Déclaration de Danny Sheehan – UAP Disclosure Act (MAJ2)

Toledo, le 6 décembre 2023

Note de Toledo : Je ne traite pas ce genre de news habituellement, mais il s’agit d’une demande spéciale par email d’un sympathique lecteur suite à un article paru sur UAPCHECK. Alors je réponds ce qui me semble être rationnel avec ce que j’ai.
Je viens d’inclure à la fin la réaction de O.S.I.R.I.S, qui a eu œuvré avec UapX, et travaille actuellement pour le gouvernement. Il est fiable, il a toutes ses lumières, et la tête sur les épaules. Des qualités devenues très rares…

Le célèbre avocat Daniel Sheehan accuse les sous-traitants du ministère américain de la défense de mettre au point un missile nucléaire imparable sans contrôle du Congrès.

Jusque-là, tout reste encore à peu près de niveau.

Mais où cela se gâte, c’est qu’il prétend cette technologie est basée sur …du matériel extra-terrestre qui a été traité par ingénierie inverse !

https://twitter.com/i/spaces/1ZkKzjzMQMaKv

Selon Daniel Sheehan, cette arme est capable d’atteindre la Russie ou la Chine en moins de deux minutes, est totalement invisible aux radars et peut effectuer des virages à angle droit à plus de 30 000 km/h, soit plus de 25 fois la vitesse du son.

Et il tient cela de …12 sources concordantes.

Selon lui, ces caractéristiques étonnantes sont issues de l’étude d’un « engin non humain« , obtenu par Radiance auprès d’une « autre société aérospatiale ». Le journaliste Ross Coulthart a rapporté il y a quelques semaines que, selon ses sources, une entreprise aérospatiale cherchait à se débarrasser de l’un de ces engins…Je n’ai vraiment compris pourquoi ils voulaient s’en débarrasser…

En tout cas, certains y croient dur comme fer. Comme Grant Cameron :

Tant mieux pour ceux qui y croient. Moi je n’y crois pas.

Je visite le site de Radiance Technology, plus précisément la page parlant des programmes de missiles hypersoniques, elle est ici :

https://www.radiancetech.com/hypersonics/

On y apprend des choses que l’on a déjà sur Wikipédia :

Quelle est la vitesse de l’hypersonique ? En dessus de 5000 km/h

A ces vitesses, les challenges sont nombreux.

Maîtrise thermique : Les vitesses hypersoniques génèrent d’énormes quantités de chaleur à cause du frottement de l’air. Les matériaux et les composants électroniques du missile doivent résister à ces températures extrêmes sans perdre en efficacité.

Contrôle et maniabilité : À des vitesses hypersoniques, le contrôle précis du missile devient plus compliqué. Les systèmes de guidage et de navigation doivent être extrêmement rapides et précis pour permettre des ajustements de trajectoire en temps réel.

Propulsion : Les moteurs hypersoniques, comme les statoréacteurs, doivent fonctionner efficacement dans des conditions extrêmes de vitesse et de température.

Ce système de propulsion est utilisé dans les grandes vitesses, car il a un avantage notable : Il ne possède aucune pièce mobile.

Ce n’est pas une nouveauté : En 1907, le français René Lorin publie dans la revue « l’Aérophile », un article décrivant le principe d’un moteur à réaction sans hélice ni pièces en mouvement. Des applications sont testées dès les années 20.

Toutefois, comme il ne fonctionne pas à basse vitesse, c’est le turboréacteur qui couramment est utilisé.

Le NASA X-43 Scramjet a battu, le 16 novembre 2004, le record mondial de vitesse pour un avion propulsé avec un statoréacteur atmosphérique en atteignant brièvement 10 240 km/h.

Les développements militaires sont moins connus. Mais les Russes travaillent dessus depuis quelques années, et possèdent déjà des modèles semblant opérationnels, comme le Kh-47М2 Kinjal.

Signature radar et furtivité : Réduire la visibilité radar des missiles hypersoniques est un défi, surtout compte tenu de leur vitesse et de la chaleur générée.

C’est même impossible, c’est pourquoi il existe des systèmes de planeur hypersonique qui sont lancés dans l’espace, pour ensuite foncer vers leurs proies en pouvant effectuer des manœuvres à très hautes vitesses.

Ceux-ci sont potentiellement inarrêtables.

C’est cette représentation que vous voyez en haut de la page du site de Radiance, que j’ai copié ici.

Ce que fait Radiance

Selon ce qu’écrit Radiance sur son site, ils ne développent pas directement ces technologies hypersoniques, mais fournissent des frameworks techniques, que ce soit des protocoles de tests et de mesures, des normes techniques, des développements logiciels spécifiques, des modélisations ou des algorithmes d’analyse.

Ils offrent surtout un service de consulting. Ce n’est pas en surveillant leurs immeubles que vous allez voir décoller à 3 heures du matin secrètement le TR3B (qui n’existe pas…) en mode furtif ;>)

L’armée américaine développe aussi son planeur hypersonique, mais c’est Raytheon et Northrop Grumman qui ont été sélectionnés en juin 2022, par la Missile Defense Agency pour développer le Glide Phase Interceptor après que Lockheed Martin ait été disqualifié de la compétition.

(Quant on y pense, c’est très con, eux qui possèdent depuis Roswell la technologie extra-terrestre…Mais bon, voilà, tant pis)

Ce que j’en pense…

Je ne vois donc pas de technologies extra-terrestre ici. Juste la déclaration indiquant un virage à 90 degrés à 30 000 km/h qui me semble un peu exagérée.

Il faut arrêter d’écouter toutes ces déclarations délirantes des interlocuteurs habituels, dont Daniel Sheehan fait partie.

C’est une perte de temps.

Merci de vous référer à mes différentes analyses.

Analyse – James Fox et la divulgation pour 2024

Analyse – Georges Adamski, le Contacté

Analyse – OVNI : Le faible narratif des scientifiques croyants

Analyse – La fin de l’Ufo-Logie

Analyse – Et pourquoi mentiraient-ils ?

Comme le dit Neil deGrasse Tyson, le jour où les extra-terrestres viendront « Nous le saurons tous, ok ? »

Réaction de O.S.I.R.I.S

Note de Toledo : Mon post était plus simple et un peu plus didactique. Son intervention de très haute qualité est plus précise. Choisissez la version qui vous convient, ou les deux, qui sont complémentaires.

Récemment, Danny Sheehan (l’avocat de Lue Elizondo) a prétendu que Radiance Technology possédait un programme de rétro-ingénierie d’OVNI appelé « Prompt Global Strike« . Il aurait ensuite affirmé qu’il s’agissait d’un missile nucléaire capable de voyager à 30 000 KM/H, de tourner à un angle de 90 degrés et d’atteindre la Chine ou la Russie en moins de deux minutes.

Or, ce n’est pas vrai.  Voir le rapport du Congressional Research Service « Conventional Prompt Global Strike and Long-Range Ballistic Missiles : Background and Issues » 

https://sgp.fas.org/crs/nuke/R41464.pdf

De plus, l’affirmation de 30 000 KM/H est tout simplement une bêtise.  Les vitesses HYPERSONIQUES commencent à Mach 5 ou entre 3 800 et 7 600 mph.  À titre de comparaison avec les affirmations de Sheehan, 30 000 KM/H seraient AU-DESSUS des vitesses de Mach 25.  Les deux images ci-jointes montrent également que Radiance Technologies n’est pas répertoriée comme faisant partie de Prompt Global Strike.

« En 2003, le ministère de la défense a spécifiquement identifié une nouvelle mission – Prompt Global Strike (PGS) – qui visait à donner aux États-Unis la capacité de frapper des cibles n’importe où sur Terre avec des armes conventionnelles en une heure à peine, sans dépendre de forces basées à l’avant.

Le ministère de la défense a fait valoir que cette capacité renforcerait les efforts déployés par les États-Unis pour dissuader et vaincre leurs adversaires en leur permettant d’attaquer des cibles de grande valeur ou des « cibles fugaces » qui pourraient n’être visibles que pendant un court laps de temps, rapidement, au début ou pendant un conflit. 

Le ministère de la défense a envisagé un certain nombre de systèmes susceptibles de doter les États-Unis de capacités de frappe à longue portée. Il s’agit notamment de bombardiers, de missiles de croisière, de missiles balistiques et de technologies de propulsion qui associent un propulseur d’appoint à un véhicule de descente hypersonique. Sous l’administration de George W. Bush, les analystes ont commencé à noter que les missiles balistiques à longue portée armés d’ogives conventionnelles constitueraient une arme idéale pour cette mission. Ils ont fait valoir que ces armes, basées aux États-Unis ou sur des sous-marins en mer, pourraient attaquer des cibles dans le monde entier avec un haut degré de précision en peu de temps.

Toutefois, au cours des dernières années de l’administration Bush et des premières années de l’administration Obama, les programmes de la DOD ont commencé à se concentrer sur les véhicules planeurs hypersoniques montés sur des propulseurs d’appoint comme technologie de choix pour cette mission.

En outre, en 2012, le Pentagone a modifié l’objectif du programme, passant de « prompt global strike » à « prompt strike », ce qui a permis au programme d’envisager le déploiement d’un planeur hypersonique sur un missile à portée intermédiaire basé en mer. Le Pentagone mène également des recherches, par l’intermédiaire de la DARPA et de l’armée de l’air, sur des missiles de croisière hypersoniques à plus courte portée, lancés par voie aérienne.

En mai 2003, l’armée de l’air a publié une déclaration officielle sur les besoins de la mission de frappe globale rapide. Cette déclaration indiquait que les États-Unis devaient être en mesure de frapper globalement et rapidement, avec des forces conventionnelles conjointes, des cibles à fort potentiel, qu’ils devaient pouvoir planifier et exécuter ces attaques en quelques minutes ou quelques heures – par opposition aux jours ou aux semaines nécessaires à la planification et à l’exécution avec les forces existantes – et qu’ils devaient pouvoir exécuter ces attaques même s’ils n’avaient pas de présence militaire permanente dans la région où se déroulerait le conflit.

Le général Cartwright et d’autres ont souligné que le remplacement des ogives nucléaires par des ogives conventionnelles dans le plan de guerre américain nécessiterait des améliorations significatives de la précision des missiles balistiques américains à longue portée. Si les missiles pouvaient acheminer leurs charges utiles avec plus de précision vers leurs cibles, alors, pour certaines catégories de cibles, ils pourraient ne pas avoir besoin de la puissance explosive d’une arme nucléaire pour détruire la cible. La marine et l’armée de l’air ont exploré des technologies avancées de guidage et de ciblage, telles que l’utilisation du GPS (système de positionnement global), afin d’améliorer la précision de leurs missiles.

Ces efforts sont en cours depuis plus de vingt ans. Après que le général Cartwright eut demandé une étude lui permettant de déterminer quelle proportion des cibles du plan de guerre américain pourrait être attaquée avec des armes conventionnelles, un analyste de l’industrie a estimé que cette proportion pourrait se situer entre 10 et 30 % des cibles existantes.

Par la suite, cependant, certains analystes et responsables militaires se sont demandés si les États-Unis devaient chercher à remplacer les têtes nucléaires par des têtes conventionnelles dans leur plan de guerre nucléaire. Ils ont fait remarquer que les ogives conventionnelles pourraient ne pas avoir les capacités de dissuasion des ogives nucléaires, même si elles peuvent endommager de nombreuses cibles, parce qu’elles n’ont pas les effets psychologiques associés aux armes nucléaires. Selon le général Kevin Chilton, ancien commandant du STRATCOM, il ne s’agirait pas d’une arme « engendrant la peur, comparée à la menace d’une frappe nucléaire ». Le général Chilton et d’autres analystes considèrent plutôt les missiles balistiques à longue portée armés d’ogives conventionnelles comme une arme « de niche » susceptible d’être utilisée pour attaquer certaines cibles critiques dans des scénarios qui n’auraient pas nécessité l’utilisation d’armes nucléaires. 33 En d’autres termes, au lieu de remplacer les armes nucléaires, une nouvelle capacité de frappe globale rapide élargirait l’éventail des options conventionnelles des États-Unis. Par exemple, le général Chilton a noté, lors d’un témoignage en 2008 devant la sous-commission des forces stratégiques de la commission des forces armées de la Chambre des représentants, que ce type d’arme pourrait « fournir une flèche supplémentaire dans le carquois, si vous voulez, du pays pour faire face aux menaces émergentes, que nous pourrions trouver une application de l’arme nucléaire qui s’autodétruit pour faire face à cette menace ».

L’idée que des systèmes à longue portée armés d’ogives conventionnelles pourraient renforcer la dissuasion est restée évidente dans les discussions sur une capacité potentielle de SGPC pendant l’administration Obama. En février 2012, James Miller, alors sous-secrétaire à la défense pour la politique, a indiqué que des programmes tels que le CPGS pourraient contribuer à renforcer les forces non nucléaires des États-Unis dans le cadre de la dissuasion américaine.

En 2003, l’armée de l’air et la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) ont lancé un programme baptisé FALCON (force application and launch from continental United States) visant à développer un lanceur similaire à un missile balistique et un véhicule de rentrée hypersonique, appelé CAV (Common Aero Vehicle), qui, ensemble, permettraient aux États-Unis de répondre aux exigences de la mission de frappe globale rapide.

L’étude Falcon et le véhicule hypersonique CAV proposé ont servi de base au véhicule technologique hypersonique (HTV). Bien que ce véhicule ait été, dans un premier temps, le principal concurrent d’un planeur hypersonique pour la mission CPGS, il a été mis sur la touche après l’échec de deux essais en 2010 et 2011. Néanmoins, l’armée de l’air a poursuivi le développement d’un véhicule similaire au HTV, désormais connu sous le nom de système Tactical Boost Glide (TBG), qui serait lancé sur une version modifiée du système de missiles tactiques de l’armée de terre (ATacMS) ».

Réaction de Steven Greenstreet

Il n’est jamais très loin non plus…Il s’excite, à juste titre, car Sheehan promettait des infos ultra-secrètes sur les ET contre le paiement de 1000 US$…(Tout compte fait, c’est pas beaucoup payé pour avoir la vérité. Je me demande si je ferai pas une bonne affaire…)

Le New Paradigm Institute de Danny Sheehan a publié une réponse aux critiques selon lesquelles il aurait demandé 1 000 $ aux croyants aux OVNI en échange d’un « accès privilégié à des informations privilégiées » sur les extraterrestres. J’ai révélé il y a 5 jours la levée de fonds douteuse de l’Institut :

Bon, on ne sait pas vraiment ce qui devait être révélé pour 1000 US$. Cela incluait peut être des recherches futurs, je n’en sais rien. Au final: Dépensez votre argent comme vous voulez ;>)