Analyse – Le moteur de distorsion est-il réalisable ?

Nouvelles avancées dans la théorie

Toledo, le 25 janvier 2023

Avertissement

Désolé pour mes lecteurs : Je prends ici une posture de croyant !

Introduction

La vitesse de distorsion est-elle réelle ? Star Trek a popularisé le terme de vitesse de distorsion, mais des ingénieurs aérospatiaux et des physiciens du monde entier tentent de transformer la science-fiction en réalité.

Une de journalistes de The Debrief, Chrissy Newton, a interviewé le Dr Chance Glenn pour discuter de sa nouvelle théorie de la vitesse de distorsion, de la façon dont elle diffère des autres approches, et de la manière dont les métamatériaux peuvent être utilisés dans sa conception.

C’est très intéressant, et la traduction automatique de Google permet de relativement bien suivre cette émission, même si au final il ne dit pas grand-chose. Heureusement qu’il y a mes commentaires ;>)

Notes de Toledo

Le Dr Chance Glenn souhaite effectuer une expérience pour créer une distorsion à l’espace microscopique. Pour rappel, il n’est pas le seul à avoir été inspiré par la métrique d’Alcubierre datant des années 80.

Le Dr Harold G. « Sonny » White est sur le sur le sujet, tout comme Eric Lenz et plein d’autres, plus un certain nombre de sociétés, phosphorent sur ce sujet.

Il faut évidemment ne pas oublier un des pionniers de la physique quantique, le Dr. Sarfatti, qui a déjà imaginé un nombre conséquent d’équations pour tenter d’expliquer le fonctionnement du Tic-Tac, et en fait l’objet de diverses émissions, et même de publications.

Ces personnes ont toutes un point commun : Elles pensent que cette idée folle est réalisable.

Le Dr Chance Glenn explique que cela nécessite des quantités phénoménales d’énergie, mais il n’en a pas besoin. Il ne veut pas accélérer un vaisseau énorme à 10 fois la vitesse de la lumière, il veut juste démontrer que cette distorsion est réalisable sur un très petit objet, d’une taille microscopique, pour le déplacer à une vitesse ridiculement lente.

Vous pouvez trouver son papier ici :

https://www.techrxiv.org/articles/preprint/Positive_Energy_Density_for_the_Alcubierre_Warp_Field_Equations_Using_an_RF-Driven_Dielectric_Resonant_Cavity/19224552

Tout comme le Dr. Sarfatti, il insiste sur le fait que la clé, c’est un métamatériau qui jouerait le rôle de résonnateur pour amplifier l’effet de courbure, et diminuer les besoins en énergie. Un peu comme une antenne permet de recevoir des ondes radio.

Comme l’indique le Dr. Sarfatti, un vaisseau se déplaçant de cette manière est en réalité immobile, c’est l’espace-temps qui se déplace autour, comme décrit dans Chahar : Au-delà des étoiles.

L’espace-temps étant comprimé, les distances sont réduites, et cette théorie ne viole donc pas les lois élaborées par Einstein qui empêche de voyager plus rapidement que la lumière, qui reste dans tous les cas la vitesse absolue, de 300 000 kilomètres par seconde.

Il ne faut pas oublier que finalement, entre deux corps célestes, on y trouve surtout du vide. (En théorie du moins…En pratique, si vous comprimez quelques milliards de kilomètres d’espace « vide », vous aurez quand même pas mal de déchets à gérer, la poussière infime provoquerait des masses gigantesques à même de provoquer des collisions dantesques…)

Durant le Big Bang, c’est l’effet inverse qui s’est produit, soit une déflation qui a duré quelques dixièmes de secondes, durant laquelle l’Univers est passé d’une taille minuscule pour occuper un volume de plusieurs milliards d’année-lumière.

Un autre élément est important à considérer : L’espace-temps est effectivement une structure élastique, et cela, de manière parfaitement naturelle. Einstein l’avait prédit dans le cadre de sa Relativité Générale, en y croyant lui-même d’ailleurs qu’à moitié, puis des expériences, dont certaines très récentes, ont permis de mesure ces fluctuations, avec le système LIGO.

Le 11 février 2016, une observation directe d’ondes gravitationnelles – soit une déformation de l’espace-temps – du 14 septembre 2015, issues de la collision de deux trous noirs, est annoncée lors d’une conférence.

Le prix Nobel de physique a été attribué en 2017 à Rainer WeissBarry C. Barish et Kip Thorne pour « leurs contributions décisives à la conception du détecteur LIGO et à l’observation des ondes gravitationnelles ».

Bien sûre, il faut reconnaitre qu’utiliser des variations d’espace-temps pour se déplacer peut sembler être une idée délirante. Mais si vous tentiez d’expliquer à un Egyptien voici 4000 ans que dans le futur, nous domestiquerions le vent pour transporter dans les airs des personnes allant faire une biture à Ibiza le temps d’un week-end, il vous aurait sans doute regardé d’une manière bizarre.

Bref, nous n’utiliserions dans ce scénario que des propriétés naturelles de l’univers, sans plus ni moins, comme le jour où l’Homme a compris que déployer une voile lui permettait de traverser les océans.

L’idée du Dr Chance Glenn

Pour cela il utiliserait une cavité résonnante, soit un volume conducteur possédant une taille donnée, qui offre une résonnance sur une fréquence donnée. Ces cavités RF (Radiofréquence) sont utilisées depuis très longtemps comme circuit résonnant bouchon, pour par exemple bloquer une fréquence donnée afin de faire un filtre de réjection. Pas de mystère à ce niveau-là, c’est connu depuis un siècle.

Mais il a identifié un matériau, l’éthylène glycol, qui, a une fréquence donnée, possède une composante imaginaire de la constante diélectrique plus grande que la composante réelle.

C’est compliqué à comprendre, il faut traiter les formules citées dans son papier.

Ce matériau, introduit dans une cavité résonante, établirait les conditions pour réaliser une fonction de mise en forme telle que décrite dans la métrique d’Alcubierre. Mais SANS avoir besoin d’énergie négative

Positive Energy Density for the Alcubierre Warp Field Equations Using an RF-Driven Dielectric Resonant Cavity – Crédit: Etude du Dr. Chance Glenn

Introduction de l’article du Dr Chance Glenn

Dans cet article, nous montrons que dans l’utilisation d’une cavité résonante cavité résonante remplie d’un diélectrique à perte, nous pouvons surmonter l’exigence d’une densité d’énergie négative dans les équations du d’Alcubierre. En utilisant une partie imaginaire égale ou supérieure à la partie réelle dans la fonction de mise en forme, nous nous générons une densité d’énergie positive, non exotique, nécessaire pour générer et maintenir la bulle de distorsion nécessaire pour transporter un vaisseau dans l’espace. Nous montrons les résultats de la simulation pour diverses fonctions de mise en forme, la déformation résultante du temps de Yorke et la densité d’énergie sur la bulle de distorsion requise nécessaire. Nous discutons des réalisations potentielles d’un dispositif qui génère un tel champ en utilisant la théorie électromagnétique et RF. Enfin, nous proposons et montrons les résultats d’une simple expérience simple qui utilise ces principes.

Il existe une relation entre les équations du champ gravitationnel et les équations de Maxwell, qui
décrivent les interactions électromagnétiques. L’électromagnétisme peut être formulé mathématiquement dans l’espace de Minkowski. Cela suggère que les champs électromagnétiques ont le potentiel d’affecter l’espace-temps. L’inverse est manifestement vrai, car nous sommes conscients que les champs gravitationnels puissants courbent la lumière, qui est caractérisée comme une onde électromagnétique.

Note de Toledo : C’est correct – Selon la relativité générale, le champ gravitationnel produit par un corps en rotation peut, dans certains cas, suivre des équations ayant la même forme que les équations de l’électromagnétisme classique, similaires aux équations de Maxwell. Je vous laisse consulter la page Wikipédia qui traite de la gravitoélectromagnétisme, aussi nommé GEM.

Comment mesurer ensuite une déformation de l’espace-temps ?

Le principe est assez simple, également connu depuis 1800, lorsque Young démontra le caractère ondulatoire et particulaire de la lumière, à l’aide d’une expérience faisant passer un rayonnement lumineux au travers de fentes, provoquant des franges de diffraction, résultant de la fréquence de la lumière, et des chemins parcourus.

Si l’espace-temps est modifié dans son expérience, cela provoquerait une modification sensible des franges en question.

Dans l’image de la cavité résonnante plus haut tirée des travaux du Dr. Glenn, on voit qu’un LASER traverse la cavité, c’est un des deux chemins du rayonnement lumineux dont je parle ci-dessus. Si sur ce passage, une modification de l’espace-temps se produit, alors l’effet sera détecté par une modification du schéma des franges d’interférence. C’est simplifié, mais le principe est correct et permet de comprendre l’idée.

Arrivé à cette partie de l’article, la question, toujours ouverte, se pose : Une telle chose est-elle possible ?

Cela fait très longtemps que toute sorte de chercheurs et de scientifiques plus moins sérieux cherchent à unifier la gravitation et la force électromagnétique, au moins depuis les années 40 où l’on parle de soucoupe volante.

En physique, on parle de la théorie du tout.

C’est même un sujet devenu mainstream, et de nombreux sites racontent tout et son contraire, mais surtout du n’importe quoi, avec même des références à « l’énergie Libre » de Nikola Tesla (Ce qui est un mythe, bien sûre, il n’a jamais rien inventé de tel, sinon je serai aussi au courant ;>)

De nombreux précurseurs…

Dans le monde soucoupiste, certaines figures sont connues, comme Burkhard Heim, qui hélas n’a jamais pu démontrer sa théorie. Dans les années 30, Thomas Townsend Brown avait réussi à faire léviter des objets avec de fortes charges électriques, et durant longtemps, beaucoup pensaient qu’il s’agissait d’antigravité, et que cela expliquait même comment fonctionnaient les OVNI. Hélas il s’avéra qu’il ne s’agissait que de vent ionique. Si vous cherchez sur Internet « lifters », vous trouverez des expérimentations qui se basent sur phénomène, qui malheureusement ne peut pas fonctionner dans le vide.

Et le cas de Salvatore Cezar Pais

Salvatore Cezar Pais a déposé voici quelques années des brevets assez mystérieux pour le compte de la NAVY. Un article à ce sujet avait été publié ici:

https://www.uap-blog.com/salvatore-cezar-pais-concoit-des-brevets-ovni-pour-marine-americaine/

On y retrouvait le narratif habituel, réacteur à fusion compact, un générateur d’ondes gravitationnelles et même une « arme de modification de l’espace-temps« .

The War Zone a obtenu des confirmations de la part de l’armée, qui a indiqué avoir dépensé quelques millions sur quelques années afin de réaliser divers expériences tentant de mettre en évidence les effets du Dr. Pais, mais voilà, rien n’a abouti.

Sans succès.

Le lien entre gravitation et électromagnétisme, s’il existe, reste insaisissable.

Mais voilà, il se trouve que des scientifiques continuent envers et contre tout à chercher dans cette direction, et un jour nous aurons … peut-être… des surprises.

A ce jour, aucune expérience n’a pu démontrer que cela était possible, même si les mathématiques nous montrent la voie.

Toutefois, sympa de voir une vidéo du Dr. Sarfatti qui nous explique sa théorie en 10 minutes.

L’Observation

Changement de sujet : Pour la suite, je dois vous raconter l’histoire d’un gamin de 10 ans qui se rendait à l’école un petit matin de juin, on l’appellera Olivier.

Le soleil se levait, sans empressement, et le ciel était encore constellé d’étoiles. Olivier, déjà un peu rêveur, aimait regarder le ciel en marchant, quand soudain il vu un phénomène étonnant.

C’est ce que je peux faire de mieux…

Dans un ciel limpide, une forme étrange, un peu comme une étoile que l’on met sur la pointe d’un sapin, sautillait dans le ciel, pas tout à fait en ligne droite, comme si elle jouait à saute-mouton.

L’observation a duré un temps très court, qu’il est difficile d’estimer : Peut-être entre une à deux secondes, avant que cette étoile filante ne parcours la moitié du ciel qu’il pouvait observer.

Olivier en était certain : Il avait vu une soucoupe volante, les extra-terrestres existaient vraiment, et c’était extraordinaire !

A 14 ans, Olivier rejoignit le club d’astronomie de Lausanne, pour en savoir plus sur les planètes, les mondes habités, et bien sûre, ce phénomène mystérieux. Lorsqu’il trouva un astronome amateur chevronné, et très sympathique, il tenta une approche discrète…Nous étions en 1980.

  • Est-ce qu’il y a d’autres planètes dans l’Univers ?

Et la réponse fut plutôt très décevante…

  • Nous n’en savons rien, même si nous pourrions le supposer. En fait, nous ne le saurons jamais, car pour pouvoir observer une planète autour d’une autre étoile, il nous faudrait construire un télescope avec un miroir d’une taille faisant le dixième de la lune, ce qui est irréalisable…

Lorsque j’ai parlé de mon observation mystérieuse, les astronomes étaient pensifs, et tout à coup, un des sages prit la parole (Ils avaient tous l’air très âgés, c’est fou comme quand on a 14 ans on a l’impression que tous les adultes sont vieux…)

  • Je pense que ce que tu as vu est en fait une météorite, mais qui a frappé l’atmosphère avec un angle faible, et a rebondi à plusieurs reprises sur les hautes couches, sans la pénétrer. Ces rebonds successifs ont provoqué des frottements qui ont échauffé l’objet, qui s’est ainsi éclairé pour provoquer ce phénomène que tu décrits. C’est la meilleure explication possible.

Puis j’ai participé à des observations passionnantes, les Pléiades, les cratères de la Lune, les anneaux de Saturne et les satellites de Jupiter. Et j’ai même compté des taches solaires.

Et il a bien fallut continuer ma formation professionnelle, qui, hélas, se fera donc sans extra-terrestres ; il ne me resta plus que la science-fiction où me réfugier.

1995

En octobre 1995, Michel Mayor et Didier Queloz annoncent avoir découvert la première exoplanète en orbite autour d’une étoile similaire au Soleil : 51 Pegasi b. Si la nouvelle a été accueillie avec une certaine retenue dans le monde scientifique, ils ont même eu par la suite un prix Nobel pour cela.

Mais comment donc était-ce possible ?

Et oui, entre temps, la technique avait fait des progrès. Les capteurs CCD étaient devenus si performant qu’ils pouvaient être utilisés pour détecter des corps autour d’autres étoiles, selon la méthode de transit, et même encore plus incroyable, selon la méthode des vitesses radiales, où il était littéralement possible de voir une étoile osciller sur son axe.

Des programmes internationaux sont nés, des satellites d’observations ont été lancés, et des progrès ont été réalisés. On commençait à détecter de plus en plus d’exoplanètes, on arrivait quelquefois même à déterminer leurs masses, on arrivait à savoir si elles étaient dans une zone dite habitable, ni trop chaude ni trop froide, et on a même crée un indice d’habitabilité.

En 2023, où en sommes-nous ? Et bien, nous avons le catalogue des exoplanètes de la NASA qui nous dit qu’à ce jour, 5241 exoplanètes ont été découvertes, mais qu’il y a 9185 autres corps qui attendent des confirmations. Et tout cela a été trouvé en observant « juste » 3915 systèmes planétaires.

195 ont une taille similaire à la Terre…
La plupart ont été découverte par la technique du transit, et ensuite vient celle de la vitesse radiale…

Et nous avons même maintenant un catalogue d’habitabilité, qui nous dit que 26 planètes, sur les 5241, seraient potentiellement habitables pour la vie tel que nous la connaissons.

Comme il y a entre 200 et 400 milliards d’étoiles dans la galaxie, j’en déduis sommairement qu’il y a environ 1 488 265 598 mondes habitables, soit 1.4 milliards et des poussières.

Je ne suis pas certain que mes amis astronomes de mon enfance auraient imaginé le chemin parcouru en 40 ans, mais pour moi, il y a un changement fondamental dans la perception que j’avais à ce moment de l’Univers, et aujourd’hui.

Mais quelle vie alors ?!

Si on peut répondre aujourd’hui à la pluralité des planètes, on ne peut pas encore répondre à la vie extra-terrestre, même si nous pourrions le supposer, sous une forme ou sur une autre.

Inutile d’aller la chercher trop loin. On est certain que Mars possédait des immenses océans voici 3 milliards d’années. (Dans Chahar, il est écrit « Et les Humains seraient étonnés de savoir d’où ils viennent… »

On sait que le grand satellite de Jupiter, Europe, possèdes des geysers. Il serait intéressant de creuser plus loin, quand on sait que des microorganismes peuvent vivre dans des environnements extrêmes.

Lune glacée de Saturne, Encelade concentre tous les bons ingrédients (eau liquide, molécules organiques, énergie, environnement stable). La sonde américaine Cassini a permis de découvrir l’existence de geysers de vapeur d’eau.

Titan serait aussi une destination passionnante. En fait, il suffirait que dans un de ces endroits, on trouve la moindre trace de vie, pour changer encore une fois de paradigme : Elle serait universelle.

Et dans ce scénario positif, de nombreuses questions se poseraient, comme par exemple : Y a-t-il d’autres civilisations, et combien de temps durent-elles ?

Il y a également une question de synchronicité… La Terre a 5 milliards d’années, l’univers, 14 milliards. Et notre espèce, 200 000 ans, et on ne sait pas trop pour combien de temps on en a

Il faudrait donc que nos civilisations respectives soient à peu près alignées temporellement.

Et la vraie question de mon petit article est…

Si finalement ce moteur s’avère réalisable, il est peut-être déjà utilisé par une autre civilisation.

Et s’il permet de traverser la galaxie en quelques centaines d’années, ou voir moins, on est peut-être effectivement visité.

Ma conclusion est que plus le temps passe, plus la science va dans le sens de la possibilité d’une visite extra-terrestre, et non l’inverse.

La situation aurait été très différentes si, en observant des milliers d’étoiles, on avait conclu qu’elles ne possédaient pas de planètes, et que parallèlement des expériences auraient démontré qu’Einstein s’était trompé.

Le plan B

Bon admettons que ce moteur ne puisse par sortir du monde imaginaire.

La science-fiction, puis la science tout court, a depuis longtemps proposé le principe de sondes se déplaçant à des vitesses conventionnelles, mais munies de capacités de pilotage et de maintenance automatique.

C’était de la science-fiction en 1950, c’est devenu courant aujourd’hui, nos sondes se multiplient et commencent à essaimer dans le système solaire. On voit qu’à des coups relativement bas, on a beaucoup d’effets, et que les sondes peuvent fonctionner très longtemps, bien au-delà de ce qui était imaginé.

Et dans le futur ? On va lancer de plus en plus de sondes performantes qui auront pour vocation d’aller très loin, et réaliser des missions automatiques qui dépasseront la durée d’une vie humaine.

C’est possible dès aujourd’hui, c’est rationnel, rien ne peut contredire cette affirmation. Lorsque Avi Loeb se dit convaincu de l’existence de tels objets lancés par d’autres, et en nombre important, cette spéculation peut sembler étrange de la part d’un scientifique, mais tout compte fait, ce n’est pas une position si osée.

Mais ki est là ?

Cela pose une grande question que j’avais déjà évoqué dans un billet précédent.

Si nous sommes visités par une civilisation de 4000 ans d’avance technique sur nous, on aurait plein de choses à se raconter. Par exemple, elle pourrait nous montrer comment fonctionne leurs mystérieux appareils en forme de Tic-tac,

Si elle a 20 000 ans d’avance, cela risque de devenir difficile, le gap sera très important, mais la communication restera possible à notre échelle si ces étrangers possèdent encore un corps physique.

Si ladite civilisation a pu tenir sur la longueur au rythme adéquat, et disons qu’elle a 200 000 ans d’avance sur nous, ça ne va pas être possible. Peut-être qu’elle n’aura pas de forme vivante au sens où nous l’entendons, ou qu’elle manipulera la réalité d’une manière que nous ne serons pas capables de percevoir et ou de comprendre.

Elle serait probablement invisible à nos yeux, avec des objectifs et des activités qui ne feraient pas sens pour nous.

Nous ne pourrions pas communiquer avec elle, et la seule solution qu’elle aurait pour initier un contact, ce serait de produire des avatars simplifiés faisant le relais avec notre niveau de perception, pour pouvoir interagir avec nous.

Elle pourrait par exemple imaginer des scénarios pourris adaptés à notre capacité de compréhension, en faisant par exemple apparaitre deux cosmonautes dans un champ de patates effectuant des prélèvements.

J’ai demandé à une intelligence artificielle, DALL-E, de me dessiner un extra-terrestre. Voici sa proposition, il est différent de nous, mais nous ressemble assez pour que l’on puisse avoir une interaction

Bien sûre, tout cela n’aurait aucun sens pour elle.

Premièrement, elle ne mange pas de patates. En fait, elle ne mange pas du tout, et de plus elle n’aurait pas besoin d’une combinaison pour survivre dans notre atmosphère, car elle ne possède pas de corps biologique.

Deuxièmement, prélever quoi ? Quand on a la capacité de modéliser l’intégralité de la chaine du vivant de notre planète en 60 minutes depuis l’orbite de Jupiter, à quoi bon foutre les pieds sur ce caillou pollué pour risquer encore de choper une maladie respiratoire ou un virus informatique. Trop débile !

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