avez rencontré Jay Stratton en 2019 après et que vous êtes au Ranch Skinwalker et manifestement en train de collecter des données pour les utiliser au sein du groupe de travail, le Ranch Skinwalker est-il devenu un sujet de ce groupe de travail ?

DR TAYLOR : Non, ce n’est pas le cas, et je veux être très clair à ce sujet. Beaucoup de gens pensent que je les espionnais pour le gouvernement ou que je faisais un rapport, et Brandon Fugal avait un gros problème avec cette idée, il pensait que c’était ce que je faisais.

J’ai répondu « Non mec, c’est illégal, la communauté du renseignement ne peut pas espionner les Etats-Unis et ses citoyens ».

La seule et unique organisation de renseignement qui a l’autorité pour le faire est le FBI. Et vous savez il y a probablement des réserves du DHS, mais le FBI est celui qui a le mandat pour les enquêtes internes des Etats-Unis, et ils doivent avoir des mandats et autres pour aller sur des propriétés privées ou des permissions, et absolument pas le faire ainsi.

Maintenant ce que j’avais, c’était la perspicacité. Si je pensais que si j’étais surveillé ou que des gens malveillants venaient, j’avais un gars direct sur mon téléphone, je pouvais appeler l’agent spécial du FBI local, qui était à 10 ou 30 minutes, il serait venu si je pensais qu’il y avait quelqu’un qui nous surveillait, ou qu’il y avait un camion garé à l’extérieur de la propriété qui écoutait aux portes, ou qui faisait voler des drones, ou quelque chose comme ça.

C’était le seul atout que j’avais, ou la seule possibilité s’il y avait une interaction, mais il n’y en avait pas, et si je trouvais quelque chose, gardez à l’esprit que j’étais sous accord de non-divulgation avec les types de la télé et avec Brandon Fugal qui possède le ranch, et donc je ne pouvais pas faire de rapport, à moins que ce ne soit dans un cadre gouvernemental où le gouvernement traite le tout comme une propriété intellectuelle de Brandon Fugal Adamantium LLC.

Et donc, juridiquement, c’était une corde raide, je devais être prudent.

JOHN GREENEWALD : C’était un moment tellement authentique dans le clip que j’ai passé dans l’introduction, de voir les gars réagir en apprenant que vous aviez cette double casquette, et encore une fois, c’était authentique, c’est vraiment le seul mot que je peux trouver, parce que votre réaction était tout aussi authentique, en essayant d’expliquer ce lien.

Et dans cette explication, vous avez parlé de Men In Black et ça a un peu piqué mon intérêt que vous et Jay utilisiez cette phrase ensemble.

Pouvez-vous expliquer un peu ce que vous entendez par Men In Black ?

Je sais que tu l’as dit dans le contexte « …En regardant si tu voyais des voitures garées ou quelque chose comme ça… : », mais qu’est-ce que tu veux dire par là ?

Cela pourrait-il être un adversaire qui t’espionne ?

Un gouvernement, une autre agence gouvernementale, qu’est-ce que tu veux dire par Men In Black ?

DR TAYLOR : Ce que je voulais dire par « Men in Black », c’est qu’il y a tellement de théories de conspiration sur cette organisation secrète du gouvernement de l’ombre et ces hommes en costumes noirs qui viennent et menacent les gens qu’ils ne peuvent rien dire, qu’ils vont les tuer, et tout ça, et Jay et moi, on s’est dit : « Tu sais, on espère qu’ils viendront à la porte parce qu’on veut savoir qui sont ces gens qui agissent en dehors de l’autorité constitutionnelle ».

Et si c’est le cas, c’est pour ça que le FBI était d’astreinte et qu’il avait… Jay était un haut gradé de la Marine, et il avait des gars du NCIS de la Marine d’astreinte… si quelque chose se passait, nous pouvions faire intervenir les forces de l’ordre…

Nous espérions que s’il y avait quelque chose, je ne dis pas que nous n’avons jamais trouvé les Men in Black, laissez-moi clarifier ça maintenant… mais s’ils étaient là, nous espérions qu’ils se montreraient et que nous verrions ce qui se passe, mais, euh je ne dis pas qu’ils ne sont pas là, je dis juste qu’on ne les a jamais trouvés.

Je veux dire que je ne sais rien de plus que n’importe qui d’autre à ce sujet, sauf que d’après notre interaction au sein du groupe de travail, on ne les a jamais vus.

JOHN GREENEWALD : Avant d’arriver au sujet principal, parce que je veux vous ramener au rôle de scientifique en chef et à ce que vous avez fait exactement avec Jay, j’ai une dernière question sur tout cela, si vous le permettez.

J’ai l’impression qu’en entrant dans ce projet, et c’est tout à votre honneur, que vous aviez une sorte de mission de collecte de données pour ce que vous faisiez, mais aussi une sorte de, et corrigez-moi si je me trompe, mais c’est une sorte de mission de démolition des mythes entre vous et Jay, que ce soit ces genres de Men In Black dont vous avez déjà parlé, mais aussi que vous avez mentionné il y a quelques minutes, que vous étiez très clair avec tout le travail que vous avez fait, et que vous avez commencé à chercher des programmes de type OVNI ou extraterrestre, ou quelque chose comme ça, et que vous n’en avez pas trouvé.

Pensez-vous que vous avez eu suffisamment d’autorisations pour éventuellement voir ces programmes secrets profonds, s’ils existent ?

Et si vous pensez avoir été suffisamment autorisé, est-ce que ça signifie quelque chose que vous ne les ayez pas trouvés ?

DR TAYLOR : Oui, alors la loi d’autorisation de la défense nationale nous a donné l’autorité d’aller demander à n’importe quel service, ou agence du gouvernement fédéral, s’ils avaient un programme, et de nous dire si c’était eux ou non, et ils sont toujours revenus en disant que ce n’était pas nous…

Et donc, pour autant que je sache, il n’y avait pas de programme.

Mais il y a maintenant une possibilité qu’il y ait eu des programmes d’accès spécial (SAP) qui avaient un accord de non-divulgation si strict, qu’ils avaient peur de discuter avec quiconque qui n’avait pas cette autorisation particulière.

Et si la personne qui a créé cet accord est morte, donc aucune nouvelle personne n’aura jamais cette autorisation, c’est un problème du genre Les Aventuriers de l’Arche Perdue dans un entrepôt inconnu.

Et donc c’est ce que les clauses de dénonciation dans le nouveau NDAA voulaient dire.

Il ne s’agit pas de vous dire que quelqu’un va venir dénoncer quelqu’un pour avoir fait quelque chose parce qu’il a enfreint la loi, mais il est plus probable qu’il y ait eu, s’il y a eu, et je ne sais pas s’il y en a eu, un programme hérité, c’est pourquoi on les appelle programmes hérités, qui avait une classification qui n’existe plus, et les gens qui avaient l’autorité de classification pour la créer, ou vous donner l’autorisation d’entrer dans ce programme, n’existent plus, ou alors ils sont morts, ou bien ils sont à la retraite depuis longtemps, et plus personne ne sait qui c’était, et donc ces gens ont peut-être été intégrés dans ces programmes et ont travaillé dessus, mais ils ne peuvent le dire à personne, car il n’y a aucun moyen, il n’y a aucun mécanisme légal pour qu’ils le disent, parce qu’alors ils violeraient leur NDA et iraient en prison pour une longue période.

C’est juste pour cette raison que cette nouvelle clause dans le NDAA pour 2023 a sa raison d’être.

Qu’elle puisse donner une protection aux personnes qui peuvent se présenter maintenant, et qui peuvent avoir eu ces contraintes dans le passé, mais qui ne savaient pas comment les faire avancer.

Pensez-y, ce sont les vraies raisons, plus que juste savoir s’il y a des informations qui qui étaient importantes dans ces programmes de classification, je veux dire si ils ont existé, et je ne sais pas si ils ont existé.

Mais si ces programmes ont existé, vous ne voulez sans pas perdre ces informations, n’est-ce pas ?

Nous devons avoir un moyen de les capturer, de les stocker, peut-être pour les mettre dans une nouvelle classification à jour, sous un nouveau programme, ou quelque chose comme ça, pour que les gens qui sont en vie et qui vivront encore longtemps puissent savoir qu’elles sont là, même si elles doivent rester classifiées, et qu’il y a un moyen de les conserver.

Il doit y a une méthode, une méthodologie, ou un endroit pour les garder, et si elles n’ont plus besoins d’être classifiées, il doit y avoir une méthode pour divulguer ces informations également, et je suis sûr que vous aurez plein de nouveaux mots à la mode à mettre dans vos prochaines demandes officielle FOIA.

JOHN GREENEWALD : Je prends des notes frénétiquement pendant que nous sommes ensemble…

Oui, avec tout ce que vous venez de dire, et votre passé, je voudrais vous demander ce que vous pensez des personnes qui ont dénoncé ces problèmes hautement confidentiels, – Et vous avez une autorisation, je n’en ai pas, et je n’en ai jamais eu – Mais j’ai assez vécu pour savoir que parfois la simple idée d’évoquer quelque chose de confidentielle permet d’obtenir des informations, même s’ils ne vous montrent pas les détails.

Ma question est la suivante : avec toutes ces personnes qui se sont manifestées, que ce soit Bob Lazar ou d’autres, qui ont été publiées dans le New York Times, j’ai aussi parlé du Dr Eric Davis, qui a évoqué des véhicules hors de ce monde, et d’autres choses de ce genre, tout cela serait, à mon avis, de nature hautement confidentiel, et pourtant rien n’arrive à ces dénonciateurs qui parlent de ce qui serait probablement hautement confidentiel.

Donnez-vous du poids à ces histoires publiées par toutes ces personnes ?

DR TAYLOR : J’ai un problème avec toute l’histoire de Bob Lazar, je pense que George Knapp est un journaliste d’investigation incroyable, lui et Jeremy Corbell,ce qu’ils ont fait est incroyable, mais je pense qu’il y a plus dans la Bible que ce qu’ils comprennent ou savent ou veulent accepter.

Je ne connais pas la bonne façon de le dire, et je ne veux pas manquer de respect à George, je pense qu’il est merveilleux, hum ce que je veux dire par là, c’est qu’il y aurait sans doute peut-être quelque chose de plus à démontrer si Bob Lazar était vraiment autrefois dans cette activité…

Alors qu’il a compris ce à quoi il était exposé, c’est juste mon plus grand souci avec tout cela, comment pouvez-vous avoir un master d’une des écoles les plus prestigieuses de la côte ouest en physique, sans que vous n’ayez gardé une copie de votre diplôme… ?

Ou bien, vous savez, les départements de physique sont petits, il se serait souvenu d’un professeur de physique qu’il a suivi pour EM2, ou pour la physique quantique, ou la mécanique, ou n’importe quel autre cours.

Et ce professeur, ou un de ces professeurs, seraient encore en vie, et ils pourraient dire : « Oh oui, Bob était dans ma classe… ».

Mais vous savez il n’y a aucune preuve qu’il puisse même avoir un master en physique ou autre, il n’a dit que quelques mots de physique, hum et puis vous savez, il y a l’annuaire téléphonique et son formulaire W-2, ou quoi que ce soit, le 1099, etc.

Peut-être qu’il a fait du travail de laboratoire là-bas, mais vous savez, j’ai vraiment du mal à croire à la crédibilité de cette histoire.

Je ne dis pas que ce n’est pas arrivé, mais j’ai juste du mal à y croire.

D’un autre côté, avec Eric, je le connais très bien, c’est un super génie, il est brillant et il a été exposé à quelque chose, il a passé beaucoup de temps au Ranch.

Avant d’aller au SkinWalker Ranch, j’aurais pensé que la plupart des choses qu’il disait étaient folles.

Mais je peux vous dire qu’Éric a tendance à accepter et à croire les histoires plus ou moins crédibles, en fonction de qui les lui racontent ; et il suppose trop souvent que ce qu’ils lui racontent est crédible, sans obtenir les données de base pour prouver leurs histoires.

C’est comme si je disais à Éric qu’il y avait des aliens sur la Lune, Éric me croirait probablement.

Et je ne dis pas ça pour discréditer Éric, il est digne de confiance, très digne de confiance pour les gens en qui il a confiance, donc je pense que ce qu’Éric doit faire, c’est trouver un meilleur moyen de montrer des preuves que de simples histoires.

C’est pour ça que je n’aime pas entrer dans… tu sais, l’histoire, ce qui se raconte ici et là.

Je raconterai parfois des histoires de choses qui se sont produites, même si elles semblent folles, mais je dirai que ça semble fou et que je ne peux pas vous le prouver parce que je n’ai pas de données de capteurs ou quoi que ce soit d’autre, que ça se produit vraiment, alors je ne m’attends pas à ce que vous le croyiez, à moins que j’aie les données.

Et c’est ce sur quoi je veux me concentrer, c’est que nous avons des données, et toutes sortes de données sur le phénomène OVNI UAP, qui sont des données de mesure scientifique qui ne peuvent être réfutées, et qui doivent être étudiées beaucoup plus en profondeur et beaucoup plus en détail.

Est-ce que cela répond à vos questions ?

JOHN GREENEWALD : Oui, c’est le cas et je veux entrer dans ces données maintenant, mais avant cela, je sais que je vais recevoir une tonne de courrier haineux si je ne vous pose pas cette question, je ne veux pas y consacrer beaucoup de temps, mais puisque nous l’avons évoqué et que nous parlons du Dr Eric Davis, vous connaissez les notes de Wilson Davis.

DR TAYLOR : yeah …

JOHN GREENEWALD : Dépeignent-elles des événements réels ou non, quelle est votre opinion ?

DR TAYLOR : Euh elles semblent fantastiques, mais les notes ne sont pas des preuves scientifiques, ce sont juste des données, et donc c’est le problème avec beaucoup de témoignages de dénonciateurs, c’est qu’il n’y aura pas « Smoking Gun » quelque part, que nous pourrons pointer du doigt et dire « Voici les preuves qui soutiennent mon histoire« , et nous devons vraiment être capable de trouver un chemin vers cet entrepôt où se trouve l’Arche d’Alliance, je veux dire c’est un peu le problème difficile dans lequel nous sommes…

JOHN GREENEWALD : Et revenons maintenant aux données dont vous parliez, quand vous parlez des données hardcore, je ne mets pas les mots dans votre bouche, mais je pense que c’est ce que vous avez dit d’une manière adéquate, ou en tout cas abordés ainsi.

Est-ce que cela provient de votre travail en tant que scientifique en chef dans le groupe de travail UAP, ou cela vient-il d’analyses antérieures ?

DR TAYLOR : Donc il y a beaucoup de données de mesures scientifiques que nous avons prises au Ranch Skinwalker, il y en avait beaucoup, il y avait tellement de données que nous avions un groupe de travail, je ne pouvais même pas toutes les regarder, et le pire dans tout ça, c’est que pour être honnête John, il y a beaucoup de gens qui disent qu’on était incompétents, qu’on ne pouvait pas faire ceci ou cela.

Mais j’ai rejoint le groupe de travail UAP en 2019, en mai ou en juin, quelque chose comme ça, et devinez ce qui s’est passé six mois plus tard, le monde s’est arrêté à cause du Covid, et le département de la défense a arrêté les voyages, à moins qu’il ne s’agisse d’une exigence de mission principale, et je veux dire littéralement, que si ce n’était pas une exigence opérationnelle extrême, il n’y avait pas de voyage.

Et le problème avec la plupart des données que nous recevions dans le groupe de travail était qu’elles provenaient de capteurs sur différents systèmes militaires, et chacun d’entre eux avait une classification différente.

Certains de ces capteurs étaient des programmes d’accès spéciaux (SAP), certains d’entre eux étaient des TS/SCI (Note de Toledo : Top Secret / Sensitive Compartmented Information), certains d’entre eux étaient ceci ou cela, et le résultat est que vous ne pouvez pas mettre ces données sur les mêmes systèmes informatiques.

Donc il y avait des fois où Jay et moi avions un moyen différent, par exemple pour moi ici en Alabama d’aller dans un SCIF (Sensitive Compartmented Information Facility), où ils avaient un système de vidéoconférence, et Jay en avait un dans son bureau, et souvent il prenait un de ces autres ordinateurs et passait la vidéo sur un écran différent, et pointait la caméra dessus pour que je puisse la regarder, rien que cela, c’était le mieux que l’on pouvait faire pendant Covid.

Maintenant il pouvait m’envoyer des copies papier des choses et imprimer, des captures d’écran et ce genre de choses, et c’est comme ça qu’on a fait l’analyse pendant la Covid, et gardez à l’esprit qu’ils ne m’ont laissé aller dans le bâtiment qu’un jour par semaine pendant deux ans.

Effectivement la covid a mis un gros frein à ce qu’on faisait, mais on avait beaucoup de données, et quand on a dit dans le rapport final qu’on a publié qu’il y avait 143 cas que nous ne pouvions pas expliquer sur 144, je veux dire que nous avions soit des images capturées par des capteurs radar ou aériens, soit des vidéos, et la plupart d’entre elles étaient accompagnées d’un pilote ou d’un WIZO disant qu’il l’avait vu, ou qu’il avait vu au moins la date de la chose, qu’il avait pris une photo avec son téléphone portable, quelque chose comme ça, et donc c’est peut-être tout ce que nous avions, et si c’est tout ce que vous avez, quelle est votre prochaine étape ?

Et bien notre prochaine étape était de dire au Congrès que nous avions besoin de tant d’argent pour faire ces analyses, et essayer d’obtenir des données plus détaillées et plus dures, alors le Gouvernement a mis dans la loi qu’il devrait y avoir un budget, mais le comité des crédits n’a jamais affecté les fonds, nous avons toujours travaillé à 100% sur des fonds existants prêtés par notre organisation mère, comme l’armée m’a prêté Jay pendant cette période, et a quand même payé mon salaire en s’en plaignant tout le temps, parce que je n’apportais pas les fonds que j’étais censé recevoir pour pouvoir payer mon salaire, car ces fonds n’avaient pas été affectés.

Et donc il y avait beaucoup de questions sur la raison pour laquelle il n’y avait pas plus de courage dans le rapport qui a été publié, et il y avait beaucoup plus que cela, mais c’est ce qui a été filtré pour le grand public.

JOHN GREENEWALD : En creusant encore plus profondément, vous, le Dr Taylor, quelles étaient les données les plus convaincantes que vous avez vues et qui vous ont fait réaliser que nous devons obtenir plus de fonds, que nous devons examiner en détail cette question ?

DR TAYLOR : J’ai vu les mêmes choses au Ranch Skinwalker, et j’ai fait des mesures détaillées avec de multiples capteurs, la détection de rayons gamma, la détection de micro-ondes, la détection d’infrarouges, la détection visible et de multiples témoins ayant des effets physiologiques lorsque ces choses se produisaient ; et j’ai entendu des choses similaires alors que j’étais de l’autre côté de la barrière avec ma casquette de force opérationnelle.

Et cela m’a conduit à réaliser que, euh, vous savez, cela doit être beaucoup plus détaillé et examiné, et je peux vous dire que, euh, depuis que je peux en parler, c’est rendu public, la vidéo appelée Gimbal contient tellement de données.

Les gens ne réalisent pas qu’il y a, euh, tous les petits mots et les chiffres sur l’écran signifient des choses, euh, ils signifient beaucoup de choses.

J’ai fait une analyse détaillée de cela, euh, nous l’avons présenté, à différents niveaux, aux sénateurs et aux membres du Congrès, nous l’avons présenté à de nombreux endroits, et ce n’est pas un reflet comme certains démystificateurs voudraient vous le faire croire, ce n’est pas un avion à 80 miles de distance, ou n’importe quelle distance, comme le disent les debunkers, et c’est vraiment le véhicule qui fait ces virages.

Ce n’est pas un artefact de la caméra FLIR de Raytheon.

Bien que ce soit vraiment intéressant, je vois tant de gens qui prennent tant d’efforts pour démystifier, au lieu de simplement faire l’analyse et la rapporter, et je me demande ce qui est derrière cela.

Est-ce une motivation personnelle, une motivation religieuse, une motivation politique ou une motivation économique ?

Je ne sais pas, et je peux vous dire maintenant John – Et vous pouvez en témoigner parce que vous avez travaillé à la télévision – La télévision n’était pas une motivation économique, je faisais et je fais toujours mon travail par plaisir.

JOHN GREENEWALD : C’est vrai, ouais, ouais, vous ne deviendrez pas riche en passant à la télé. Je peux dire à tout le monde que j’ai toujours essayé de dissiper ce mythe pendant de nombreuses années.

Pour en revenir à la question des démystificateurs, j’en ai quelques-uns qui sont intégrés ici, mais mon nom revient souvent dans vos conversations, malheureusement, parce que beaucoup de choses sont mal interprétées.

Je sais que Steven Greenstreet est un autre auquel on vous pose beaucoup de questions, Mick West, plus sur l’analyse vidéo et le Gimbal, et je pense qu’il y a juste une sorte de malentendu entre les gens qui ont des niveaux de scepticisme différents.

La première partie de ma question est la suivante : Pensez-vous vraiment qu’il y a une motivation sous-jacente pour eux ?

Je suppose que l’on pourrait dire que si vous passez à la télévision, vous ne gagnez pas beaucoup d’argent, donc je vous soutiens sur ce point, mais quand vous dites motivation économique, je ne vois pas Mick West ou Steven Greenstreet gagner beaucoup d’argent avec ça non plus.

DR TAYLOR : Oui, et à moins qu’ils aient eu un Sugar Daddy (financier…) qui leur a donné de l’argent, je ne le vois pas non plus gagner de l’argent avec cela…

JOHN GREENEWALD : Non, et c’est ce que je veux vous demander, est-ce que vous pensez que c’est une possibilité – Parce que je ne veux pas une divulgation complète, mais je veux que vous soyez capable de répondre à cela aussi – Pensez-vous qu’il y a une autre entité qui injecte de l’argent et qui les finance ?

DR TAYLOR : C’est une question, je veux dire que je pose cette question comme une question, je ne sais pas, je demande simplement quelle est cette motivation qu’ils ont, parce que pour moi c’est une chose importante, soit comme phénomènes sociologiques et culturels, les gens sont juste motivés pour une raison ou une autre pour refuser d’accepter une idée d’extraterrestres ou d’OVNI.

Ils pensent qu’ils ne peuvent pas être réels, cela peut être une raison qui les motive émotionnellement…

Ou bien c’est que les gens font des choses pour le pouvoir, l’argent ou la gratification émotionnelle…

D’accord ? Et donc, où est-ce qu’on se situe entre ces différents aspects ? C’est un phénomène social fantastique et stupéfiant.

Je veux dire qu’honnêtement, c’est pourquoi je fais ce que je fais et je suis sûr que c’est pourquoi vous faites ce que vous faites.

JOHN GREENEWALD : Alors laissez-moi vous demander, parce que je ne sais pas de votre côté de quel genre d’analyse on parle, et nous allons rester avec la vidéo Gimbal, parce que vous l’avez mentionné, et je suis d’accord avec vous, il y a beaucoup de points de données qui sont visibles ici.

Je n’en comprends aucun parce qu’ils vont bien au-delà de mes connaissances, donc je reste en dehors de l’analyse, je ne peux rien amener dans ce jeu.

Mais ma question est, de votre côté, du côté du gouvernement, du côté de l’analyse, vous, Jay et le groupe de travail, combien de personnes étaient dans ce groupe de travail ?

DR TAYLOR : Alors gardez à l’esprit ce que j’ai dit plus tôt, c’est qu’il n’y a jamais eu de fonds alloués, et donc il y avait des personnes prêtées par presque tous les services et toutes les agences qui faisaient partie de ce groupe de travail, alors oui, il y a comme 18 agences différentes dans la communauté du renseignement, et chacune d’entre elles était représentée d’une manière ou d’une autre, et certaines autres qui n’avaient pas de participant actif ont été briefées et ont dit : « Oh c’est génial, mais je ne sais pas quoi en faire ».

Je veux dire qu’on a briefé l’administrateur de la NASA, le précédent, et on a briefé le chef scientifique de la maison blanche, on a briefé tout le monde.

J’avais des réunions que Jay appelaient happy hour au moins une fois par semaine, on en faisait une quand on pouvait, on les faisait dans un cadre classifié, ou alors on les faisait dans un cadre d’équipe, mais on les gardait non classifiés juste pour faire une sorte de logistique et rester en contact avec tout le monde, et il y avait toujours 10 ou 15 personnes dans conversations, donc il y avait assez de gens qui étudiaient tout cela, on nous avait vraiment donné l’élan pour aller de l’avant.

Nous serions arrivés à la fin de tout ça, il y a des choses que j’étais sur le point de faire juste avant que nous soyons impactés par le COVID, j’étais programmé pour aller faire l’entrainement « dunk tank » pour devenir un spécialiste de charge utile sur un avion particulier qui avait toutes sortes de capteurs à bord.

Nous devions aller voler autour de certaines zones de points chauds et chercher des données, mais la COVID a mis ça hors service, et il y avait beaucoup de choses comme ça que nous n’avons jamais eu l’occasion de faire pendant les trois ans où j’étais là, nous n’avons jamais eu le financement pour aller de l’avant, nous avions l’autorité mais jamais le financement et vous pouvez avoir l’autorité toute la journée, si vous n’avez pas l’argent pour le faire, vous n’allez pas aller de l’avant.

JOHN GREENEWALD : Je suis heureux de cette explication, donc merci. J’ai trouvé un document avec le NRO qui n’avait jamais vraiment été révélé auparavant, non seulement le document, mais le concept d’un groupe de travail UAP, le conseil consultatif, et je suppose que c’est ce à quoi vous faites référence, c’est que collectivement ils ont eu toutes ces personnes prêtes, donc c’est très cool d’avoir votre point de vue sur ce sujet.

Tout le monde, y compris moi-même, aimerions comprendre le contexte de l’analyse, comment elles ont été faites.

Euh, encore une fois, en prenant la vidéo du Gimbal, par exemple, parce que ce que Mick West fait est évidemment plus apparent pour nous, je veux dire que nous pouvons voir ses résultats pour le grand public, mais nous ne pouvons pas voir ce que vous avez fait.

 Alors quels détails pouvez-vous nous donner sur ce que vous avez faits pour analyser cette vidéo, qui était impliqué dans cette analyse, et quelles conclusions avez-vous tiré sur cette vidéo spécifique ?

DR TAYLOR : J’ai parlé avec Mick West à ce sujet, non pas de voix à voix, mais par texto ou par email plusieurs fois, et je dois dire que Mick fait un travail très approfondi et je n’ai rien de mauvais à dire sur lui, sauf que je suis juste curieux de savoir quelles sont ses motivations, et je ne dis pas que c’est infâme, je ne veux pas que les gens aillent sur Twitter, sur Twitter OVNI, et deviennent fous avec ces trucs, mais la première chose à faire est de ne pas jeter de données, et l’une des premières choses que Mick dit dans sa vidéo sur le Gimbal, c’est qu’on ne va pas écouter l’audio, on ne va pas parler du radar dont ils parlent, ils voient les choses sur le radar de Situation Awarness SA, et donc ce qu’il fait là c’est de prendre deux détecteurs de témoins visible sur la vidéo, il retire immédiatement les autres détecteurs du pilote et du Wizzo, il retire le radar de surveillance qui a détecté toute une flotte de ces choses, et puis, ce qu’il ne dit pas, c’est que ce radar de surveillance a asservi au système ATFLIR, à ce qu’il détectait, et c’est ce radar qui l’a orienté vers l’objet cet objet Gimbal que l’on voit.

Donc ça ne pouvait pas être un reflet de lentille, ou un objet produit par le capteur si le radar l’avait détecté, et finalement dire que « Oh non, c’était un avion à 130 km ».

Et bien non, et si c’était un avion, l’ouverture de l’ATFLIR est à peu près de cette taille.

Et à cette distance vous auriez eu un pixel de la taille d’une voiture, donc vous vous savez, un 747 aurait eu trois ou quatre ou cinq pixels au mieux sur la cible.

Et cette vidéo Gimbal a beaucoup de pixels sur l’afficheur de l’ATFLIR.

Note de Toledo : Ce que je comprends est qu’un jet à cette distance n’aurait pas autant pris de place sur l’affichage. Mais toutefois, s’il s’agit d’un éblouissement ? Le mystère demeure…

Donc il y a beaucoup de choses qui ne sont pas mises en lumière ici, et puis il y a beaucoup d’autres étapes.

Nous avons interviewé les personnes impliquées, nous avons cherché d’autres données d’instrumentation, et s’il y en avait, nous ne pourrions pas en parler de toute façon, mais le fait est qu’il y avait beaucoup plus de données que juste ce qui est dans les vidéos qui sont là.

Et encore je vous en ai parlé tout à l’heure en vous demandant pourquoi vous ne pouvez pas déclassifier certaines de ces choses.

Et bien je vais juste faire remarquer, si chaque capteur par exemple sur, euh, sur un F-22 est classifié, je veux dire tout, donc vous ne pouvez même pas révéler une image de l’un de ces capteurs, parce que cela indiquerait à notre ennemi les capacités de ce capteur, et donc cela restera classifié pour toujours, ou au moins jusqu’à ce que le F-22 soit obsolète, n’est-ce pas ?

Et c’est pourquoi les gens disent « Pourquoi il n’y a pas plus de données sur les choses sous-marines », eh bien chaque capteur sur un sous-marin nucléaire, est classifié, et donc vous ne verrez jamais ces données, jusqu’à ce que ces technologies soient obsolètes et ne soient plus utiles contre nos ennemis.

Donc c’est un peu la situation dans laquelle nous sommes, et donc je ne veux pas qu’ils arrivent aux conclusions qu’ils ont aboutis, mais en effet ils n’utilisent pas toutes les données.

JOHN GREENEWALD : Et c’est ce que je voulais faire pour que vous puissiez dire sans pouvoir donner de détails, et sans risque de le dire, comme pour le Gimbal et tous ces autres incidents, qu’il y a des ensembles de données supplémentaires que vous pouvez examiner en travaillant dans le monde confidentiel, par opposition à une vidéo qui a fait l’objet d’une fuite et qui a été publiée officiellement par la suite, mais avec très peu de données autres que l’affichage à l’écran et les voix.

DR TAYLOR : Oui, c’est ça, c’est ça, je dirais que c’est une bonne explication, mais je dirais aussi qu’il y a des données dans la vidéo du Gimbal qui sont retirées de l’analyse, qui ne devrait pas être faite, même juste à partir d’une analyse faites avec ce qui est disponible.

Les témoins et le radar Situation Awarness SA, et aussi comprendre ce que chacune de ces petites lettres signifie sur l’objet, et ce qu’il vous dit que le radar et le système LIDAR et le système infrarouge ont fait.

Note de Toledo: Equipé d’un LIDAR, et qui fonctionnerait à cette distance ? Cela m’étonne…

Ils travaillaient ensemble et suivaient cette chose.

Et donc c’est… c’est… il y a quelque chose de plus que ça, ce n’est pas facile à expliquer ou à démystifier et ce que j’aimerais voir, c’est qu’au lieu de ces prises de tête toxiques que vous avez sur le fait que ça ne peut pas être un OVNI, que ça doit être des ballons, des drones, des gaz de marais ou autre, c’est que ça disparaisse et que tout le monde compare ses notes et travaille sur ce problème avec deux têtes ou plus, au lieu de s’en prendre aux autres de manière toxique.

Ma grand-mère dit qu’on attrape plus de mouches avec du miel qu’avec du vinaigre, et je pense que la Communauté OVNI est pleine de vinaigre, au minimum (Il voulait dire de merde… ;>)

JOHN GREENEWALD : Je suis d’accord avec vous là. J’aimerai maintenant parler de comment ce genre de communauté travaille, puisque vous êtes maintenant dans le secteur privé, mais avant que je le fasse êtes-vous capable de nous donner un incident spécifique que vous avez vu en travaillant au sein de la task force, qui vous a vraiment marqué comme quelque chose de vraiment inexplicable, qui ne serait le produit de notre technologie ou d’un adversaire étranger, mais de quelque chose d’autre ?

DR TAYLOR : Je peux vous dire que cela s’est produit, John, mais ce que je peux aussi vous dire, c’est que nous sommes fermement attachés à notre principe selon lequel si cela n’a pas été rendu public par le gouvernement, pas par une fuite, mais par le gouvernement, alors nous ne sommes pas censés en parler.

JOHN GREENEWALD : Vous avez mentionné les fuites. Je ne sais pas si je peux vous demander beaucoup de choses à ce sujet, mais une chose qui m’a toujours fasciné, c’est la préparation du rapport de l’année dernière, il y a eu de multiples fuites de photos et, vous savez, elles sont apparues comme un fil conducteur, comme une passoire de l’intérieur, et ces données ont été publiées.

DR TAYLOR : Eh bien vous pensez que c’est sorti, mais je peux vous dire que ça ne vient de personne dans le groupe de travail, mais ce que je peux vous dire, c’est que lorsque nous allions faire ces briefings nous emportions des documents, avec les bonnes classifications notées dessus, et nous les laissions à des agents de confiance, que ce soit des membres du personnel du Congrès, ou à d’autres personnes,  et  je ne sais pas qui ils étaient, et je ne sais pas qui ils ont briefé,  et je ne sais pas qui ils ont informé de cela après.

Mais je peux vous dire qu’à ma connaissance, aucun membre du groupe de travail n’a eu de rapport avec des fuites et donc, d’où que viennent ces documents, quelqu’un d’autre les a sortis, mais vous savez, et encore une fois, je ne peux pas dire s’ils sont réels ou non, à moins que le gouvernement ne les ait publiés.

JOHN GREENEWALD : Et bien c’était la chose intéressante qui m’a fasciné, c’est qu’ils l’ont fait, et dans certains cas c’était très rapide, quand les porte-paroles du Pentagone sortaient, Susan Gough en l’occurrence, et disaient oui, ces images ont été utilisés par la force opérationnelle de l’UAP.

Mais je n’ai jamais pu obtenir d’eux qu’ils mettent par écrit si elles étaient considérées comme non identifiés.

Maintenant, en mettant les pièces du puzzle ensemble, le rapport affirme qu’ils ont seulement été capables d’en identifier un, qu’ils ont prétendu être un ballon qui se dégonflait, mais c’était tout.

Le reste n’était pas identifié, donc encore une fois, en mettant deux et deux ensemble, si c’était utilisé par le groupe de travail, et que le rapport du groupe de travail dit que tous les cas sauf un n’ont pas été identifiés, on peut dire sans risque qu’à ce moment, ces vidéos de triangles n’était pas identifiées…

Le cas que je voulais te soumettre, je ne suis pas sûr que tu puisses en parler, c’est la fameuse vidéo des pyramides vertes qui ont été déchiquetées en ligne… Pouvez-vous en parler, parce que je vous ai entendu parler d’engins en forme de triangle, et je pense que vous en parliez mais je veux m’en assurer… Que pouvez-vous dire ?

DR TAYLOR : Ouais, ce dont je peux parler, c’est d’une analyse publique de la vidéo publiée, vous savez, c’est tellement drôle, quelqu’un a dû dire le mot bokeh à un directeur de programme ou à un non-scientifique, et ils l’ont saisi en disant « Oh, c’est un effet bokeh, c’est une photographie claire avec un effet bokeh ».

Et bien alors bokeh, c’est juste un mot japonais qui veut dire flou, et l’effet bokeh c’est, si vous avez une caméra qui a une forme particulière d’iris à l’intérieur – Certaines, beaucoup d’entre elles aujourd’hui, ont neuf côtés, elles ressemblent à un panneau stop, mais avec un côté supplémentaire – Et ce sont les iris qui peuvent se fermer et s’ouvrir.

Et si vous réglez la mise au point sur un champ très proche, tout ce qui se trouve derrière l’objet que vous regardez prendra la forme floue de ce fameux iris, de cette chose à neuf côtés qui ressemble à un panneau stop, qui je sais est un octogone, mais beaucoup d’iris pour une raison quelconque en ont neuf à l’intérieur, certains en ont 12 de nos jours, mais euh… donc le démystificateur (Mick West…) dit qu’il y a une ouverture de forme triangulaire à l’intérieur des lunettes de vision nocturne de deuxième génération, ou je pense que c’est de troisième génération, avec laquelle le Snoopy a pris la vidéo.

Et ils disent ça parce que, et bien les étoiles en arrière-plan sont triangulaires, et c’est tellement drôle que quand on a montré la vidéo, il y a quelque chose dans cette vidéo qui est vraiment intéressant, ils disent « Oh vous êtes une bande d’idiots ce sont des étoiles ».

Je n’ai jamais dit que ce n’était pas des étoiles, mais il y a un objet en mouvement.

En fait le Snoopy vous donne ses coordonnées GPS, la date est sur la vidéo avec l’heure, et donc vous pouvez prendre n’importe quel logiciel d’astronomie et insérer ces coordonnées GPS, de cette côte au large de San Diego, et même dans quelle direction il regarde.

Et vous pouvez voir le champ d’étoiles exact.

Vous pouvez le superposer à la vidéo, et vous pouvez voir quelles sont les étoiles, mais vous voyez celle qui bouge et qui clignote, si elle est dans le champ proche, et qu’il fait la mise au point sur elle, même si elle a une ouverture triangulaire, si elle est au point, elle devrait ressembler à ce qu’elle est au point et les choses derrière elle auront cet effet bokeh.

Et ce qui est intéressant, c’est que même avec la mise au point, quand l’info, vous pouvez voir la vidéo, la mise au point s’ajuste, l’objet qui bouge est très nettement triangulaire, alors que les étoiles en arrière-plan sont floues et pseudo-triangulaires, elles ont des coins arrondis et elles ne ressemblent pas à un triangle net que l’on dessinerait en cours de géométrie.

Donc ça ressemble plus à un objet en mouvement qui est net, et les choses derrière (les étoiles…) ne le sont pas…

JOHN GREENEWALD : Je n’ai rien à voir avec ce jeu, mais je suis vraiment curieux de savoir si elles n’ont pas exactement la même forme pour toi ?

DR TAYLOR : Non, j’ai fait une analyse détaillée, la chose qui bouge est très nette et détaillée, triangulaire, et les choses derrière elle sont beaucoup plus floues, triangulaires et arrondies.

Et les choses derrière sont clairement des étoiles et il y a un effet de bokey…

Je ne suis pas sûr qu’il y ait une ouverture triangulaire dans la lunette de vision nocturne de troisième génération, elles coûtent trop cher pour que je puisse en démonter une et regarder dedans…

Mais je ne m’en soucie pas vraiment, il y a plein d’autres vidéos qui sont plus intéressantes.

Je sais beaucoup plus de choses sur ce qui se passait à cette époque que ce que l’on peut voir dans cette vidéo, et le Snoopy vous dit, si vous écoutez la bande audio – Chose que les démystificateurs jettent à la poubelle – Que le radar a détecté des drones dans la zone.

Et maintenant, ils utilisent le mot drone comme une sorte de fourre-tout, pour décrire tout aéronef inconnu qui ne ressemble pas à un vaisseau humain qu’ils connaissent, donc ils pensent que le radar a détecté quelque chose, donc cette chose qu’ils voient est détectée par le radar.

Gardez aussi à l’esprit qu’il s’agit d’un vaisseau de guerre au milieu de l’océan, et qu’il n’y a aucun autre vaisseau près de lui, et que les drones, au mieux, ont une capacité de vol de 10 ou 15 minutes avec leurs batteries, alors d’où vient cette chose ?

D’accord, et si c’est un drone que les Chinois, ou quelqu’un d’autre possède, et qu’il a un cycle de vie de batterie bien meilleur que ça, alors ils ont quelque chose que nous n’avons pas et c’est quelque chose d’important, et si nous avions su avec certitude que c’était un drone chinois faisant quelque chose comme ça, il n’y a aucune chance que cette vidéo n’ait jamais été déclassifié. Et à ma connaissance, cette vidéo n’a jamais été classifiée.

JOHN GREENEWALD : Dans les six dernières minutes environ, j’ai quelques points supplémentaires que je veux juste…

DR TAYLOR : Et ce n’est pas six minutes compteur, c’est à vous de décider, John…

JOHN GREENEWALD : Oh, j’apprécie ça, mais je ne veux pas non plus manquer de respect à votre temps, donc je veux le garder aussi serré que possible.

Euh comme vous vous êtes éloigné de ce rôle, que vous avez pris votre retraite, et que vous êtes passé au secteur privé, j’aimerai vous demander, sans empiéter sur des informations confidentielles…

Qu’est-ce que vous en retirez, en termes d’idées, de conclusion, quand vous regardez ces phénomènes, ou alors si vous pensez que c’est juste un phénomène, qu’est-ce qu’on regarde, qu’est-ce que vous concluez de tout ce que vous avez vu, que pensez-vous des OVNIs et des UAPs ?

DR TAYLOR : Je sais que c’est un vrai phénomène scientifique, je ne sais pas ce que c’est, il y a beaucoup de données que j’ai vues et qui me mènent vers la science-fiction, ça pourrait très bien être des êtres extraterrestres, des drones, quelque chose comme ça, mais ça me mène aussi vers, vous savez, quand j’essaie de trouver une explication banale, des pairs proches, des milliardaires ou autre, qui font ça sur Terre, même si cela me semble plus difficile que d’aller vers une explication plus exotique.

et puis il y a toujours la possibilité que mère nature nous montre quelque chose de nouveau que nous n’avons jamais vu auparavant, mais mec, ça ne ressemble certainement pas à un phénomène naturel aléatoire, donc je suis plus enclin à pencher d’un côté et cela pourrait être quelque chose de complètement différent de ce que nous comprenons habituellement.

Mais ce n’est pas quelque chose que nous avons construit, et c’est quelque chose qui devrait nous préoccuper.

Je peux vous dire de première main, après avoir été exposé à des radiations au ranch de Skinwalker, et avoir été malade pendant une semaine, que je pense qu’il y a une sans doute une explication, et que voir d’autres personnes avoir des effets physiologiques et un traumatisme psychologique dont les pilotes ont parlé, nous devons aller au fond des choses, et quand vous voyez à quelle distance ils volent des avions, c’est inquiétant.

Et si l’un d’entre eux décide de voler un peu plus près ?

JOHN GREENEWALD : Donc le fait qu’ils aient une origine extraterrestre est un point sur la table pour vous, mais vous n’êtes pas convaincu à 100% ?

DR TAYLOR : Eh bien, voyez-vous, c’est la façon dont je veux que tout le monde comprenne cela, alors que je pourrais penser que c’est la réponse…

Euh si je ne peux pas prouver que c’est la réponse, il est malhonnête pour moi de dire à tout le monde que vous savez que ce sont probablement des extraterrestres, ou probablement des Chinois, ou probablement les Russes ou quoi que ce soit…

Si je ne peux pas le prouver, jusqu’à ce que je puiss prouver ce que c’est, alors c’est très malhonnête pour moi de dire le contraire, parce que cela va amener les gens à aller aux conclusions, et cela pourrait affecter leurs vies, et je ne veux pas faire ça.

Alors ouais tout ce que je peux dire, ce sont des probabilités.

En ce moment la probabilité que ce soit plus une réponse de science-fiction que plutôt la Chine, ou des oligarques Russes richissimes, me semble meilleur.

Il me semble que le scénario de science-fiction monte plus haut sur le podium, qu’il est le plus probable…

Parce que c’est juste que nous avons retourné chaque rocher sur la planète Terre, et cela suggère simplement qu’il n’y a personne ici qui pourrait construire ces choses…Euh mais je peux me tromper, et je serais heureux d’avoir tort ou également heureux d’avoir raison si je trouve les bons éléments.

JOHN GREENEWALD : Une question rapide sur le fait que vous avez dit que vous étiez malade pendant une semaine au Skinwalker Ranch, et s’il y a un lien avec ces phénomènes d’une manière ou d’une autre…

Si vous avez des données mesurables, qui signifient que vous avez quelque chose qui vous fait souffrir, et vous regarder cela, dans la vision d’un monde pandémique – Tout le monde est frénétique à propos des virus et des bactéries, etc. – A quel moment, lorsque vous en faites l’expérience, paranormale ou pas, vous appelez le CDC ou le HHS, ou qui que ce soit, pour mieux comprendre ce qu’il se passe ?

DR TAYLOR : Dans les 48 heures qui ont suivi mon exposition à cet événement inconnu, cela m’a donné tous les symptômes d’une maladie due à des radiations.

Nous avons un sous-traitant qui fait des analyses pour les navires de la marine nucléaire, qui est venu et parcouru tout le site, et il n’a rien trouvé qui pourrait déclencher des rayons gamma.

Nous avons donc laissé les détecteurs de rayons gamma là-bas pendant de longues périodes, et ce que nous avons vu, c’est un énorme Spike apparaître à des niveaux presque dangereux, mais d’une durée qu’assez brève et aléatoire, idem pour leurs sources.

Donc nous ne connaissons pas la cause, mais nous avons réfléchi, et remarqué qu’il pourrait y avoir une corrélation avec le moment où nous voyons des phénomènes UAP, qui génèrent également ces pics dans les rayons gamma.

JOHN GREENEWALD : Est-ce que ces pics de radiation peuvent aussi se produire dans mon jardin, ailleurs qu’aux Skinwalker Ranch, est-ce normal ?

DR TAYLOR : Non, ce sont des rayons gamma.

Au-dessus des bâtiments universitaires, il y a un laboratoire de physique de premier cycle où ils construisent les détecteurs de rayons gamma et font des expériences.

Bien sûre vous obtiendrez des pointes, mais seulement deux ou trois fois la base normale dans des niveaux complètement sûrs, par exemple car le soleil enverra une éruption solaire de temps en temps, ou alors un trou noir quelque part qui émettra des rayons gamma, ou des muons qui se déplacent très rapidement pour atteindre la haute atmosphère et créer ces effets.

Mais en général non, si vous commencez à voir des rayons gamma dans votre maison, vous avez probablement du radon, et vous devez vous en occuper correctement, donc c’est vraiment étrange que cela se produise dans ce domaine du Ranch, sur 500 acres, comme c’était le cas.

Je n’ai pas de détecteur de rayons gamma à 10 miles du ranch pour voir si d’autres endroits étaient concernés, mais il y en a ailleurs…

Le service météo NOAA en a dans des endroits répartis. Ils ont été installés pendant la guerre froide pour voir si les Russes faisaient des essais nucléaires au-dessus du sol, pour mesurer ce genre de chose.

Donc vous savez, il n’y a rien qui me dit que c’est un phénomène qui se passe n’importe où, sauf à proximité de ces événements particuliers…

JOHN GREENEWALD : Gotcha ! Dernier point que je veux traiter avec vous, c’est essentiellement vers l’avenir. Vous êtes maintenant allé dans le secteur privé, et il a été rapporté que vous travaillez dans une entreprise appelée Radiance Technologies,et que vous travaillez avec Jay Stratton, dont nous avons parlé plus tôt, qui avait dirigé la Task Force UAP…

Maintenant que vous êtes ensemble dans le secteur privé, il y a beaucoup de rumeurs à ce sujet, beaucoup de spéculations sur le fait que Radiance – Et je n’invente même pas – Fait de la rétroingénierie de vaisseaux spatiaux extraterrestres.

Et j’ai aussi entendu dire qu’il ne se passe rien, j’ai regardé et je n’ai rien trouvé de particulier, j’ai vu d’autres contrats de Radiance, et des trucs que le DOD a publiés publiquement, mais rien lié aux UAP et c’est normal, c’est une entreprise très prospère qui a beaucoup d’activités, donc cela étant dit, faisons face aux rumeurs, travaillez-vous sur les UAP ?

DR TAYLOR : Eh bien, ce que nous faisons, c’est que nous continuons à faire le travail que nous avons bien fait pendant toute notre carrière, nous avons une expertise que nous avons accumulée et c’est pour cela qu’ils nous ont embauchés.

La société fait beaucoup de choses différentes, de l’énergie dirigée, de l’exploitation d’équipements militaires étrangers, etc. Par exemple, si vous aviez abattu un actif russe ou chinois, et que vous vouliez comprendre comment il fonctionnait, et ce qu’il faisait, vous savez que nous sommes le genre d’entreprise à le faire ; à ma connaissance, je n’ai pas encore vu d’OVNI dans un hangar quelque part, mais vous savez, je serais heureux d’en avoir un et de commencer des travaux d’ingénierie inverse.

Et ma motivation personnelle est oui, je veux continuer à faire ce travail, et de continuer à interagir avec la même communauté avec laquelle j’ai interagi avec toute ma carrière, et continuer à offrir mon expertise en la matière.

C’est un travail divertissant et aussi un impératif moral pour moi.

Je veux dire, vous savez, quelles sont ces choses ?  Sont-elles amicales, sont-elles dupes, ne se soucient-elles pas de nous ? Sont-elles malicieuses ? On ne sait pas, donc je vais continuer à les rechercher et essayer de comprendre

 Radiance a beaucoup de plaisir à travailler, et notre président a dit, dans une interview avec George Knapp je pense, qu’il serait être heureux de désosser un vaisseau spatial extraterrestre si nous avions l’occasion, vous savez.

Donc c’est comme ça, ouais, je ne confirme pas, ni ne nie, je ne dis pas je ne confirme pas, je dis juste que si le travail arrive, je le ferai.

JOHN GREENEWALD : Je dois vous sonder un peu, pardonnez le terme, mais vous ne pouvez ni confirmer ni infirmer. Donc vous ne pouvez pas dire oui ou non si votre travail concerne les UAP.

DR TAYLOR : Alors laissez-moi vous le dire comme ça, personne ne me paie en ce moment du point de vue du gouvernement pour faire du travail UAP, mais ça ne veut pas dire que je ne veux pas faire cela, et ça ne veut pas dire que je ne le ferais pas si l’opportunité se présentait.

Laissons ça comme ça mais, mais je vais vous dire que c’est mon but personnel d’être, comme, euh je ne sais pas si les gens qui regardent ça s’en rappellent encore, c’est vieux, pour se souvenir des aventures de Johnny Quest, mais depuis que je suis enfant c’était mon but d’être le Dr Benton Quest, qui se rend sur une ile quand le vaisseau spatial alien s’écrase…

Je n’ai pas abandonné ce rêve, même si c’était il y a longtemps, et c’est peut-être la meilleure façon de le quitter.

JOHN GREENEWALD : Je vais laisser faire, prenez tout le temps que vous voulez parce que, comme je l’ai dit, je veux le respecter, mais je voulais avoir votre avis sur l’effort actuel – Et encore une fois, c’est juste le point de vue en tant que citoyen privé – Mais voulez-vous faire des commentaires sur l’état actuel de l’UAP du ministère de la Défense, l’effort de recherche avec ARROW, vers quoi ils vont, et pourquoi le rapport est en retard, il est évident que quelque chose se passe, avez-vous des idées à ce sujet ?

JOHN GREENEWALD : Je travaille pour le gouvernement depuis 27 ans et en tant qu’entrepreneur depuis 10 ans en plus de cela, et les rapports sont toujours en retard, gardons cela à l’esprit…

DR TAYLOR : Eh bien, regardez toute l’agitation du Congrès en ce moment, ils ne savent pas qui va être en charge de cela, ils ne savent pas qui fait quoi, donc je soupçonne que ce n’est pas quelque chose de très élevé sur leur liste des priorités, il n’y a même pas encore de budget en place, et nous n’aurons probablement pas de budget avant janvier ou février 2023, et je soupçonne qu’à ce moment-là, une fois qu’ils l’auront et poussé un soupir de soulagement, quelqu’un va dire :

« Oh oui, nous étions censés produire ce rapport UAP, maintenant, n’est-ce pas ? Quelqu’un va jeter un œil… »

Et je soupçonne que c’est exactement ce qui se passe en ce moment, en ce qui concerne l’équipe qui s’en occupe, c’est sérieux, ce sont les mêmes personnes qui s’en occupaient avant, et puis il y a de nouvelles personnes qui sont arrivées dans ce nouveau bureau, le nouveau bureau Arrow, d’après ce que j’ai compris, et ils ont tous l’air d’être des gens de premier ordre, vous savez, des gens qui ont fait ça toute leur carrière, ils n’ont pas de mauvaise foi, je pense, à propos de ce qu’ils font.

Et je ne sais même pas si c’est eux qui ont retardé le processus de publication, je pense que c’est juste un gros truc à faire, beaucoup de gens doivent le signer avant qu’ils puissent l’emballer, de traverser la rivière jusqu’au Capitole, et je pense que c’est juste une question de… vous savez, et je sais que les gens vont dire qu’ils couvrent quelque chose, qu’ils enfreignent la loi, qu’ils ne l’ont pas fait, je vous le garantis… ce n’est pas ça, c’est simplement le bourbier de faire faire les choses au jour le jour, surtout à cette période de l’année dans le gouvernement où il y a des vacances, il n’y a pas de budget signé et juste après les élections, personne ne sait qui fait quoi, donc il y a beaucoup de pièces qui doivent se mettre en place.

JOHN GREENEWALD : Oui, et aucun d’entre nous ne sait vraiment si le DOD a appelé le comité ou les comités du Congrès et dit « Au fait, nous allons être en retard », et tout le monde s’énerve sur UFO Twitter…

DR TAYLOR : Je n’ai pas entendu de nouvelles par le téléphone arabe, que je pense que tout le monde est sincère à ce sujet, je pense que tout le monde est au courant et peut-être que quelqu’un devrait faire un communiqué de presse, ou quelque chose du genre, en disant « Hey ouais nous savons que c’est en cours, et vous savez, nous avons perdu notre crayon et nous essayons d’en trouver un autre, ou quelque chose du genre…

J’ai demandé au DOD hier si c’était vraiment le cas, si le Congrès a été mis au courant, pour leur donner une porte de sortie, mais ils sont complètement muets et ne veulent pas commenter.

Je pense que dans la plupart des cas, dans le gouvernement, vous ne pouvez pas parler facilement, et comme je l’ai dit, j’ai été un employé du gouvernement depuis toujours, et vous ne pouvez pas dire quelque chose en public en tant que fonctionnaire du gouvernement, sans que cela soit passé par trois avocats et quatre gestionnaires de programme et ses patrons et autres généraux, et donc je pense honnêtement que c’est plus simple pour eux de ne rien dire et et à ce stade, de juste supporter l’assaut de la mauvaise presse.

JOHN GREENEWALD : Oui, mais je pense que les conspirations qui se forment à l’extérieur rendent notre camp un peu plus ridicule parce que tout le monde crée ces conspirations, et plus tard on apprend que j’ai appelé le 29 octobre, qui a dit qu’au fait, il y aura du retard, et le Congrès a dit qu’on s’en fichait, et c’est tout, il n’y a rien d’excitant là-dedans.

Mais le grand public prend le relais et invente sa propre histoire, mais…

DR TAYLOR : Oui, oui, je n’ai pas connaissance de ce qui s’est passé mais euh, ça ne me surprendrait pas. Oui, je soupçonne que c’est le cas et c’est une question d’organisation et de logistique clairement. Ce n’est pas une question de théorie du complot, je le garantis.

JOHN GREENEWALD : Je voulais vraiment respecter le temps que vous m’avez alloué aujourd’hui pour venir dans l’émission, euh je sais que tout le monde ne veut pas venir dans cette émission, et à votre crédit, j’espère que vous ne m’en voudrez pas de dire ça, vous n’aviez aucune exigence vis-à-vis de moi.

Vous ne m’avez jamais dit « John ne demandez pas ceci ou restez à l’écart de cela… » Et je le clarifie pour que le public ne formule aucune sorte de rumeurs, vous avez été génial, vous savez, et j’apprécie vraiment votre ouverture d’esprit pour moi parce que je m’empêtre dans ces questions qui sont…

DR TAYLOR : J’aimerais me mettre à votre place car je suis le grand méchant sceptique, dont la plupart des attaques sont sans fondement, mais merci pour ça, j’aimerais ajouter quelque chose, John, et j’apprécie que vous soyez très direct et très honnête avec vous à ce sujet.

Mais je ne pourrai pas dire que je vais m’enrichir avec ça, je veux dire que je gagne confortablement ma vie en tant que classe moyenne, comme n’importe quel autre ingénieur scientifique du pays, et je suis personnellement motivé, je suis très patriotique depuis que je suis enfant, Je vois ça comme un impératif moral, peut-être que c’est une menace pour notre pays, peut-être que c’est une ouverture vers un tout nouveau niveau d’humanité, donc je suis motivé pour découvrir ce que c’est et je ne vais pas essayer de garder les choses secrètes, ou les conspirations, ou quoi que ce soit sous le coude, et vous savez, je ne violerai certainement rien qui puisse affecter la sécurité nationale ou un de mes serments, je suis juste un gars qui a eu la chance d’avoir ce travail et de le faire, n’est-ce pas ?

JOHN GREENEWALD : J’apprécie et je vous remercie, et j’espère que vous reviendrez. J’ai 32 000 autres questions que je n’ai pas pu poser, mais, blague à part, j’apprécie et je vous remercie pour cela, et j’espère que vous reviendrez.

DR TAYLOR : Je vous en prie, faites-le moi savoir, j’apprécie.

DR TAYLOR : Et merci à tous d’avoir écouté ou regardé, c’est John Greenwald Jr qui vous dit au revoir et à la prochaine fois.

Notes de Toledo

Personnage complexe, pour une affaire complexe…

Evidemment, le background du DR TAYLOR est très, très impressionnant. Il a clairement les capacités requises pour analyser des situations complexes, voir…mystérieuses…

Il a parfaitement raison sur un point :

Les analyses de Mick West sont très partielles, et ne tiennent jamais compte des éléments rapportés par les témoins, que ce soit les pilotes ou le personnel naviguant.

A la défense de Mick West, lui considère par contre que seules les données dures sont légitimes, car l’être humain a ses limites et n’est pas (toujours…) fiables. D’un point de vue scientifique, Mick West, a raison.

Toutefois, le DR TAYLOR me semble assez rêveur selon ses propres propos, et dans les interprétations de la fameuse vidéo des « Ovnis en forme de pyramide », je peine clairement à suivre son développement, qui me parait faux, désolé.

Pour la vidéo Gimbal, c’est compliqué. Il prétend qu’un jet à une centaine de kilomètre ne donnerait pas un retour si conséquent sur l’écran FLIR, mais qu’en est-il s’il s’agit d’un éblouissement ?

Il dit lui-même que durant la période COVID l’organisation et les analyses étaient difficiles, alors quelle est la qualité des informations qu’il a reçu ?

A-t-il eu des autres informations provenant d’autres senseurs qui ne sont pas publiques ?

Un dernier point que j’ai compris dans ses propos : Il a briefé tout le monde, la NASA, des personnes au Gouvernement, etc.

Mais briefé, ou contaminé ? Et oui, quelquefois la conviction d’un seul homme peut convaincre BEAUCOUP de personnes. Cela s’est vu souvent par le passé, de nos jours aussi, et cela se reproduira encore et encore…

Mais la conclusion que j’en tire est que je suis convaincu de la parfaite sincérité de cette personne, et même si c’était très intéressant, hélas, comme d’habitude dans le sujet OVNI, on n’a pas beaucoup avancé.

Mais une seule chose est certaine : Le DR TAYLOR est parfaitement convaincu de l’existence du « phénomène ». Cela suffit il à le rendre réel ?

Désolé, je n’ai pas la réponse pour aujourd’hui…

Une révélation pour la fin…

Selon UFO jesus…qui cite Christopher Mellon, le rapport arrivera bien ce mois-ci…Reste à savoir ce qu’il y aura dedans…