Gestion des signalements publics des UAP au Canada

Toledo, le 20 juillet 2024

Le Canada fait le point sur le signalement des UAP, plutôt que sur les UAP eux-mêmes, est décrit sa stratégie dans un long document que l’on trouve ici:

https://ised-isde.canada.ca/site/science/fr/bureau-conseillere-scientifique-chef/projet-ciel-canada/gestion-signalements-publics-phenomenes-aeriens-non-identifies-canada

Je vous invite à l’étudier directement, toutefois voici un résumé.

Résumé

📄 Aperçu du projet Ciel Canada (janvier 2025)

1. Contexte et objectif

  • Rédigé par le Bureau de la Conseillère scientifique en chef du Canada (janvier 2025) ICSEI+4ICSEI+4ICSEI+4.
  • L’objectif n’est pas d’enquêter sur les PANI eux-mêmes, mais plutôt d’analyser la gestion des signalements publics au Canada ICSEI+5ICSEI+5ICSEI+5.

2. Méthodologie

  • Recueil d’informations auprès des ministères, ONG, experts, archives et données publiques, ainsi qu’un sondage national en août 2024 (1 008 répondants) ICSEI+1ICSEI+1.
  • Comparaison des pratiques canadiennes avec celles des États-Unis (AARO, NASA), de la France (GEIPAN) et du Chili (SEFAA) ICSEI+2ICSEI+2ICSEI+2.

3. Constatations principales

a) Situation actuelle
  • Environ 600–1 000 signalements par an au Canada.
  • 1 Canadien sur 4 affirme avoir vu un PANI, mais seulement 10 % ont tenté de le signaler ; près de 40 % ignorent à qui s’adresser ICSEI+5ICSEI+5ICSEI+5.
  • Absence de centralisation : plusieurs ministères reçoivent des signalements, mais sans coordination ni compilation systématique ICSEIICSEI.
b) Lacunes identifiées
  • Pas de système standardisé pour signaler et suivre les PANI.
  • Peu d’analyse scientifique approfondie ou de suivi des témoins.
  • Faible participation académique.
  • Risque de désinformation en l’absence d’information officielle et accessible ICSEI+1ICSEI+1.
c) Bonnes pratiques à l’étranger
  • États-Unis : AARO (Pentagone, 2022), NASA (étude et poste dédié, 2023).
  • France : GEIPAN depuis 1977 (CNES), signalement public, archives, conclusions partagées.
  • Chili : SEFAA (direction aéronautique civile) pour collecte et analyse officielles ICSEIICSEI+1ICSEI+1.

4. Recommandations du projet

  1. Centraliser les signalements : désigner un ministère ou un organisme responsable, développer des plateformes (site web, application bilingue).
  2. Améliorer la communication : informer les citoyens, contrer la désinformation.
  3. Renforcer la recherche : impliquer les institutions scientifiques canadiennes.
  4. Collaborer à l’international : s’associer à des instances comme GEIPAN, AARO, NASA.

5. Impact et intérêt public

  • Le projet a suscité un engouement exceptionnel dans l’histoire récente du BCSC ICSEI+4ICSEI+4ICSEI+4ICSEI+2ICSEI+2ICSEI+2.
  • Le sondage montre que les Canadiens souhaitent davantage de transparence, un organisme fédéral dédié, et reconnaissent le potentiel de désinformation sur les PANI ICSEI+2ICSEI+2ICSEI+2.

✔️ En résumé

Le rapport propose de créer une infrastructure gouvernementale structurée et transparente pour la gestion des phénomènes aériens non identifiés (PANI) au Canada. Il encourage une analyse scientifique rigoureuse, une meilleure communication avec les citoyens et un renforcement des collaborations internationales, en s’inspirant des modèles existants comme le GEIPAN, l’AARO ou la SEFAA.

Quelques réactions dans le forum UFO-SCEPTICISME

La critique cinglante de Marcassite, figure bien connue du paysage sceptique francophone, mérite qu’on s’y attarde.

https://ufo-scepticisme.forumactif.com/t7449-projet-ciel-canada#112685

🟥 Ce que dit Marcassite

Marcassite reproche au rapport :

  • un langage trop vague, aux accents pseudo-scientifiques (« compréhension de l’univers », « avancées technologiques », etc.) ;
  • un glissement vers des thématiques à l’américaine (Cometa, AARO, menace à la sécurité…) ;
  • une ouverture suspecte à des acteurs non scientifiques comme Yan Vadnais (GARPAN) ;
  • et un sondage public parfois mal formulé, voire biaisé.

Sa conclusion : sous des intentions apparemment neutres, ce rapport pourrait ouvrir la porte à des dérives pseudo-scientifiques ou conspirationnistes, sous couvert de transparence.


🟩 Une réponse argumentée et mesurée de Klingon

En retour, une analyse plus nuancée rappelle que :

  • le rapport ne prétend pas enquêter sur les ovnis, mais organiser la gestion des signalements citoyens, aujourd’hui éclatée ;
  • structurer ce processus permet de réduire les rumeurs, les fantasmes, et les récupérations sensationnalistes ;
  • parler de curiosité, esprit critique et collaboration internationale ne signifie pas crédulité ou naïveté, mais peut justement permettre un traitement plus rigoureux du phénomène ;
  • et que même si certaines formulations sont maladroites, l’alternative — laisser le vide aux influenceurs douteux — serait bien pire.

⚖️ En résumé

La critique de Marcassite pose des questions légitimes sur la rigueur du rapport et la prudence nécessaire dans ce domaine sensible. Mais elle verse parfois dans une forme de rejet de principe, où toute initiative est perçue comme suspecte dès qu’elle évoque les PANI autrement que comme des illusions ou des erreurs.

La réponse proposée plaide au contraire pour une approche adulte, méthodique et transparente, sans tomber dans l’adhésion aveugle ni dans le cynisme systématique.