Somewhere in the Skies : LT. Cmd. Alex Dietrich

Traduction par Toledo, tous droits réservés, le 1er mars 2023

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Salut les gars, Ryan Sprague ici depuis « Somewhere in the skies », et j’espère que vous apprécierez cette interview très fascinante que nous avons eu avec le pilote de la marine Alex Dietrich.

Comme vous allez l’entendre, il est clair que mon micro ne fonctionnait pas très bien dans cette interview, et Alex est un soldat, elle a l’air très bien, c’est elle qui compte vraiment dans cette interview, alors oui, je voulais juste que vous le sachiez et que vous soyez prévenus à l’avance de la raison pour laquelle mon audio était si mauvais.

Donc oui, je voulais juste vous prévenir à l’avance, mais avant tout, j’espère que vous apprécierez l’interview, c’était un véritable honneur de parler avec Alex, et comme toujours, je veux juste vous dire de garder les pieds sur terre, mais de ne jamais cesser de chercher quelque part dans les cieux.

Profitez-en !

Ryan Sprague : Je dois faire savoir à mon public que nous sommes ici avec Alex Anne Dietrich, la pilote de la Navy qui a participé au célèbre événement de l’UFO Tic-Tac, donc tout d’abord Alex, je dois te remercier pour avoir fait ça, tu es si gentille de montrer un des t-shirts que nous avons dans notre magasin, ça signifie beaucoup pour moi, donc je dois te remercier pour ça aussi, mais merci d’être ici aujourd’hui.

Alex Anne Dietrich : Merci et j’adore l’art, euh vous savez, Ben est un artiste talentueux et j’ai trouvé que c’était très amusant la campagne des t-shirts, et vous savez comme je l’ai dit avant c’est un moyen amusant d’engager la conversation.

Donc quand je porte le t-shirt, les gens disent « Oh c’est cool qu’est-ce que ça veut dire ? », et je peux dire « Oh avez-vous déjà vu un OVNI ? ». Et c’est fascinant de voir les réponses des gens. En fait, j’ai eu beaucoup de réponses de personnes que je n’attendais pas, comme « J’ai vu quelque chose de bizarre ou j’ai eu ces expériences… »

Ryan Sprague : Ouais, ouais, je pense, que c’est un bon point, de nos jours, de pouvoir dire OVNI, c’est bien pour quelqu’un comme moi qui a étudié ça toute sa vie, de pouvoir dire que je suis un chercheur d’OVNI, et ce n’était pas comme ça il y a 10 ans, mais maintenant je peux le crier sur les toits et les gens disent « Oh ouais, c’est une chose réelle, n’est-ce pas ? » maintenant que les gens commencent à le reconnaître, et beaucoup de cela a à voir avec le fait que vous vous êtes présenté publiquement, et que beaucoup d’autres militaires ont eu le courage de faire la même chose. Et également d’être accessible, que ce soit aux grands médias, ou dans des sortes de podcasts alternatifs indépendants comme moi. Donc cela signifie beaucoup, je pense, pour notre communauté, que vous soyez prêts à avoir ces discussions, et essayer de comprendre ce que sont ces choses, essayer de comprendre ce que vous avez vu, et que beaucoup d’autres personnes dans le monde voient aussi, donc je dois vous remercier pour cela avant tout…

Alex Anne Dietrich : Oh merci de le souligner, merci, mais je ne peux pas prendre de crédit pour cela, je ne voulais pas me retrouver dans cette situation, même si beaucoup de monde me dit merci pour être apparue publiquement.

Je n’ai jamais été identifiée comme une dénonciatrice du système, ou, vous savez, dans mon récit, je ne me suis pas présentée publiquement plus tôt, j’étais juste épuisée par toutes les enquêtes et les demandes d’interviews et d’engagement, vous savez, ça a commencé il y a dix ans, quand il y a eu une fuite et que mon nom a été associé à la rencontre avec le Nimitz.

J’étais en service actif, et j’étais aussi sur le point d’avoir des enfants, enceinte donc, et je ne me sentais pas vraiment prête à être filmée. Et vous savez, je me sentais vulnérable à plusieurs égards, et donc j’ai refusé des interviews.

Et ce n’est que lorsque 60 Minutes m’a approchée, juste au point de basculement dans ma carrière, quand j’ai pris ma retraite au printemps 2021, après avoir fait d’autres transitions, comme notre déménagement, et je me suis dite « Peut-être que je peux donner cet interview, et après j’en aurai terminé… ».

Une interview sur une grande chaine réputée, vous savez, avec des émissions respectueuses, des journalistes qui font leurs travails et leurs recherches avec diligence, une équipe d’avocats qui regardent pour s’assurer que tout est correct sur la forme, et c’était certainement naïf de ma part de penser que cela s’arrêterait à ça.

Vous savez je n’aime pas la science-fiction, je ne suis pas une fan d’OVNI, et je ne me sens pas la propriétaire de la rencontre avec le Nimitz. J’étais un témoin oculaire de ce qui s’est passé ce jour-là, mais j’ai vraiment mis de côté cette affaire après les quelques jours d’excitation qui ont suivi.

Je n’y pensais pas, je n’essayais certainement même pas de le comprendre ou quoi que ce soit jusqu’à ce que, vous savez, plusieurs années plus tard, quand des gens obstiné du renseignement m’ont contacté, et qu’ils ont fait leur enquête et leur suivi.

Donc chaque fois que je recevais un appel du Pentagone, ou vous savez, pour aller à une audition au Congrès, finalement les journalistes et les médias s’y sont intéressés, j’étais surprise, ils commençaient à me bombarder de mots et à parler comme si j’avais eu cette conversation toutes ces années, et il me fallait toujours une minute pour dire : « Attendez, de quoi parlez-vous ? Oh, oui, oui, le truc des OVNIs ». Et bien sûr, depuis un an et demi, c’est devenu plus frénétique, et même carrément absurde.

Ryan Sprague : C’est vraiment intéressant et je suis heureux que vous ayez répondu, parce que beaucoup de nos auditeurs voulaient savoir si cela pesait sur votre esprit, si c’était quelque chose comme pour moi. J’ai fait des cauchemars de ma rencontre avec un OVNI pendant des années après, mais beaucoup de gens voulaient savoir si c’était devenu une grande partie de votre vie, si vous y pensiez beaucoup, donc c’est vraiment intéressant de vous entendre dire ça.

Alex Anne Dietrich : Non, pas du tout. J’ai certainement une série de cauchemars récurrents qui n’ont rien à voir avec ça. J’ai fait des déploiements aériens en Irak et en Afghanistan, un soutien aérien rapproché pour les troupes sur le terrain, puis je suis retourné en 2010 en tant qu’ingénieur dans une équipe de soutient, pendant un an, sur le terrain. Le capitaine était un Navy SEAL, mon supérieur était un SEAL, l’OPSO était un Hilo de l’armée, c’était une équipe très différente de celle d’un escadron basé sur un porte-avions, où vous revenez au confort et à la sécurité après chaque mission.

Nous dormions, nous campions avec des armes parmi les gens là-bas, et c’était une expérience beaucoup plus dynamique. Je me sentais beaucoup plus vulnérable, et j’ai été très heureuse de revenir en un seul morceau.

Avec les retombées qui ont suivi (Note de Toledo: Le départ des militaires Américains du pays…), on a donc essayé d’évacuer nos interprètes afghans, nos linguistes et nos conseillers culturels, car vous savez qu’ils étaient en grand danger après avoir travaillé avec nous si étroitement, et nous avons réussi à en évacuer quelques-uns, mais il y a toujours des familles et d’autres personnes auxquelles nous tenons qui sont coincées dans les conséquences du retrait brutal de l’été 2021. C’était inconfortable.

Vous savez, il y a d’autres choses qui pèsent sur mon esprit. Je ne sais pas si vous pouvez voir qu’en arrière-plan, je suis assise dans la zone de construction d’une histoire personnelle à faire pleurer.

On a eu une inondation dans toute la maison la veille de Noël avec cette grosse bombe qu’était le cyclone, on a augmenté notre thermostat et on a ouvert nos robinets avec les lignes d’arrosage, et le plafond a gelé et a éclaté. Hum, et puis j’ai eu un cancer du sein l’année dernière, donc c’est une bonne nouvelle qu’ils l’aient détecté tôt, mais j’ai eu une mastectomie complète et toute une série de procédures, et beaucoup de rendez-vous pour s’occuper de ça, donc pour répondre à votre question vous savez, l’événement qui s’est produit en novembre 2004, était excitant sur le moment, mais au final, dans l’Arche de ma Vie, ce n’était qu’un petit incident.

Ryan Sprague : Oui, oui, et merci d’avoir partagé tout ça, je ne peux même pas imaginer les défis que vous avez traversés et la résilience qu’il faut avoir pour traverser des choses comme ça, donc c’est parfaitement logique, c’est pourquoi ça continue et…

Alex Anne Dietrich : Vous savez, j’étais lieutenant junior, je n’étais pas encore lieutenant à part entière au moment où c’est arrivé, et l’exercice que nous faisions au large de la côte de San Diego, c’était pour préparer notre déploiement, donc nous faisions ces manœuvres, et nous nous intégrions au navire, aux escadrons, à l’escadre aérienne, euh, nous travaillions avec le porte-avions, pour s’assurer que tout se passe bien, et ensuite nous avons été déployés.

Nous avons participé à un déploiement WESTPAC, donc nous sommes partis, et nous avons fait toutes ces escales dans ces endroits exotiques où je n’étais jamais allée auparavant, et c’était génial, Hong Kong, Kuala Lumpur, Dubaï, Bahreïn, Chennai, Inde, Australie, Guam, Hawaii, pas toujours exotique à leurs manières, car souvent sur des territoires des États-Unis, mais donc vous savez, l’année 2004 a été une importante année de préparation pour nous.

Donc novembre 2004, puis l’année 2005, ces périodes étaient déjà très occupées et riches en expériences, et des choses ont eu une plus grande place dans mon esprit en termes de…Vous savez, ce que nous faisons ici, quel est le but de notre mission, qui étaient que étions concentrés sur cette époque post attentat 911, pour, vous savez, pour dissuader les agressions, et quand la dissuasion échoue, pour combattre et gagner les guerres de notre nation.

Alors dans ma tête, je me demandais surtout « Comment puis-je contribuer à cela d’une manière significative ? ».

Et ensuite, l’exposition à ce monde, et toutes ces cultures, ces langues, ces personnes, j’en avais lu des choses et entendu parler, mais je n’avais jamais vraiment été immergée dans ce milieu avant.

Donc ouais, comme je l’ai dit, j’ai eu de multiples déploiements, j’ai voyagé, et je suis allée à l’université, et j’ai eu trois enfants, donc vous savez, beaucoup beaucoup de vie, ouais, et pas le temps de rester assise à penser au Tic-Tac et aux rêves.

Ryan Sprague : C’est juste, la vie continue. J’aime ça, et nous sommes tous sur la nature humaine de beaucoup de choses, et pour beaucoup de gens, comme tu l’as dit, ça change leur vie et ça devient une partie importante, ou pour certaines personnes, c’est une chose qui est arrivée, un événement parmi d’autres.

Je dois vous demander ce que vous pensez à propos de ce qui s’est passé ces dernières semaines, j’aimerais avoir votre point de vue en tant que pilote, et en voyant ce qui se passe aux Etats-Unis en ce moment, je sais que ça a beaucoup à voir avec l’article que vous avez écrit au Debrief (Note de Toledo : J’ai traduit l’article ici…), ça semblait être le moment idéal pour qu’un article comme le vôtre sorte aux Etats-Unis.

Je pense que c’est une façon un peu alambiquée de te demander ce que tu penses de tout ce qui se passe en ce moment, avec ces pilotes qui abattent des objets, dont nous ne sommes pas en mesure de récupérer l’épave, quelle est ta perspective globale de ce qui se passe en ce moment Alex ?

Alex Anne Dietrich : C’est une grande question, j’espère que je l’ai abordée dans l’article d’opinion que j’ai écrit et dans le compte rendu si aimablement publié.

Vous savez, nous devons être systématiques et méthodiques, et nous ne devrions pas mettre tous ces objets dans le même panier.

Nous devrions pouvoir dire que « C’est un objet ou un hit radar intéressant, alors collectons autant d’informations que nous pouvons, et traitons-le dans son contexte rapidement »…Ok objet suivant, à objet suivant, etc.

Note de Toledo : Elle parle ici donc de performance dans le traitement de l’acquisition des informations. Effacement, cela manque puisque on arrive à détruire des ballons radio-amateurs à 200 US$ avec des missiles à 400 000 US$, sans parler du coût du temps de vol…

Donc je ne voudrais pas, et il serait irresponsable de suggérer qu’ils sont tous de la même origine ou qu’ils sont tous de la même technologie, mais si on fait un zoom arrière sur tout cela et qu’on élargit l’ouverture de notre vision, alors on peut dire « Ok on doit avoir une méthode systématique de rapport ».

On doit avoir un moyen pour que quelqu’un dans le Montana, qui fait son observation et remarque quelque chose qu’il ne peut pas catégoriser, qu’il ait un moyen de prendre une photo, ou juste de pouvoir enregistrer son observation, en lui donnant une sorte de modèle ou de structure, euh, pour dire quelle était la couleur, quelle était la forme, quelle était l’heure de la journée, quelles étaient les conditions météorologiques, etc.

Aviez-vous quelqu’un avec vous ? Y a-t-il un autre témoin qui peut corroborer ceci ou qui a peut-être un angle différent, une perspective différente ? Et ensuite, que faites-vous avec ça ? Où gardons-nous cette information ?

Et jusqu’à ce que nous ayons un système où nous pouvons collecter et analyser, je ne pense pas que nous soyons capables de donner un sens à tout ça…

L’idéal serait d’avoir un numéro 1-800, une application, un site web où tout le monde pourrait signaler ces objets, et que ce système, de la même manière que le Chat GPT et ces autres systèmes d’apprentissage automatique du traitement du langage naturel, puisse filtrer les farces, les choses qui ne sont pas pertinentes pour dire « Il y a quelque chose ici, il y a quelque chose là ».

Et même arriver au point où nous pourrions prédire, ou dire, en se basant sur tous ces autres résultats que nous recevons, que l’on peut s’attendre à voir quelque chose par ici, alors préparons nos capteurs, envoyons les gens avec leurs jumelles, et pas seulement avec leurs iPhones ou leurs smartphones, mais avec de gros objectifs à très haute résolution.

Note de Toledo : Vous serez alors forcément intéressé par cet article, qui montre que tout cela existe déjà, mais que ce n’est sans doute pas généralisé…A cause d’un coût gigantesque et d’une grande complexité de mise en œuvre…

Pourquoi n’avons-nous pas de meilleures photos ? Pourquoi n’avons-nous pas de meilleures images ou vidéos de ce genre de choses ? J’ai répondu que si vous conduisez sur l’autoroute à 100 km/h et que vous voyez un Bigfoot, il vous faut une minute pour sortir votre téléphone, et peut être que votre batterie est morte, et vous devez tourner et revenir en arrière, et alors vous vous retrouvez avec une image floue, ou pas d’image du tout, mais vous êtes presque sûr d’avoir vu un Sasquatch sur le bord de la route.

Vous savez, les gens ne s’attendent pas à ce que nous rencontrions des OVNIs, et ça arrive quand vous vous y attendez le moins, et si nous pouvions collecter ces informations d’une manière qui nous permette d’avoir une certaine modélisation prédictive, nous pourrions avoir des capteurs et des gens prêts à intervenir, et alors peut-être que nous pourrions avoir les images que nous recherchons.

Et il y a d’autres moyens, vous savez, en plus des témoignages visuels, des photos et des vidéos, vous savez, nous avons des radars, des capteurs, nous avons des FLIR, nous avons d’autres moyens de collecter des informations sur ces événements non identifiés, mais encore une fois, il s’agit du domaine de la collecte d’informations.

Ryan Sprague : C’est vrai, c’est vrai, et je pense que c’est une sorte de réaction, comment dire, d’annonce du Président, que nous avons vu récemment aussi, qu’il va établir une inter-agence pour examiner ces choses à la fois d’un point de vue politique, et de la collecte de données comme vous l’avez mentionné.

Ils ont créé un bureau au sein du département de la défense pour faire exactement cela, donc cela ne pourrait pas arriver à un meilleur moment pour une organisation comme AAARO, ce nouveau groupe établi…

Alex Anne Dietrich : Il y avait déjà des choses en route, donc AARO du DOD, et ensuite il y a eu, vous savez, le président a annoncé qu’il y aurait un groupe de travail inter-agences.

Mais il y avait déjà des efforts entrepris auparavant.

A l’automne, j’ai eu la chance d’assister à la première réunion de l’étude indépendante de la NASA.

Donc elle était organisée par la NASA, euh ok, elle a en quelque sorte fourni la salle de conférence, et ensuite toutes les personnes qui ont été invitées et se sont présentées représentaient le DOD, la FAA, et ces universitaires, pas seulement de la NASA, mais d’institutions, et pas seulement du pays, mais à travers le monde, ainsi que l’industrie privée…

Donc ils avaient des gens à cet endroit pour parler de, euh, vous savez, quelles sont les capacités des satellites que nous avons, et la façon dont nous pouvons analyser le Big Data (Note de Toledo : L’ensemble des données récoltables…)

il y a eu un briefing d’un monsieur de, euh je pense que c’était le Fermilab, ou le CERN, tu sais les gros collisionneurs de particules, c’est comme ça qu’on a trouvé la particule du Boson de Higgs, la particule de Dieu, en brisant des atomes et en faisant de la physique, mais au final, ces expériences se terminent avec cette avalanche de données à traiter, et il expliquait donc comment ils avaient trouvé l’aiguille dans la botte de foin, comment ils avaient isolé cette information et, rendue non seulement exploitable, mais pertinente pour répondre à la question que les chercheurs se posaient.

Et j’ai été vraiment encouragé par le fait que c’était une conférence de deux jours, des journées complètes, et que le chef de la NASA, le sénateur Nelson, est venu le soir et nous a donné un discours d’encouragement sur l’engagement et la pertinence du sujet.

Et j’étais vraiment heureuse de voir tous ces individus de haut rang, respectés par leurs institutions respectives, se rassembler et poser les questions philosophiques suivantes : Pourquoi s’en soucier, pourquoi est-ce important, euh, vous savez, aller au-delà de la question de savoir si les UAP sont une chose réelle, et c’est une partie de la raison pour laquelle j’étais là, c’est pour dire :

« Hé, nous avons vu quelque chose de bizarre, je ne pouvais pas l’expliquer à cette époque, cela fait presque 20 ans, et nous ne pouvons toujours pas l’expliquer; donc ce quelque chose, nous devrions être en mesure de l’identifier s’il opère à proximité d’un exercice militaire, et à proximité de nos frontières, surtout dans l’ère post 11 septembre »

Donc nous avons dépassé la question de savoir si les UAP sont réels. Ils sont réels parce que nous voyons des choses que nous ne pouvons pas identifier, et par définition ce sont donc des choses non identifiées.

Euh, et ensuite, que faisons-nous ? Et c’est une question délicate, parce qu’alors vous entrez dans les sujets compliqués, vous savez, comme qui est responsable ? Qui a la juridiction ? Est-ce que c’est le DOD ? Est-ce que c’est une question de sécurité nationale ? Ou est-ce que c’est la FAA parce que c’est une question de sécurité de vol ? Et alors tous les scientifiques disent « Nous voulons un traitement scientifique avec le capital nécessaire, et nous voulons l’accès à toutes les données », et alors aussi, qui paiera pour tout cela ?

Donc, tous les gens de l’industrie étaient là pour dire « Hé on a tous ces outils vous êtes les bienvenus pour les utiliser afin de répondre à cette question ».

Mais quelqu’un doit payer la facture, donc si on doit réserver du temps, vous savez, dans ces satellites ou sur ces superordinateurs pour traiter les données, une fois qu’elles sont collectées, on doit on doit le financer, oui.

Et puis finalement, vous savez, je pense que beaucoup de vos téléspectateurs vont dire « Bien, si l’on finance AARO, ou le bureau UAP de la FAA, alors on veut pouvoir accéder à ces informations et avoir de la transparence… ».

Et donc il y a eu beaucoup de questions posées.

Nous avons plusieurs autres réunions prévues, et je m’attends à ce qu’elles fassent des progrès étant donné l’activité et l’intérêt récent, euh, je m’attends à ce qu’elles fassent des progrès géniaux.

Ryan Sprague : Oui, et je pense que ce que votre article a souligné aussi, c’est que ces efforts de cohésion, qu’il s’agisse de rencontres militaires témoins d’OVNI, que ce soit quelque chose que la NASA a suivi ou fait, ou le public, comme vous l’avez mentionné, les pilotes commerciaux voient ces choses, et maintenant nous avons le travail de personnes comme Ryan Graves et d’autres, ils auront bientôt un endroit pour rapporter ces choses et en parler.

Et puis comme vous l’avez mentionné dans votre article, vous avez quelque chose comme Enigma Labs qui est née, où n’importe qui peut soumettre ses observations d’OVNI, ou un rapport, et comme vous l’avez dit, rassembler tout ça pour que les données soient traitées ensemble.

Pourquoi n’avoir que des rencontres militaires, pourquoi n’avoir que des événements anormaux de la NASA, pourquoi ne pas avoir Joe Smith à Cincinnati et sa rencontre avec un OVNI aussi ? Toutes les données devraient être rassemblées pour ces scientifiques, à mon avis, donc c’était vraiment stimulant de vous voir pointer du doigt les différents groupes qui étudient ce sujet de différentes manières, mais comment pouvons-nous rassembler toutes ces données pour trouver une meilleure compréhension, au lieu de l’effet de manche que nous voyons souvent avec beaucoup de ces choses ?

Note de Toledo : Plus vous avez des données, plus vous avez de bruit. Et bonne chance pour trouver les bonnes informations…Mais bien sûre, des techniques existent pour isoler les données représentatives…

Alex Anne Dietrich : Merci, ouais, il y a beaucoup de parties prenantes dans ce dossier, c’est sûr, et je suis content que tu aies mentionné des sociétés, donc c’est une nouvelle vague, vraiment avec des startups technologiques.

Il y a des ingénieurs en logiciel de la Silicon Valley, et des gens d’affaires de New York qui n’ont pas de rapport dans le domaine des OVNIs, et c’est rafraîchissant, parce que, comme moi, ils ont cette sorte d’approche neutre, juste objective, sans être prenant dans ce qui est souvent un sujet chargé d’émotion – Vous savez, autrement, les gens sont généralement vraiment très excités par la conversation – Mais eux ont dit « Hey faisons une application », tu sais comme les entreprises technologiques de la Silicon Valley qui disent « Okay voici une niche dans le marché, alors sautons dessus », et donc ils ont démarré au début de l’année dernière. Ensuite ils m’ont contacté à l’automne, et ils ont dit « Tu sais on aime ton style, tu as cette approche rationnelle » rassemblons l’information, et voyons si nous pouvons lui donner un sens, euh sans tirer de conclusions hâtives, sans imposer une narration, et ils m’ont demandé d’être leur conseiller.

Euh donc c’est un rôle non rémunéré, et pour autant que je sache, ils n’ont pas encore de contrats avec des agences gouvernementales…

Hum, vous savez mais je ne les blâmerais pas s’ils arrivaient à cela, surtout après les deux dernières semaines, parce qu’il y a un grand besoin ici pour une sorte d’application facile à utiliser, une interface pour des gens comme vous ou moi ou le gars en bas de la rue, pour rapporter un événement, et ainsi de suite.

J’ai réalisé qu’il y a d’autres groupes que vous avez mentionné, comme le MUFON, et je pense qu’il y en a quelques autres qui sont aussi établis depuis longtemps.

Malheureusement, vous savez, ils ont, euh… Comment dire ça diplomatiquement… Euh, vous savez, ils ont une réputation, et ils ont, un agenda qui leur est associé, qui n’a pas cette sorte d’approche très neutre, et ils n’ont pas la technologie…

Donc encore une fois, ce qu’Enigma Labs apporte, c’est cette approche très modernisée, et de dire « Hé, nous pouvons faire cela à grande échelle, et nous pouvons apporter l’intelligence artificielle AI pour traiter les données, l’apprentissage automatique, le NLP, le traitement du langage naturel… », et cette analyse de données volumineuses pour gérer les types, l’échelle des rapports qu’ils espèrent ingérer, à travers leur application ».

Donc ouais je leur souhaite un certain succès et j’espère que certaines de ces autres personnes dans la technologie vont intensifier leurs efforts, parce que c’est ce qui est génial à propos de notre modèle en Amérique, c’est que la concurrence va conduire à l’excellence dans la technologie et dans les services fournis ; donc ouais j’espère que nous verrons d’autres applications qui peuvent, je l’espère, nous conduire à la réponse, faire avancer cette conversation et développer nos capacités dans ce domaine.

Ryan Sprague : C’est vrai, il y a une motivation pour continuer à apprendre et je pense que c’est comme tu l’as dit, c’est très américain, mais en même temps, il y a une raison pour laquelle partout dans le monde, on voit un Starbucks à côté d’un Dunkin Donuts, il doit y avoir de la concurrence, donc je comprends, je comprends… (J’ai senti un ton un peu moqueur…)

c’est génial Alex je suis vraiment excité, je suis vraiment heureux d’avoir vu la nature positive de l’article que vous avez publié, parce que je pense que beaucoup de gens ces dernières semaines, principalement dans la communauté OVNI, si vous voulez l’appeler comme ça, se sont sentis dégonflés, parce qu’ils pensent maintenant que tout événement va être un ballon de surveillance chinois, ou que tout va être un drone, mais en réalité, ce que nous essayons de faire, c’est d’expliquer ces non identifiés, peu importe ce qu’ils sont, prosaïques ou autre…

Hum, donc je pense que vous savez, plus que de parler des OVNIs eux-mêmes, de ce que sont ces choses, votre article montre qu’il y a beaucoup de façons différentes de répondre à ces questions, et la réponse pourrait ne pas être extraterrestre, la réponse pourrait ne pas être des voyageurs du temps venus du futur, la réponse pourrait ne pas être une technologie de surveillance russe ou chinoise, cela pourrait être quelque chose que nous n’avons même pas effleuré.

J’ai tellement de questions d’auditeurs pour vous que je doute que nous les abordions toutes, mais seriez-vous d’accord pour rester dans le coin pour quelques-unes d’entre elles ?

Alex Anne Dietrich : oui, allons-y !

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Ryan Sprague : Tu peux répondre à toutes les questions comme tu le désir, ou si tu ne veux pas y répondre tu me le fais savoir …Euh voyons voir ici je vais commencer avec une question cool, Dreamland XR sur Twitter demande à Alex : « Quoi ou qui t’a inspiré à rejoindre la Marine et qui sont les personnes influentes dans ta vie ? »

Alex Anne Dietrich : Oh, mec, est-ce qu’on a une autre heure ?…

Ryan Sprague : Je sais que c’est probablement la pire question par laquelle j’aurais pu commencer, oui…

Alex Anne Dietrich : J’ai 43 ans cette année et j’ai grandi dans le monde d’avant le 11 septembre 2001, et je suis allé dans un pensionnat pour le lycée, axé sur les mathématiques et les sciences, et tout le monde s’attendait à aller à l’université et à devenir ingénieur ou médecin, ou à avoir une formation en mathématiques et en sciences, et j’ai été propulsé dans ce monde, et je ne savais pas ce que je voulais faire.

Je ne savais pas, je n’étais pas, vous savez, en quelque sorte, je n’avais pas cette vision claire, ou quelqu’un qui me mettait vraiment la pression pour aller dans une direction particulière, et donc, euh, M. Hernandez, euh, notre conseiller d’orientation pour le collège et la carrière, a dit : « Al, tu dois vérifier, tu dois choisir quelque chose, tu dois, tu ne peux pas être un non déclaré, euh, majeur, tu sais, tu as une école, tu dois choisir une voie, tu dois t’y mettre… »

Euh, et nous avons fait, tu sais, le tour encore et encore, et j’ai dit « Tu sais, je ne sais pas » et, euh, il a dit : « Que penses-tu de ça ? Imagine-toi quand tu auras 40 ans et que tu regardes en arrière, qu’est-ce que tu aimerais avoir accompli ? ».

Et j’ai dit ok, je vais jouer le jeu, et il a dit : « Tu sais où tu veux être et qu’est-ce que tu veux avoir fait ? » et j’ai dit « Et bien toutes les personnes de 40 ans que je connais sont divorcées et tu sais sur leur seconde carrière ils traversent une crise de la quarantaine… »

Et il a répondu : « Whoa whoa…Ce n’est pas ce que je voulais dire… »

Mais j’ai répondu « Je vais y aller, et avoir mon aventure, faire ma crise de la quarantaine pendant que je suis jeune et célibataire et en bonne santé, et tout ça… » Et donc c’est pourquoi j’ai dit :  « Tu sais je veux être un pilote de chasse dans la marine, voyager dans le monde, et avoir de grandes aventures, faire quelque chose de cool tu sais, piloter des jets …»

Et j’ai été diplômée de l’université et commissionnée en mai 2001, j’ai fait l’école au sol ce même été, et j’ai effectué mon premier vol le 11 septembre…

Donc tout ce qui est dans mes pensées à propos de moi, de mon aventure égoïste et de faire quelque chose de cool, en un instant, j’ai réalisé que ce n’est pas à propos de moi et que je faisais partie de quelque chose de plus grand, et que je devais trouver comment contribuer de manière significative à ces événements, donc oui, il y a eu un changement de paradigme pour le monde, sans aucun doute, quand le premier avion s’est crashé.

Mais pour moi, en tant qu’individu, à ce moment-là, j’ai eu d’innombrables mentors et coachs, et mes grands-mères ont été très influentes dans mes jeunes années.

Ryan Sprague : Non c’est cool, M. Hernandez, j’aime ça, merci de le partager. Shane, sur Patreon – Nos membres Patreon ont la priorité pour poser des questions à nos invités aussi – Demande en regardant le Tic-Tac : Avez-vous eu l’impression que l’objet était mécanique ou organique ?

Alex Anne Dietrich : C’est une bonne question et je ne peux pas dire…

Ryan Sprague : Oui, c’est juste…

Alex Anne Dietrich : On ne sait pas ce que c’était, et euh ouais, ce serait irresponsable de ma part de suggérer quoi que ce soit.

Ryan Sprague : C’est juste ouais, et je m’excuse d’avance vous allez probablement avoir beaucoup de questions de Tic-Tac

Alex Anne Dietrich : Je suis sûr …

Ryan Sprague : on s’attendait à ce que ce soit le cas ici dans un podcast sur les OVNIs, c’est tout à fait logique… Euh voyons voir, Lyle sur YouTube, demande si le « Cap Point » vers lequel le Tic-tac a volé était un point qui avait été utilisé précédemment pendant ces exercices, ce qui suggérerait que l’objet avait surveillé les opérations ? Ou était-ce un nouveau point non utilisé précédemment ? Ce qui suggérerait quelque chose de beaucoup plus inquiétant et extraordinaire ?

Alex Anne Dietrich : A ce moment de l’histoire, et c’est une autre chose où je ne vais pas mener qui que ce soit sur le chemin de la réflexion, je ne sais pas, mais je me demande si l’opérateur radar, le contrôleur, le contrôleur aérien qui nous donnait des vecteurs et nous parlait de ce qu’il voyait pour que nous puissions fusionner (Note de Toledo: Donc rejoindre…) avec le Tic-Tac à l’origine et avoir notre engagement, et ensuite quand nous avons perdu le visuel et que nous avons dit « Quelle est l’image ou ce que vous voyez sur votre radar ? »

Je n’ai pas confirmé cela avec l’opérateur radar, mais je me demande s’ils ont utilisé le Cap Point comme référence parce que nous savions ce que c’était.

Je ne sais pas si c’était exactement au Cap Point, ou si c’était tout près, et s’ils l’utilisent juste comme un marqueur… hum… donc oui, l’histoire du Cap Point prends beaucoup de temps et d’énergie, et c’est quelque chose dont je ne peux pas parler, car je ne sais rien.

Ryan Sprague : Ok, oui, c’est juste. Irish Scientist, j’adore ce nom sur Twitter, demande : « Les pilotes rapportent souvent que les débunkers arrivent à des conclusions basées sur une compréhension incomplète de l’aviation, et de l’armée en général, quels sont leurs plus grandes incompréhensions à cet égard ? »

Alex Anne Dietrich : Leurs plus grosses incompréhensions … hum, je ne suis pas sûr de comprendre.

J’essaye de de supposer que je suis en conversation avec un démystificateur…Hum c’est un de ces cas où il y a beaucoup de bavardages sur le Net, et je ne me laisse pas entraîner dans ces conversations de Tic-tac et ouais, je ne suis pas vraiment sûr de ce que les démystificateurs suggèrent, ou de ce qu’est leurs incompréhensions ou leur manque de compréhensions de la technologie…

C’est difficile. Je veux dire c’est difficile de relayer dans un Tweet, ou dans un court post, ou même dans une conversation rapide sur un podcast, toutes les connaissances techniques et tactiques que vous apprenez dans l’école de vol au cours des années.

Bien, vous avez le primaire, vous avez l’école au sol, l’aviation, l’endoctrinement pré-vol et ensuite vous avez l’entraînement de vol primaire, l’entraînement au vol intermédiaire, l’entraînement au vol avancé, l’escadron de remplacement de la flotte, puis vous êtes dans votre escadron en train de participer à ces missions et à ces déploiements dans le monde réel.

Alors je veux dire que ce sont des années que vous passez aux commandes à obtenir ces connaissances et à comprendre ces tactiques et ces manœuvres, euh donc je ne sais pas ce que les démystificateurs prétendent ou suggèrent exactement mais il me serait difficile de contrer ces points s’ils étaient dignes d’être discutés, parce que nous avons des connaissances tacites et des connaissances explicites.

Explicite c’est ce qui peut être écrit dans un manuel ou une liste de contrôle, tacite c’est ces autres connaissances que vous obtenez par l’expérience, et c’est très difficile à transmettre.

Ryan Sprague : Oui, et je pense que cette question est un excellent exemple du manque de données que les deux parties d’un débat peuvent avoir.

Je sais que beaucoup de gens ne cachent pas leurs scepticismes, leurs questionnements sur l’événement du Tic-Tac. Quelqu’un comme Mick West, par exemple, est un sceptique vers lequel beaucoup de gens se tournent, ou qu’ils détestent, et il est le premier à admettre que tant que nous n’aurons pas suffisamment de données sur cet événement pour que les scientifiques et les analystes puissent l’examiner, nous n’aurons pas de réponses.

Je pense donc que c’est un excellent exemple de ce qui se passe, quelle que soit l’issue du débat, c’est le manque de données qui le fait perdurer, qui fait perdurer l’ignorance, c’est logique ?

Alex Anne Dietrich : Je n’ai aucun intérêt à convaincre Mick West ou n’importe quel démystificateur de ce que nous avons vu ce jour-là en novembre 2004. Sur le moment, j’ai eu un réel sentiment d’urgence, et j’ai voulu convaincre et communiquer avec les gens sur le navire, l’autre équipage aérien de mon escadron, l’équipe de renseignement sur le porte-avions et la chaîne de commandement. Pour moi, mon commandant d’escadron était l’autre pilote de la rencontre, donc le commandant David Fravor.

Mais après ça, vous savez, ce jour-là, ce moment où nous avons ressenti cette vulnérabilité, où nous avons senti que s’il s’agissait d’un adversaire, ils étaient là, en train de perturber notre exercice d’entraînement militaire, juste ici au large de San Diego où vivent tous ces civils, dans un contexte où nous étions en 2004, donc pas si longtemps après les événements du 11 septembre.

Donc nous avions certainement cette sorte de sens qui nous disait « Attention, y a quelque chose ici dans notre ciel, et que nous ne savons pas ce que c’est… ».

En tant que militaires, nous avons été conditionnés à penser Ami ou Ennemi.

Donc Ennemi est notre hypothèse, ou conclusion, quand nous pouvons identifier quelque chose, mais après cette période vous savez, je n’avais plus aucun intérêt à convaincre qui que ce soit de ce que j’ai vu ce jour là.

Ce qui m’intéresse, c’est de donner aux autres la possibilité de normaliser le sujet, de réduire la stigmatisation, de donner aux gens et d’encourager, euh, vous savez, les agences gouvernementales et, les gens qui ont les moyens d’établir ce rapport systématique, euh, que ce soit une application, une chaîne ou un site web, vous savez, d’avoir un moyen pour les autres témoins oculaires de rapporter ce qu’ils voient et de donner un sens à tout ça.

Donc je me fiche de savoir si nous avons découvert, ce que nous avons vu en novembre 2004, et je me fiche certainement que Mick West sache ce que nous avons vu en novembre 2004.

Ça n’a pas d’importance, vous savez c’est 2023, maintenant, et ce qui compte c’est que si quelqu’un voit quelque chose de bizarre, est-ce qu’il sait comment le signaler ?

Est-ce qu’on peut répondre ?

Est-ce qu’on peut réagir avec le niveau approprié, que ce soit des capteurs ou une réponse cinétique ?

D’accord on a arrêté quelques objets récemment, j’ai la pleine foi et la confiance que ces équipes qui ont été déployées ne tiraient pas sur des cibles au hasard, qu’il y avait une identification positive faite et qu’elles ont pris l’action appropriée…

Je tiens donc à ce que, qu’il s’agisse de l’équipage de l’avion, des opérateurs au sol ou des civils, si vous voyez quelque chose, vous soyez en mesure de le dire et que nous ayons un moyen systématique de signaler et de donner un sens à ces choses dans le futur.

Ryan Sprague : Oh c’est une question intéressante, Asm sur Twitter demande si Alex a entendu parler d’un événement similaire au sien, qui n’est pas encore connu publiquement. Est-ce que d’autres pilotes sont venus vous voir et vous ont dit « Oui, nous avons rencontré ces choses aussi » ou comment cela fonctionne, est-ce qu’il y a eu des témoignages d’autres pilotes depuis que vous vous êtes présentée publiquement ?

Alex Anne Dietrich : Encore une fois, vous savez, je ne me considère pas comme une personne qui s’est présentée pour essayer d’évangéliser sur le sujet, mais ce qui est intéressant, c’est que depuis que le reportage de 60 Minutes a été diffusé, au printemps 2021, j’ai été contactée par beaucoup de gens qui m’ont dit : « Je ne suis pas fou, vous ne semblez pas folle et je ne pense pas être fou, mais j’ai eu cette expérience », et « Je ne savais pas où aller avec ça, je ne savais pas avec qui le partager ou comment le rapporter » ou « J’avais peur des stigmates vous savez parce que j’ai un travail sérieux et j’ai peur de ce que les gens penseraient .. » ou « De perdre mon travail » ou « Vous savez je fais partie d’une organisation religieuse et c’est contraire à ce système de foi et je ne voudrais pas que quelqu’un dans ma communauté ou mes voisins sache que je suis une personne avec les OVNI parce qu’il y a cette sorte de stigmate tabou qui y est associé… »

J’ai reçu beaucoup de messages où des gens voulaient juste partager leurs histoires, disant en quelque sorte : « Tu sais, j’ai transporté ça partout, je ne savais pas où le mettre et maintenant, tu sembles être quelqu’un qui pourrait le partager avec moi si je t’en parle.. »

Et c’est parti …

« Oui j’ai vu quelque chose, et maintenant on est ici, il faut qu’on avance, ouais… « 

En 2021, j’ai dit aux gens – Je suppose que c’était l’AATIP à l’époque mais maintenant cela a évolué vers ce bureau Arrow, plus complet – Mais vous savez les points de contact au Pentagone que j’ai, et j’ai dit « Hey je reçois tous ces témoignages, vous savez, certains sont vraiment vieux, mais certains sont relativement récents, qu’est-ce que vous voulez que je fasse avec ça, où voulez-vous que je les mette ? Est ce qu’il y a une feuille Google sur le Net ? Ou quelque chose d’autre que tu veux que je fasse pour les garder pour l’instant… » et c’est pour ça que j’ai été intéressée quand Enigma Labs a dit « On construit cette application et ce mécanisme pour collecter et analyser les rapports ».

J’ai dit « Super, j’ai une pile qui attend pour les mettre dedans »

Ils m’ont montré leur prototype, et j’ai pu leur donner mon avis non seulement sur ma propre expérience, mais aussi sur d’autres que j’ai entendues, et j’ai dit : « OK, vous savez, cette application est très conviviale, l’interface est logique comme toute bonne application, elle est intuitive », mais j’ai ajouté des choses comme « Oh ! Mais il n’y a pas de place pour mettre d’autres détails techniques » ou « Vous avez tous ces détails techniques sur l’objet, mais vous n’avez pas demandé s’il y avait des symptômes physiologiques ou si vous entendiez des parasites à la radio, des bourdonnements d’oreilles ou des nausées »

J’ai donc pu leur donner un retour d’information, parce qu’aucun d’entre eux n’est vraiment un spécialiste des OVNIs, un expérimentateur ou un témoin oculaire. Je pense que cela les a aidés à développer l’outil, et je n’ai pu le faire que parce que d’autres personnes ont partagé ces rencontres avec moi.

Et oui vous savez j’ai eu un scientifique de haut niveau qui travaille dans la science de l’atmosphère, la météorologie, qui m’a dit que quand ils étaient en post-doctorat très tôt dans leurs carrières, ils ont rencontré quelque chose d’étrange et n’ont pas eu d’explication pour cela, et il y avait d’autres témoins oculaires, ils étaient avec un groupe de personnes, et cette chose est arrivée, et ils ont dit « Vous savez c’est pourquoi nous faisons de la science. J’ai un doctorat, je suis à ce grand niveau dans cette grande institution… Et, euh, j’ai vu un OVNI »

C’est pourquoi nous continuons à étudier et à collecter des informations et à essayer de leur donner un sens, parce qu’il y a des choses là-bas que nous ne comprenons pas, et ensuite ils m’ont donné une conférence sur les nuages lenticulaires, car ils ont toujours un tas de demandes de renseignements chaque fois qu’il y a un nuage lenticulaire dans la région, parce que les gens sont « Oh il y a un OVNI » et vous, et vous pouvez dire que vous savez comment ils sont formés, pourquoi ils ressemblent à ça, et que ce n’est pas un vaisseau extra-terrestre…

Et j’ai répondu « Ok, vous êtes très rapide à rejeter les observations d’OVNI des autres comme étant des nuages … »

RIRES

Il y a des gens là-bas, des pilotes, et d’autres que je considérerais comme des témoins crédibles, qui ont des diplômes avancés et une formation approfondie, et qui n’ont aucune raison de faire une farce ou de faire une sorte de… Je ne remets pas en question leurs capacités mentales, mais ils ont vu quelque chose d’étrange, ils ne savent pas où le signaler, ou comment le faire, donc…

Ryan Sprague : C’est juste l’une de nos questions les plus populaires…Iil y a eu beaucoup de débats sur la vidéo du Tic-Tac que Chad Underwood a filmé, et beaucoup de gens voulaient savoir Alex, si tu as déjà vu une autre vidéo, différente que celle qui a été montrée au public, la vidéo que nous avons tous vu depuis des années maintenant. As-tu déjà vu quelque chose de plus long ? Quelque chose de plus clair ? Euh quelque chose dont tu peux parler ?

Alex Anne Dietrich : Donc quand nous sommes revenus de notre mission, cet autre avion a été lancé (Note de Toledo, celui de Chad…), donc nos deux appareils sont revenus, nos deux avions sont revenus avec nos quatre membres d’équipage à bord (Note de Toledo : Donc, le CMD Fravor et son coéquipier, et Alex avec son coéquipier…), et un autre avion a été lancé avec Chad, sur le siège arrière, et son pilote.

Ils ont cherché, trouvé et enregistré les images FLIR que nous pensons être la même chose, le même Tic-Tac que nous avons rencontré, juste un cycle – Et quand je dis cycle, c’est une intervalel de temps sur un porte-avions, nous lançons et récupérons les avions dans des cycles qui sont d’environ une heure, euh, mais il y a un peu de chevauchement… – Donc, nous étions dans le même espace aérien, et dans le même temps relatif, que celui où les gens sur le Princeton voyaient les échos radars – Euh, quand nous avons eu la rencontre visuelle – Et puis Chad et son pilote ont pris et enregistré l’objet sur le FLIR…

Donc, quand ils sont revenus, nous avions débriefé les gens du renseignement, parlé à d’autres personnes de l’escadron, et puis ils ont branché cette cassette dans ce que nous appelons la pile, ces lecteurs de cassettes, et nous nous sommes tous rassemblés autour et nous avons regardé plusieurs fois cette séquence en noir et blanc.

La résolution était beaucoup plus claire que ce que vous voyez maintenant si vous cherchez sur Google la vidéo Tic-Tac, parce que c’était la bande originale, vous savez, c’était cette hum, pas une copie d’une copie d’une copie numérique, donc oui, nous avons regardé ça et nous étions sûrs que ce que nous voyions était ce que nous avions vu visuellement juste un peu plus tôt.

Cela répond-il à votre question ?

Note de Toledo : Ce n’est pas que la copie qui se trouve sur le WEB était moins bonne que la copie originale. C’est juste que le système possède certainement plusieurs formats d’exportation, et que le format choisi par la personne qui a effectué en douce cette opération était de petite taille (Rappel : Nous sommes en 2004…), avec une forte compression, donc avec une perte de qualité prononcée…

Ryan Sprague : Ouais qu’y avait-il d’autres acteurs distinctifs ou quoi que ce soit d’autre de dramatique, qui s’est produit dans la vidéo que vous avez vue, et encore une fois je sais qu’une partie de ceci peut être encore classifié et ainsi de suite, mais quelque chose que nous n’avons pas vu dans le public qui se serait trouvé sur cette vidéo ?

Alex Anne Dietrich : Non. Je veux dire, encore une fois, les gens s’accrochent tellement fort et essayent d’extraire la moindre information de ce clip vidéo, et je ne pense pas que vous allez y trouver autre chose, je pense que vous devez avancer, et dire, comment collecter plus et mieux les données et les informations des rencontres UAP qui ont lieu aujourd’hui, et demain, et la semaine prochaine ?

Et ceci plutôt que d’essayer d’extraire plus d’informations de quelque chose qui s’est passé il y a presque 20 ans…

Ryan Sprague : Oui, allez de l’avant, je pense que c’est la clé ici les gars…Et bien, celle-ci n’est pas vraiment « Aller de l’avant », mais c’est une question que beaucoup de gens se posent aussi.

Alex, les eaux agitées décrites par Fravor, et un possible objet sous l’eau, savez-vous si cela a fait l’objet d’une enquête ?

Nous n’entendons pas beaucoup parler de cet aspect de l’affaire, et des témoignages qui s’y rapportent, avez-vous fait quelque chose à ce sujet ?

Alex Anne Dietrich : Je ne peux pas prétendre que c’est quelque chose que nous avons rapporté en temps réel à la radio, c’est sûr, je veux dire que nous étions tous… En fait, c’est comme ça que j’ai eu un visuel sur le Tic-Tac, parce que quelqu’un a dit « Hé, regardez dans l’eau » et nous avons vu cette eau qui bouillonnaitJ’ai pensé au premier moment que ce que nous devions intercepter s’était écrasé… J’ai eu le cœur brisé, parce que j’ai pensé que nous étions passés de « Allez les chercher » à « Oh, maintenant, nous sommes des commandants en route pour un effort de recherche et de sauvetage ».

Et ensuite le Tic-Tac a traversé devant cette étendue d’eau, et je ne sais pas si je l’aurais repéré autrement, parce qu’il se déplaçait si rapidement, et de façon si erratique, que je ne sais pas si j’aurais eu ce repérage visuel sur le Tic-Tac s’il n’avait pas traversé cette eau tourbillonnante.

Et alors nous sommes allés le chercher à nouveau parce que c’était en quelque sorte notre point d’ancrage, là où nous l’avions rencontré pour la première fois vous savez quand nous avons perdu le visuel, nous avons dit ok regardez en arrière dans l’eau tout est calme nous ne pouvons pas le repérer…

Encore une fois, je ne sais pas s’ils sont liés (Note de Toledo : L’eau bouillonnante et le Tic-tac…), je pense qu’il serait irresponsable de suggérer qu’ils le sont, mais c’était un point de données, c’était quelque chose que nous avons inclus dans notre débriefing avec les gens du renseignement et la chaîne de commandement, et vous savez, les débriefings ultérieurs au Pentagone avec les gens…

C’est certainement un détail intéressant, mais je ne sais pas s’il y a eu un autre suivi systématique ou une enquête.

Encore une fois, j’étais lieutenant junior à l’époque, il y a l’enseigne, et le lieutenant junior, j’étais lieutenant, vous savez, donc j’avais très peu de grade, d’autorité ou quoi que ce soit…

Vous savez, à l’époque, ma conscience de la situation était faible et mon niveau de responsabilité aussi…Lors d’une audition au Congrès, quelqu’un m’a demandé : « Pourquoi n’êtes-vous pas allé sur l’USS Princeton pour faire le suivi avec l’opérateur radar ? »

…Et j’ai dit, « Monsieur, j’étais sur un navire complètement différent dans l’océan Pacifique, vous savez…Je suis sur un navire différent, comment, comment pourrais-je, comment pourrais-je aller sur l’autre navire sans moyen logistique ? »

Et j’étais un lieutenant junior, ce n’était pas mon rôle d’enquêter ou de faire un suivi de cette façon, vous savez.

Oui, j’ai fait un débriefing aux gens du renseignement, un débriefing à la chaîne de commandement, et ensuite ce n’était plus de mon ressort.

Ryan Sprague : Oui, et je pense que beaucoup de gens oublient aussi les réactions d’une seconde que les pilotes traversent, surtout quand ils observent quelque chose qu’ils n’ont jamais vu auparavant. Leurs premières pensées ne sont pas de s’assurer que j’enregistre correctement, de commencer à noter chaque détail de ce qu’ils ressentent. Je ne peux même pas imaginer tout ce qui se passe dans leur esprit, sans parler de l’introduction d’un OVNI dans le paysage et de la gestion de ceci pendant un exercice…

Alex Anne Dietrich : Oui, et j’ai déjà parlé de ça avant, cette rencontre s’est passée pendant une phase administrative du vol, donc on venait de décoller, on faisait notre rendez-vous, et nos vérifications initiales de carburant, et on préparait tout pour se diriger vers le Cap Point, pour ensuite commencer notre exercice militaire, vous savez, pour passer en mode tactique.

Et c’est à ce moment-là que nous allumions nos cassettes, c’est à ce moment-là que nous nous préparions à faire toutes ces choses, et donc le fait que nous ayons été interrompus dans notre flux normal, euh, et que nous étions dans ce mode administratif, vous savez, de décollage, etc… Nous ne pensions pas à enregistrer, et, ça ne faisait pas partie de notre check-list normale, et donc nous avons vraiment, c’est une autre chose…Vous savez, quand je parle de ça et que je plaide pour avoir un canal clair à rapporter et un modèle à suivre c’est de dire  » Hey et ça c’est pour l’application … Les opérateurs radar sur Princeton, si vous voyez des hits bizarres pendant des jours, si ce n’est des semaines, avant que les pilotes aient un visuel, donnez-leurs une information précise sur la mission, …Parce que ce que je veux dire, je crois qu’ils ne s’attendaient à ce que nous voyions quelque chose, je pense qu’ils ont vraiment pensé que c’était juste des parasites errants bizarres dans leur système…

Je pense qu’ils étaient aussi surpris que nous quand nous avons dit « Ah, il y a quelque chose ici » …

Mais vous savez, ça aurait été vraiment, non seulement la chose professionnelle à faire, mais la chose la plus productive à faire, de nous faire un pré-briefing et de nous dire « Hey, on voit des résultats bizarres, ils n’ont pas de sens, mais on va vous envoyer pour avoir un visuel et voir s’il y a quelque chose là… »

Dans ce cas, nous aurions préparé nos jumelles – Nous avons des jumelles – Nous aurions eu nos…Euh, je ne sais pas si les GoPro existaient à ce moment-là, mais les gens avaient des caméras et des équipements personnels, que nous aurions pu attacher à nos casques, et utiliser notre système d’enregistrement dans le chat (Note de Toledo : Elle parle du système de communication intégré dans les avions qui permettent de transmettre des informations en temps réels aux pilotes et aux navires…), nous aurions pris une position beaucoup plus collective, dans une posture de collecte, comme pour faire ces exercices d’entraînements militaire avec ces très grands objectifs tactiques pour lesquels nous avons été en quelque sorte calibrés.

Ryan Sprague : Très bien, ouais, intéressant, deux dernières questions sur le Tic-Tac, je le promets, et nous allons conclure…

Alex, voyons voir ici, le German Dude, sur Twitter demande, à un niveau plus personnel, si cette expérience vous a changé religieusement, spirituellement, vos pensées, vos croyances, et puis, à l’inverse, si vous avez ressenti des effets physiologiques ou émotionnels pendant cet événement, je pense que c’est une question à deux volets…

Alex Anne Dietrich : Non ! Je n’ai pas eu de moment de conversion à Jésus, non, ça ne m’a pas changé, ni ma foi, ni mes croyances. Sur le moment j’étais certainement excitée, j’ai eu des montagnes russes d’émotions durant les quelques minutes de l’événement, tu sais, être guidée pour aller intercepter une chose inconnue, on pensait que c’était peut-être des trafiquants de drogue qui remontaient la côte depuis le Mexique ; tu sais, et il y a eu une sorte d’excitation, du genre « Maintenant on va attraper les méchants », puis mon cœur s’est effondré quand j’ai pensé qu’ils s’étaient écrasés, et ensuite, tu sais, le Tic-Tac qui entre dans la scène à gauche, et, « Wow, qu’est-ce que c’est, tu sais, le choc, l’effroi et la confusion »… et vous savez, j’ai en quelque sorte touché toutes les clés émotionnelles très rapidement, mais ce n’était pas traumatisant, je ne fais pas de cauchemars et je ne revis pas l’expérience…

Vous savez, il y avait une sorte d’effervescence pendant un jour ou deux sur le bateau après, mais nous nous sommes recentrés, et nous étions prêts à nous déployer dans le monde réel, dans les engagements tangibles que nous avions au Moyen-Orient, donc euh oui, c’était vraiment juste une petite erreur sur mon radar… (Note de Toledo : Dans ses pensées…)

Ryan Sprague : Très bien, Chris à The Debrief, veut savoir si voler la tête en bas est aussi cool que cela puisse paraître ?

Alex Anne Dietrich : Oui

(RIRES)

Ryan Sprague : Génial c’est ça je ne pouvais pas demander une meilleure réponse que ça, pas besoin d’élaborer sur ce point…Chris j’espère que cela a répondu à ta question brûlante mon pote…

Alex Anne Dietrich : Vous n’avez pas besoin d’être un pilote de chasse strict pour voler, ou pour voler à l’envers, il y a tellement d’opportunités de sortir et de voler, j’encourage les gens à faire quelques heures de vol, vous n’avez même pas besoin d’obtenir votre licence de pilote privé.

Vous allez à votre aérodrome local, il y a beaucoup d’aéroports municipaux et beaucoup d’aéroclubs, il y a beaucoup de clubs pour les jeunes, les Young Eagles et la Civil Air Patrol.

Et tu sais les Young Eagles et la Civil Air Patrol, ils pourraient avoir besoin de leurs soutiens, même si c’était juste pour sortir et traîner dans les hangars, et faire une soirée cinéma ou quelque chose comme ça.

Nous avons fait des Girl Scouts au Smithsonian Air and Space Museum, ce qui était très amusant.

Nous avons porté une combinaison de vol et parlé aux filles de l’aviation toute la journée, et elles nous ont donné une caisse de biscuits Girl Scout sur le chemin du retour.

Oui, si quelqu’un est intéressé ou curieux ou veut ressentir la joie d’être aéroporté, je vous encourage à le faire.

Ryan Sprague : C’est génial, j’ai eu pas mal de personnes qui m’ont contacté pour me dire que leurs jeunes filles avaient été inspirées par ton histoire, pas seulement par le Tic-Tac, mais aussi par ce que tu as accompli, et c’était super cool à entendre, en plus de tout l’aspect OVNI et de tout ça, donc c’est clair que tu es une vraie inspiration pour beaucoup de gens, et c’est plutôt cool. Une dernière question pour toi.

Euh, qu’est-ce que tu veux dire, quels sont les derniers mots pour la communauté OVNI qui va de l’avant, je veux dire que nous sommes sur le précipice de quelque chose, que nous n’avons jamais vraiment vu aux États-Unis et dans le monde en général quand il s’agit de ce sujet, il est plus au premier plan qu’il ne l’a jamais été auparavant, il est pris plus au sérieux, euh, quelles sont les dernières paroles que tu veux laisser à notre public ?

Oups j’ai perdu votre vidéo non !… Bien sûr, vous êtes là !

Alex Anne Dietrich : Gardez le carré noir pour la dernière question…

Merci pour votre patience et c’est en fait mon conseil. J’ai eu quelques conversations récemment dans l’espace UFO Twitter, vous devez être patients les uns avec les autres, nous devons être patients avec ce processus, nous devons être patients avec le gouvernement, il y a tout ce stress de divulgation maintenant, de demande de publier les vidéos et les données, et tout ça…

J’ai été de ce côté-là, j’ai toujours des contacts et des gens qui travaillent sur cette question au Pentagone, et je vais au panel de la NASA à l’automne, et vous savez, ce sont des gens, ce sont de bons et honnêtes fonctionnaires, vous savez qu’ils ne font pas ça pour l’argent, ils ne sont certainement pas assez payés pour supporter tout le chagrin qu’ils endurent et, ils essaient de travailler dans le cadre de la loi, vous savez, il y a certainement beaucoup de règlements sur ce qui peut être divulgué, et comment ça peut être divulgué, et ensuite ils essaient de travailler dans le cadre de leurs ressources, qu’il s’agisse de main d’œuvre, ou de financement pour les outils et la technologie.

Il y a beaucoup d’impatience, et je pense que Hollywood nous rend un mauvais service, parce que dans tous ces films et séries télévisées, le gouvernement a en quelque sorte des ressources illimitées, avec des Men In Black qui travaillent dans les coulisses sur ce sujet…

Je peux vous dire qu’il s’agit juste de quelques personnes travaillant dans ces bureaux très austères, vous savez, ces bureaux désuets avec des ordinateurs, des pannes, vous savez, et ils essaient, ils essaient, juste de travailler.

Il n’y a pas de conspiration, il n’y a pas une sorte de cabale dans les coulisses, ce sont juste de bonnes personnes honnêtes et travailleuses qui essaient de faire ce qui est juste.

Donc je dirais : Soyez patient ? Soyez patient les uns avec les autres dans cet espace (Les réseaux sociaux…), soyez patient avec les démystificateurs, vous savez je pense qu’ils posent de bonnes questions, et si nous nous engageons dans un dialogue civilisé, nous pouvons tous espérer trouver les réponses que tout le monde cherche.

Ryan Sprague : Absolument et tu sais je ne veux pas dévoiler la fin de ton article, mais ça m’a vraiment parlé tu as dit, « Nous avons à peine goûté au ciel », et ça m’a vraiment marqué, et je pense que c’est tellement vrai, nous en savons si peu sur ce qu’il y a là-haut, et les possibilités sont infinies. Qu’est-ce que c’est ?

Alex Anne Dietrich : Vous savez à quoi ça fait référence ? Da Vinci !

il est arrogant de supposer que nous avons toutes les réponses et que nous comprenons, et ma dernière pensée est qu’il serait vraiment arrogant de supposer que nous avons toutes les réponses ou que nous avons tout compris, et donc, vous savez, soyez patients et humbles, nous devons continuer à être curieux et à poser les bonnes questions, mais aussi, euh, ouverts d’esprit, et écouter autant que nous parlons, ce que nous avons fait avec ce podcast.

Ryan Sprague : donc Alex je dois vous remercier. Nous avons eu un million d’autres questions d’auditeurs, mais il faudra que vous reveniez un jour, et merci d’avoir été si ouverte avec nous ce soir, merci pour votre service, et merci d’être venue sur « Somewhere in the skies ».

THE END

Ce que j’en pense…

Alex Anne Dietrich est une intouchable. Ce qu’elle a vu avec le CMDR Fravor reste inexpliqué, et cet événement ait produit à lui seul en quelque sorte une espèce de nouvelle religion, avec ses marchands du Temple, et aussi ses traîtres, bien qu’il soit difficile de dire avec précision le rôle de tous ces nouveaux disciples.

Il n’en reste que je trouve qu’elle a eu l’intelligence de ne pas s’approprier le sujet, et qu’elle communique d’une manière transparente et honnête.

Le passé ne l’intéresse pas. Elle convaincue d’avoir vue quelque chose d’étrange, et elle veut surtout que des mesures soient prises pour collecter les données de manière efficace.

Elle confirme avoir été auditionnée à de multiples reprises sur ce sujet précis, elle participe en temps que guest dans les séminaires de la NASA, et montre qu’un travail sérieux est en cours.

Je ne sais pas si je dois le répéter : L’administrateur Bill Nelson l’a déjà dit, et plusieurs articles ont été déjà produits par des personnes engagées dans le dossier.

Simplement, les choses avancent extrêmement lentement. Je travaille en quelque sorte pour une administration, et je vois bien que de l’extérieur, des tâches semblants simples cachent en fait des montagnes de travail et de processus intriqués extrêmement difficile à réorganiser.

Un iceberg, mais en pire.

Je ne sais pas si nous sommes visités par des extra-terrestres, mais c’était le témoignage de Alex Anne Dietrich, à prendre comme elle nous l’a livré
A supposer que les ET existent, je suis surtout convaincus que leurs technologies les rends inobservables, et qu’en fait, si nous les voyions quelquefois, c’est simplement cas ils acceptent d’être vus…Alors peut être que le simple fait de s’intéresser à eux les rendra plus visibles ? On peu toujours espérer…