Toledo, le 26 décembre 2025
On a voulu suivre cette mission flanquée de son décor particulier, mais nous n’y sommes pas arrivés.
Globalement deux sujets principaux ont été traités, mais on n’a même pas réussi à les résumer tellement cela nous a gonflé, regardez l’émission par vous-même si vous en avez la Force nécessaire.
C’est au-delà de nos capacités.
Varginha : Des news concernant sans doute le meilleur cas de rencontre du 3ième type (selon Baptiste…), sur la chaine de Jesse Michels, un cas de crash d’OVNI au Brésil raconté par James Fox, qui nous avait tourné un joli « reportage-fiction », Moment of Contact.
Hélas, rien de tout cela n’apporte la preuve que tout soit vrai, et il faut être honnête, c’est même plutôt ridicule de notre point de vue.
Mais voilà, James Fox a fait une version étendue où il prétend apporter de nouveaux témoignages, mais évidemment, cela ne passe pas la cour de récré pour nous.
https://www.uap-blog.com/moment-of-contact-par-toledo/
https://www.uap-blog.com/moment-of-contact-rien-a-voir-avec-la-realite/
Baptiste est « extrêmement satisfait », et selon lui « cela renforce ce cas ». Comme il est assez peu exigeant sur les notions de « preuves », je comprends.
Encore des débris soi-disant récupérés, des débris ressemblant à de l’aluminium très léger, mais à mémoire de forme, comme à Roswell (LOL)…
Tout cela est risible. Mais voilà, on ne peut pas décoller avec ces histoires.
Des soi-disant rapports d’autopsie qui aurait tué un témoin, qui montrerait qu’une bactérie sous les ongles de la créature aurait infecté le pauvre type, et selon Baptiste, c’est exactement ce qui se passe entre des espèces différentes, etc.
Baptiste est inarrêtable dans ses déclarations, avec des histoires de soviétiques qui auraient envoyé des enfants « modifiés » dans des fausses soucoupes pour faire croire aux USA qu’ils étaient envahis par des extra-terrestres.
Les extra-terrestres pourraient tout à fait se montrer, mais ils ne veulent pas passer à travers le « Voile », etc…
Un « Contact » aurait dit à James Fox que 10 personnes en gros étaient parfaitement au courant dans le monde de ce qui se passait et voient toutes les facettes du « Phénomène » tel qu’il est, et 30 connaissent « pas mal de choses ».
Si les informations sont bloquées c’est que le sujet est « Un peu effrayant ».
Tous les groupes secrets actuels ont essayé de contacter le « vrai groupe secret », dont personne n’a jamais entendu parler sauf ces personnes-là…
Donc il y a plusieurs couches de secrets les unes sur les autres. Mais la plupart des personnes ne sont pas au courant de quoi il en retourne.
Heureusement que Baptiste est là pour vous expliquer tout ça.
Après on repart sur Corso, et toutes les fadaises habituelles, et patati, et patata. Selon Baptiste, Corso, c’est la base de la base à connaitre.
Je suis d’accord avec lui. Corso, c’est un GATEKEEPER. C’est le Grand Filtre.
Pourquoi ?
Car si vous êtes capable de croire en toutes les idioties débitées dans ce livre, vous êtes la victime parfaite pour tomber dans le complotisme OVNI.
C’est un seuil : Celui qui le franchit est perdu à tout jamais. Il est marqué du chiffre 42, qui fait de lui un Initié de l’Idiotie. Pour toujours.
Pourquoi ?
Car si vous croyez à ces fadaises, c’est que vous n’avez AUCUNE formation technique ou scientifique, vous « bénéficiez » d’une instruction scolaire faible qui ne vous permet pas de confronter vos connaissances et expériences avec ce qu’éructe ce torchon.
STOP ON N’EN PEUT PLUS.
Jacques Vallée : Interrogé par Krapp et Poubelle, sur la nature des UFO.
Jacques Vallée n’a pas été invité comme témoin au congrès, mais « aurait été invité par des spécialistes pour parler des OVNIS ».
Le Congrès, selon Jacques, et toute la chaine de raconteurs de bobards, mènerait des auditions privées, et rempliraient une base de données pour tenter de récupérer des informations.
Le congrès n’est pas là pour découvrir les nouvelles technologies issues des OVNIS, mais pour arbitrer des lois.
STOP ON N’EN PEUT PLUS.
Ce que j’en pense…
Hélas, chaque jour qui passe montre que ce sujet, qui aurait pu avoir des éléments passionnants voici 10 ans, a très rapidement fait naufrage.
La partie « intéressante » ne s’est jamais présentée, et il ne subsiste plus que la partie complotiste, partie de rien et retournée à néant.
On en arrive à un point assez cocasse : plus les “révélations” s’accumulent, plus le contenu réel se réduit.
Le « Phénomène » ne s’est JAMAIS nourrit de faits, mais de promesses de faits.
On nous assure que tout est là, juste derrière le rideau… rideau qui, par un hasard extraordinaire, ne se lève jamais. Il faut donc croire, encore, patienter, encore, acheter la version étendue du documentaire, encore.
La science, elle, a cette mauvaise habitude de demander des preuves ; on comprend que cela puisse fatiguer.
Le discours complotiste fonctionne très bien : il offre une explication simple, héroïque et confortable à des questions complexes.
Il crée des cercles d’“initiés”, des informateurs secrets, des couches de secret au-dessus d’autres couches de secret — bref, une lasagne co(s)mique de mystères.
C’est séduisant, c’est romanesque, et ce serait presque amusant… si ce n’était pas présenté comme de l’information.
Car enfin, s’il existait la moindre réalité solide derrière tout cela, nous aurions aujourd’hui des éléments d’une simplicité enfantine : des données accessibles, des objets étudiés par plusieurs équipes, des publications contradictoires et des débats techniques.
Ce que nous avons à la place, ce sont des témoignages anonymes, des confidences au conditionnel, des rumeurs recyclées et des chaînes YouTube très motivées pour colporter des balivernes. Chacun sa discipline.
On nous explique que “tout est connu par quelques personnes au sommet”, que “les preuves existent mais sont cachées”, et qu’il faut s’en remettre à des sources invisibles.
C’est pratique : ce qui ne peut être vérifié ne peut pas non plus être réfuté. Dogme parfait. À ce stade, nous ne sommes plus dans la recherche, mais dans la théologie, avec des soucoupes en guise de reliques.
Le plus ironique dans cette histoire, c’est que le sujet aurait pu être à peu près passionnant s’il était traité avec rigueur : phénomènes mal compris, biais d’observation, psychologie du témoignage, culture populaire, technologies expérimentales… il y avait là de quoi faire de la vraie enquête. Malheureusement en l’absence de données, on a préféré les prophètes.
Car des « données », cela fait des années que tout le monde en parle et prononce ce mot incantatoire, que l’on nous en promet des tonnes, mais cela fait chaque fois « Prout ».
Alors oui, on peut continuer à empiler les “sources secrètes”, les “contacts privilégiés” et les “preuves sous embargo intergalactique”.
Mais tant qu’aucun élément sérieux n’apparaît, tout cela restera ce que c’est déjà : un grand roman collectif.
Libre à chacun d’aimer la science-fiction, et c’est d’ailleurs notre cas – simplement, qu’on évite de la vendre comme un compte rendu d’expérience.
Je pense sérieusement que Baptiste devrait consulter. Pour raconter ce genre de salades, il faut avoir un petit truc en plus, ou un petit truc en moins, je ne sais pas quoi exactement, hélas je ne suis pas médecin, et je peine à comprendre sa posture, ce que cela lui apporte, et quel est son objectif de raconter ces histoires.
(C’est d’ailleurs valable pour toutes ces chaines YouTube )
Je m’étais déjà posé ces questions il y a longtemps :
Analyse – Et pourquoi mentiraient-ils ?
Il n’y avait pas une raison unique, mais plutôt un ensemble, qui sans doute doit se combiner, mais jamais pour le meilleur.
Dans un autre article que j’avais écrit précédemment :
Analyse – Le Bal des Prophètes
Je disais que sans preuves, tout cela ne resterait que du babillage.
Ben on n’a toujours pas de preuve, alors ça reste du babillage.
Ce n’est quand même pas très compliqué à comprendre pour une personne à peu près normalement constituée.