…Mais pas à la science ;>)
Toledo, le 16 août 2025
Propos très intéressant (ou pas…) de Sean Duffy, le nouvel administrateur de la NASA.
L’administrateur de la NASA, Sean Duffy, déclare avoir demandé, selon « The Alien Briefing »
« Je tiens à être très clair. Je n’ai pas encore eu de briefing sur les extraterrestres, mais je l’ai demandé. » Duffy affirme que « des décisions doivent être prises » sur les informations qui sont divulguées au public. »
Mais d’un autre côté, il dit aussi…

« Sous ma direction, nous rétablirons la mission première de la NASA, à savoir l’exploration spatiale. Nous nous débarrasserons des pratiques discriminatoires en matière de diversité, d’inclusion et d’inclusion (DEI) et des absurdités sur le changement climatique. Redonnons à l’espace sa grandeur ! »
Ce que j’en pense…
Alors qu’il souhaite sabrer le wokisme, je ne peux pas lui en vouloir, pour moi ce mouvement est une plaie, et je pense que dans des pays modernes ont a le droit de vivre comme on veut sans en faire un mouvement politique…
Mais d’évoquer « Les absurdités sur le changement climatique« , alors là il va quand même un peu fort du bouchon, dans le sens qu’il s’agit d’une réalité, et que justement la NASA offre des outils d’observation de la terre pour les scientifiques, afin de justement pouvoir estimer ces changements sur la base de données, et non sur des spéculations politiques.
On pourrait donc imaginer que la Science n’est pas son point fort, et même avec raison:
Il était bucheron professionnel, il a gagné des concours, il est devenu présentateur TV, puis politicien.
Je ne veux pas diminuer son parcours personnel brillant, voir exemplaire, mais toutefois, pour la « Science », il n’y a que dalle. Et c’est quand même un peu gênant pour le poste qu’il occupe ;>)
Réactions (multiples) sur le Net…
Les réactions sont virulentes, par exemple…

« Les satellites d’observation de la Terre de la NASA ne sont pas facultatifs. Ils fournissent les données météorologiques nécessaires aux opérations militaires, aux cultures agricoles et aux interventions d’urgence en cas de catastrophe. L’arrêt de la surveillance climatique paralyserait les infrastructures et la sécurité nationales. La loi spatiale de 1958 impose explicitement à la NASA d’étudier l’atmosphère terrestre. Cette étude est au cœur de la mission depuis 67 ans. Les sciences de la Terre représentent moins de 10 % du budget de la NASA et cette technologie est directement liée aux missions martiennes et lunaires. Concernant les talents : nous sommes déjà confrontés à une pénurie d’ingénieurs aérospatiaux, alors que nous sommes en concurrence avec le programme spatial chinois. Limiter le vivier de candidats en fonction de critères autres que les compétences se traduit par une diminution du nombre d’ingénieurs et de scientifiques qualifiés. L’excellence exige l’accès à tous les talents disponibles. »