A-t-on VRAIMENT été sur la lune ?

Toledo, le 21 mai 2024

Je vais péter l’ambiance : Je suis convaincu que oui, pour la simple et bonne raison qu’en 1972, de nombreux radio-amateurs avaient la capacité technique de recevoir directement les émissions émises de la lune.

Et la direction de la provenance des signaux ne mentait pas, ni les durées de silence radio lorsque Apollo passait derrière notre satellite.

Autre élément notable: Le projet Apollo a occupé jusqu’à 400 000 personnes ! Compliqué de cacher la vérité à autant de monde…

Toutefois le doute peut naitre pour de nombreuses raisons :

  • La difficulté qu’on les nations aujourd’hui à envoyer de simples sondes, dont la plupart se pulvérisent sur son sol à l’arrivée.
  • Le fait que le programme Américain prenne tellement de retard pour des raisons semblant ridicules, comme par exemple le fait qu’ils n’ont pas encore les combinaisons requises pour y aller.
  • Ou encore l’étonnement que nous ne soyons plus jamais retourné depuis.

Évidemment, il y a de multiples raisons : Le programme a couté des milliards de dollars, et s’est arrêté, avec les compétences qui allaient avec. Et comme il n’y avait strictement rien à faire là-bas en son temps, on avait conclu en 1970 qu’il s’agissait d’une perte de temps et d’argent. De plus, l’objectif principal était de montrer aux Russes que celle des Américains était plus grosse.

On a aujourd’hui quelques motives d’y retourner, pour éventuellement exploiter des minéraux, ou de l’hélium-3, qui pourrait être utile pour la fusion nucléaire. Reste à voir le coût.

Une autre idée, moins connue mais très intéressante, serait d’utiliser de la poussière de lune pour former un écran entre la terre et le soleil afin de lutter contre le réchauffement climatique.

Je suis très séduit par cette idée, elle fait sens, même si les défis d’ingénierie sont immenses. Cela sera peut-être notre dernière chance…

Autre possibilité : Faire une base relais pour aller sur Mars. Perso je ne suis pas du tout excité par cela, je préfèrerai que nous travaillions sur des moteurs plus performants plutôt que de se lancer tête baissée dans ce projet. Surtout que Mars, c’est sexy au cinéma, mais il n’y a pas grand-chose à faire là-bas.

Mais maintenant que nous savons qu’il y a beaucoup d’eau qu’il serait possible d’extraire et traiter, l’idée de créer des bases lunaires est un peu moins folle.

(Pour ceux qui ont connu Cosmos 1999 c’était très en avance sur le reste, à commencer par le générique :>)

Mais que disent les sceptiques d’internet ?

Vous l’avez compris, le but n’est pas d’être sérieux, c’est juste pour le fun ;>)

On trouve sur les réseaux sociaux pleins de memes que je trouve VRAIMENT amusants, même si évidemment ils ne résistent à aucunes analyses scientifiques ; visionnés tels quels, ils peuvent avoir une influence importante sur le profane convaincu que les soucoupes nous visitent, ou qui pensent que le vaccin contre le COVID-19 contient des éléments 5G pour nous contrôler.

Il suffit de prendre une des nombreuses images de Mars prise par la NASA, disponible sur leur site, et à l’aide filtres de la recoloriser avec un programme pour avoir une image « Terraformée ». L’effet est garanti.

Très drôle aussi. Non avec cette combinaison vous ne pourriez pas vous balader dans l’espace et survivre plus d’une dizaine de secondes. Elle vous isolerait du froid aussi bien qu’un pyjama. Les modules humains sont évidemment chauffés…

Depuis quelques années, on a même des arguments issus du développement durable. Il faut prendre le temps de voir à quoi ressemble la fusée Saturne V et la complexité de la trajectoire qui a été suivie pour l’aller et le retour afin de voir que tout n’a pas été si simple. Quant aux images, elles ne sont pas perdues, mais bien sur le site de la NASA, disponibles au public.

J’imagine tout de même qu’il s’agit d’un entrainement sur le sol terrestre…

Joe Rogan, évidemment, c’est mis dans la combine…

En haut l’équipement nécessaire pour faire un reportage local, et en bas celui nécessaire pour filmer sur la lune…C’était un peu plus compliqué que cela, le module Apollo tournant autour de la lune faisant office de station relais.

D’autres prétendent qu’il faudrait une épaisseur de 1 mètre de plomb pour passer la ceinture de Van Allen, alors que le module LEM n’a quelques millimètres de feuille d’aluminium.

Et la ceinture de Van Allen, on passe ou pas ?

La ceinture de Van Allen est une zone de l’espace entourant la Terre, constituée de particules chargées (principalement des protons et des électrons) piégées par le champ magnétique terrestre.

La NASA a commencé à les étudier dès la fin des années 50, et des mesures particulières ont été prises pour les traverser sans danger AUCUNS pour les astronautes:

1. Planification du Trajet

  • Trajectoire optimisée : Les trajectoires des missions Apollo ont été conçues pour passer rapidement à travers les ceintures de Van Allen. En prenant une trajectoire qui minimise le temps passé dans les zones de radiation les plus intenses, les astronautes ont réduit leur exposition.
  • Passage par les régions moins denses : Les ceintures de Van Allen ne sont pas uniformes. Les trajectoires des missions ont été choisies pour traverser les régions où la densité des particules énergétiques est relativement plus faible.

2. Vitesse et Durée

  • Vitesse élevée : Les vaisseaux spatiaux Apollo voyageaient à une vitesse élevée, ce qui a permis de traverser les ceintures de Van Allen en seulement quelques heures. Cette durée limitée a significativement réduit l’exposition totale aux radiations.
  • Temps minimal : La traversée des ceintures intérieures et extérieures a été effectuée rapidement, réduisant ainsi l’absorption de doses dangereuses de radiation.

3. Protection du Vaisseau Spatial

  • Blindage du module de commande : Les modules de commande des vaisseaux Apollo étaient équipés de blindages conçus pour réduire l’impact des radiations. Bien que ce blindage ne puisse pas éliminer complètement la radiation, il a aidé à la réduire à des niveaux acceptables.
  • Matériaux de protection : Les matériaux utilisés dans la construction des modules, tels que l’aluminium, ont fourni une certaine protection contre les particules énergétiques.

Au final, les astronautes portaient des dosimètres qui ont confirmé à leur retour qu’ils n’avaient pas été soumis à un rayonnement important.

Voilà la trajectoire ! Pas simple à planifier hein ?

Quelques petites vidéos sympas…