Plaidoyer pour l’étude scientifique des phénomènes aériens non identifiés Conférence AIAA AV21 6 août, 2021

Toledo, le 3 janvier 2022, tous droits réservés.

Introduction

Une conférence sur la sécurité aérienne à l’AIAA avait eu lieu le 6 aout 2021, et un des thèmes était la sécurité aérienne et les UAP. J’en avais un peu parlé ici

http://75.119.140.96/wordpress/les-ufos-conference-aiaa-aviation/

Plusieurs intervenants connus s’étaient exprimés, et j’ai traduit au mieux ici quelques passages.

Le Dr. Ravi Kopparapu, qui a été vu dans une autre de mes traduction

http://75.119.140.96/wordpress//seti-talks-uaps-meritent-ils-une-attention-scientifique/

Le Dr Kevin H. Knuth, dont j’ai déjà parlé ici, actif avec l’UAPx et le SCU:

https://www.uap-blog.com/un-medecin-de-la-cia-atteint-du-syndrome-de-la-havane-dit-quil-etait-incredule-lorsquil-a-souffert-de-ce-quil-enquetait/des-preuves-ovni-decouvertes-par-une-equipe-scientifique/

Et enfin le pilote Rayan Graves, connu pour avoir capturé la vidé connue sous le nom de Gimbal, dont on parle beaucoup, par exemple…

https://www.uap-blog.com/wordpress/chris-lehto-gimbal-sa-version-des-faits/

http://75.119.140.96/wordpress/gimbal-alors-la-soucoupe-elle-tourne-ou-pas/

Je me suis permis d’insérer quelques commentaires au long de la traduction, ils sont facilement visibles…

Traductions

Ed Stanton : Très bien, tout le monde, j’aimerais vous souhaiter la bienvenue à la session spéciale de l’AIAA AV21 intitulée  » advocating for scientific study of unidentified aerial phenomenon technical perspective with focus on aviation safety « .

En passant, nous avons des orateurs provenant d’environnements nationaux et internationaux. Je suis le modérateur de la session, je m’appelle Ed Stanton et j’étais un double A.

Je suis actuellement président émérite du comité d’intégration de la gestion du trafic aérien.

Je suis accompagné aujourd’hui de mon co-président de la session, Vince Schultz, qui est l’actuel président du comité d’intégration de la gestion du trafic aérien et aérospatial, et d’un président du coco, si vous voulez, Nijō Abraham, qui a rejoint l’AIAA et fait partie du comité technique d’ingénierie de la conception.

Allons-y et commençons, tout d’abord c’est le Dr. Ravi Kopparapu, c’est un scientifique planétaire de la NASA Goddard Space Flight Center et scientifique en chef du seller’s exoplanet environment collaboration sec à la NASA Goddard.

Ses recherches portent sur l’habitabilité des planètes extrasolaires, la modélisation et la caractérisation de l’atmosphère et l’identification des signatures techniques. En 2020 il a reçu la médaille de la NASA pour réalisation scientifique exceptionnelle.

Ravi si vous voulez bien commencer s’il vous plaît ?

Ravi Kopparapu : Merci Ed j’aimerais remercier les organisateurs Nijō Ed et Vincent et aussi Carmela pour avoir organisé cette session et j’espère que ce sera une session stimulante.

Comme je l’ai dit mon nom est Ravi Kopparapu, je suis un scientifique planétaire à la NASA j’ai été formé en tant que physicien et mon intérêt principal de recherche dans l’étude des atmosphères des planètes, c’est la première fois que je participe à une conférence de l’aéronautique et de l’espace et je vous remercie tous d’avoir pris le temps d’assister à cette session.

Mon objectif principal est de souligner la nécessité d’étudier scientifiquement les phénomènes aériens non identifiés ou UAP. J’espère qu’après cette session, il y aura un élan vers une étude scientifique des UAP.

Prochaine diapositive s’il vous plaît, merci.

Avant de continuer, je veux définir ce qu’est un UAP et parce que je vais utiliser ce terme plusieurs fois, il serait bon de dire ce que c’est.

Il ne semble pas y avoir de définition universelle que je connaisse et il y en a certainement d’autres pour définir les UAP.

J’utiliserai cette définition dans cet exposé pour couvrir largement la classe de phénomènes, donc ce serait une classe de phénomènes observés dans l’atmosphère terrestre qui ne peuvent pas être immédiatement reconnus comme des phénomènes ou des objets physiques connus.

Nous pourrons discuter dans la session de questions et réponses concernant les mérites et les défauts de cette définition si nécessaire, ou si quelqu’un le demande.

La diapositive suivante s’il vous plaît.

Donc pour commencer, à la fin du mois de juin le bureau du directeur du renseignement national a publié une évaluation préliminaire sur les UAP pour les commissions du renseignement et des services armés du congrès, après qu’un groupe de travail sur les UAP ait été créé l’année dernière par le pentagone

Ce groupe de travail a été créé à cause de rapports posant des problèmes de sécurité des vols pour le personnel de la marine américaine. Vous avez peut-être ou pas entendu parler de ces rapports qui ont commencé à apparaître en 2017 lorsque les principaux journaux ont commencé à publier des récits de pilotes de notre marine rencontrant des UAP, et le lieutenant Ryan Graves, qui va bientôt parler, aura peut-être plus à dire à ce sujet, donc cet exposé fera référence au rapport et sera également lié à certains des phénomènes d’un point de vue historique au cours des dernières décennies que je vais très brièvement passer en revue.

Ce que j’ai trouvé très intéressant dans le rapport lui-même, c’est que le langage et le ton du rapport correspondent à la façon dont nous, scientifiques, écrivons nos résultats dans les publications scientifiques.

Il était agnostique et présentait simplement ce qui est connu concernant les phénomènes observés ou les données, il n’y avait pas de spéculation, mais j’ai souligné quelques points.

Le premier est que les objets semblaient être physiques, captés par de de multiples capteurs, le rapport ne précise pas quel type de capteurs ils ont et ce que sont ces lectures, peut-être des anomalies de capteur et quel type de ces anomalies sont-elles ? Dans ce cas il serait vraiment bon et utile d’éliminer les faux positifs afin que nous sachions qu’il y a quelque chose, un objet réel, ou c’est juste une mesure de lecture par l’instrument.

Le rapport mentionne également qu’il y a probablement plusieurs types d’UAP, ce qui signifie qu’il n’y a probablement pas une seule explication basée sur les apparences et les comportements qu’ils ont observé, donc il n’est peut-être pas possible d’avoir une seule explication pour expliquer toutes les classes de phénomènes d’UAP, d’où ma définition.

Diapositive suivante s’il vous plaît.

Donc il y a quelques modèles qui peuvent émerger selon le rapport, et certains d’entre eux sont intéressants, ils semblent y avoir au moins ceux que j’ai mis en évidence ici.

Dans certains incidents les UAP semblent montrer une vitesse et une manœuvrabilité considérable sans systèmes apparent de propulsion, et dans certains cas, ils sont connus pour avoir des émissions de radiofréquences également.

Ces observations, ou du moins ces caractéristiques, semblent avoir été observées lors d’enquêtes antérieures sur les UAP dans les années 50 et 60 lorsqu’ils ont été étudiés scientifiquement.

Il y a un aspect qu’ils ont mentionné dans ce rapport qui s’appelle la gestion de la signature.

J’ai vraiment essayé de comprendre ce que cela signifiait et je pense que c’est probablement le cas, c’est qu’il y a une signature particulière que les UAP pourraient présenter – Ce qui n’est que ma supposition à ce stade – Au-delà de tout ce qu’ils ont écrit dans ce rapport.

Donc nous devons revenir à ces caractéristiques observées dans ce rapport, parce qu’elles seront utiles pour comparer avec les études historiques des UAP.

Pouvons-nous passer à la diapositive suivante s’il vous plaît ?

Le rapport conclu, enfin suggère, que nous devons collecter plus de données, et aussi consulter les données historiques enregistrées dans nos systèmes pour mieux comprendre les particularités des signatures.

Le point critique ici que je souhaite que tout le monde se souvienne, est que la collecte de données est essentielle pour faire des progrès dans les sciences, en collectant ces données et en les partageant, de sorte que nous pouvons vérifier les faux positifs, nous pouvons en vérifier la validité et ainsi de suite, et donc des données supplémentaires sont nécessaires pour connaître et comprendre la nature des UAP, et j’espère que cette session serait un bon premier pas dans cette direction.

Pouvons-nous passer à la diapositive suivante s’il vous plaît ?

Super merci, donc j’ai mentionné brièvement dans mes diapositives précédentes que certains UAP semblent présenter des caractéristiques observées similaires décrites dans des enquêtes antérieures, dans les années 50 et 60, et ceci est une capture d’écran, ou au moins une image, d’une présentation faite par le professeur James Mc Donald, un scientifique atmosphérique de l’université d’Arizona.

Il avait présenté ceci à la réunion de l’AAS, l’Association Américaine pour l’Avancement des Sciences, et pour scientifiquement analyser certains cas d’UAP décrits dans le rapport Condon, et le professeur Mc Donald était un membre de l’Académie Nationale des Sciences et un scientifique atmosphérique bien connu, et il avait un intérêt pour ce phénomène UAP.

Il avait parcouru certains des cas et a essayé de les analyser en utilisant la méthodologie scientifique, et à mon avis c’est l’un des meilleurs documents scientifiquement étudiés ou écrits sur les enquêtes UAP, de mon expérience scientifique.

La manière dont le rapport a été écrit, c’est plus comme un rapport technique, une publication, donc j’ai pu me pencher un peu plus sur sa manière de procéder, et essayer de passer par les étapes que le professeur Mc Donald a traversé ici.

Diapositive huit s’il vous plaît…

Donc il y avait quatre cas mentionnés dans ce rapport, l’un d’entre eux était le RB-47, le cas de l’avion près de la région de la côte du golfe du Mexique (?) en 1957, un sous-comité de l’AIA avait étudié ceci et a fait un rapport à ce sujet en 1971, qui était peu concluant sur ce qui s’était passé dans ce cas particulier. Il y avait quelques questions qui étaient restées sans réponses.

Dans les trois autres cas aussi le professeur James Mc Donald a mentionné dans le rapport un comportement similaire avec ce que nous avons le rapport mentionné par l’ODNI et donc il semble y avoir une certaine similitude en termes de modèle et aussi les caractéristiques observées des objets, ou des phénomènes que nous voyons dans le rapport de James McDonald.

On peut passer à la diapositive suivante …

Donc il y a eu des questions sur ce que nous pouvons apprendre de ces anciens cas et pourquoi ne pas se concentrer sur les nouveaux, et en particulier ce que nous pouvons apprendre de ce document particulier que je montrais des documents de James McDonald. Diapo suivante s’il vous plait …

Bien donc une des premières choses que l’on peut dire c’est que l’étude scientifique des UAP n’est pas nouvelle et il y a eu une discussion ouverte entre les scientifiques sur la nature même, s’ils sont mal identifiés ou non, et ce n’était pas stigmatisé, donc il y avait un libre processus de pensée et d’échange d’idées sur ce phénomène et comment les données peuvent être collectées.

Des scientifiques comme Carl Sagan et le professeur Mc Donald, Alan Hynek, ont organisés des conférences et ont parlé de ce sujet ouvertement et c’était une opportunité bienvenue, c’est comme ça qu’on fait dans les conférences scientifiques, c’est comme ça qu’on partage les idées dans les sciences, c’est comme ça qu’est la raison pour laquelle nous sommes ici en ce moment en tant qu’espèce technologique, parce que nous avons fait des progrès, nous avons suivi la méthode scientifique et c’est ainsi que nous progressons, et si nous voulons comprendre le monde qui nous entoure nous devons avoir ce genre d’approche pour comprendre les UAP.

Nous pouvons être amener à trouver qu’il n’y a rien, ou trouver qu’il y a quelque chose, mais au moins l’approche la méthodologie scientifique est ce que nous devons faire, avec le partage des données est ce que nous devons faire.

Le document « Science in Default SiD » est l’un des meilleurs rapports d’enquête sur ce sujet et il utilise les mêmes méthodes scientifiques, la même rigueur et l’approche que nous, les scientifiques traditionnels ; j’ai envoyé ce document à certains de mes collègues et même s’ils le lisent, la méthodologie est similaire et la chose importante ici, est qu’il n’y a pas eu d’invocation de physique exotique lors de la rédaction de ce document, l’analyse était purement basée sur les caractères de l’observateur par les pilotes respectifs.

Dans ce document je relève que les objets manœuvraient d’une manière similaire avec les cas actuels, comme indiqué dans le rapport de l’ODNI.

La prochaine diapo s’il vous plaît …

Pour illustrer comment on peut faire un peu d’analyse scientifique, je vais prendre quelques cas rapportés où des avions semblent être descendus d’une haute altitude au niveau de la mer en un temps très rapide.

Je tiens à préciser qu’il ne s’agit en aucun cas d’une analyse basée sur des données observées ou collectées et si nous passons à la diapositive suivante…

…J’expliquerai quelles sont les hypothèses que nous voulons vérifier.

Ce ne sont pas des anomalies radar, si cette observation provient du radar je vais également supposer que l’observation est précise, et que cette observation est observée visuellement, ce qui signifie que la hauteur à laquelle ces choses ont été observées et la façon dont elles sont descendues et le temps qui s’est écoulé pendant cette descente est cohérent avec ce qui s’est réellement passé.

Aucunes autres données ne sont disponibles que les rapports des médias sur ce sujet, donc prenez-les avec précaution, mais le but de cet exercice est de montrer que nous pouvons utiliser les aspects physiques que nous vous nous avons appris dans ces observations et dériver certaines caractéristiques de ces UAP. Maintenant quelles sont-elles ?

… Si vous allez à la diapositive suivante…

Donc parce les rapports indiquent qu’ils sont descendus rapidement de plusieurs milliers de pieds jusqu’au niveau de la mer, nous pouvons estimer quel pourrait être le possible temps de descente de ces objets lorsqu’ils tombent sous l’influence de la gravité, dans un environnement où la force de traînée atmosphérique agit comme une résistance.

Ce sont des phénomènes aériens, donc nous pouvons supposer différentes formes et leurs coefficients de traînée pour voir comment les choses se passent, en termes de

« Combien de temps il faudrait pour un objet normal que nous connaissons bien avec ces différentes formes pour descendre d’une telle hauteur ? »

J’ai entendu dire qu’ils n’étaient peut-être pas aussi hauts que ce qui est indiqué dans les journaux, mais vous verrez bientôt que ça n’a pas d’importance, même s’ils sont deux fois moins hauts que les hauteurs indiquées dans les journaux.

La diapositive suivante…

RESUME : Les objets tombent beaucoup trop rapidement par rapport aux lois de la physiques. Ils devraient émettre également des rayonnements infrarouges très importants lors d’une telle descente, qui demanderait une énergie extrêmement conséquente.

Ed Stanton : Juste à l’heure Ravi merci.

 Le prochain euh conférencier est le Dr Kevin H. Knuth, il est à la chaire associée de physique, et il est l’éditeur en chef du journal Entropy.

Il a également servi comme chercheur scientifique dans la division des systèmes d’intelligence au centre de recherche AMES de la NASA, ses domaines de recherche sont la mécanique quantique et la pertinence de l’entropie maximale et une analyse bayésienne des données de haute qualité.

(Note : Il collabore aussi avec UAPx)

Kevin Knuth : Merci beaucoup pour. Je m’appelle Kevin Knuth et j’ai fait ce travail avec mon collègue, le professeur Matthew SZYDAGIS, également de Suny Albany, et David Mason, un ingénieur avec qui nous travaillons sur le projet UAPx.

Le travail d’analyse des données de l’expédition UAPx sont en cours, un groupe formé par Kevin Day, qui était sur le USS Princeton en 2004 pendant les rencontres du Nimitz, c’est lui qui traquait ces choses sur le radar, donc on a une bonne équipe de gens de la marine et de l’armée de l’air avec des physiciens, et on a été actif dans la collecte de données. Diapo suivante s’il vous plait …

On a tous pris connaissance du programme AATIP, le programme d’identification des menaces aérospatiales avancées, qui a été géré par l’agence de renseignement de la défense en 2017, révélé dans l’article du New York Times.

L’un des résultats utiles de ce programme est la liste des cinq observables que nous avons…

1) Portance positive

2) Accélération soudaine – Ou ils l’appellent accélération instantanée, j’en parlerai dans un moment

3) Vitesse hypersonique sans signatures

4) Voyage Trans médium

5) Faible observabilité ou occultation …

Donc cet exposé va se concentrer sur ces cinq observables, ainsi que d’autres caractéristiques physiques que nous avons observées. Diapositive suivante s’il vous plaît …

Donc je voudrais renforcer la compréhension du fait que la grande majorité des aéronefs non identifiés sont des erreurs d’identification de phénomènes astronomiques et atmosphériques, ou d’aéronefs conventionnels, et une autre grande proportion de canulars, qui n’est pas contestée ici, il n’y a vraiment qu’environ trois pour cent des aéronefs non identifiés signalés qui présentent un intérêt, et un sous-ensemble d’entre eux semblent être des aéronefs non identifiés anormaux et ce sont ceux qui nous intéressent particulièrement.

Diapositive suivante …

Voici donc un exemple d’erreur d’identité, il s’agit d’une photographie prise à l’extérieur de la ville de Vancouver, et l’objet volant sur la photographie n’a pas été vu par le photographe, c’est très typique quand cela se produit, et il n’a été vu que plus tard.

Il peut être identifié comme étant une mouette si vous l’agrandissez et le comparez à d’autres mouettes.

Je l’ai reconnu tout de suite, parce que je suis un observateur d’oiseaux depuis toujours, donc pour moi c’était évident, mais ce n’est pas le cas de tout le monde.

Diapo suivante s’il vous plaît…

Aussi certaines images sont altérées, voici une image d’un prétendu UAP de forme triangulaire ou en forme de boomerang, mais en tant qu’astronome, j’ai reconnu immédiatement que les étoiles ne sont pas réelles, et vous pouvez alors émettre des hypothèses sur ce qui pourrait ne pas être réel dans cette image, donc nous n’avons pas besoin d’entrer dans les détails…

Diapo suivante s’il vous plaît…

Donc certains UAP ont été partiellement identifiés, et je vais utiliser cette phrase partiellement identifié comme des vaisseaux structurés.

Cela signifie que nous avons des descriptions de l’objet, parfois détaillées, mais nous n’avons pas de cadre de référence avec lequel les comparer. Ce sont les cas qui nous intéressent le plus.

Diapo suivante.

Je vais maintenant aborder les cinq observables, et les autres observables physiques en examinant quelques exemples.

Diapo suivante.

Vous avez donc cet objet qui a survolé l’aérodrome d’Aguadilla, puis s’est dirigé vers l’océan et a fini par entrer dans l’eau. La taille de l’objet a été estimée après une analyse effectuée par des gens de la SCU, la coalition scientifique pour les études sur les UAP, et vous entendrez Peter parler d’un autre cas, l’objet était petit, en forme de ballon de football.

Il n’y a pas de surface de contrôle ou de portance apparente, on ne sait pas comment la portance a été générée dans ce cas, et on ne sait pas comment l’objet est propulsé.

De plus il n’y a pas de signature thermique sur cet objet ou d’échappements de gaz chaud.

Des objets comme cet UAP ont été observés comme étant capables de voler, ou de faire du vol stationnaire, pendant de longues périodes.

Lorsqu’ils sont poursuivis par des avions à réaction, il y a de nombreux exemples où ils sont tombés en manque de carburant et ont dû revenir et faire le plein, ou remplacer l’avion de poursuite par un autre.

Deux cas bien connus sont les UFO de 1952 au-dessus de Washington DC, et de 1956 au-dessus de Lakenheath.

Ok passez à la diapositive suivante merci …

Note : L’article cité sur la dia est téléchargeable en libre-service ici :

https://www.mdpi.com/1099-4300/21/10/939

Les accélérations que nous avons estimées dans ces cas vont de 70g à plus de 5000g.

Maintenant le cas que j’ai illustré à droite est celui dont parlait Reali dans le Washington Post, malheureusement les journaux ont un peu mélangé les chiffres, les objets étaient des objets en forme de tic-tac qui se déplaçaient horizontalement à environ 120 nœuds, et tombaient soudainement d’environ 28 000 pieds à 50 pieds au-dessus du niveau de la mer, il y a eu plusieurs cas où cela s’est produit, en un temps de l’ordre de 0,78 seconde.

Donc si vous traitez cela comme si vous vouliez estimer l’accélération minimale pour y arriver, vous accélérez sur la moitié du trajet, et ensuite vous décélérez de la même manière sur l’autre moitié du trajet, et cela vous permet d’estimer l’accélération minimale observée ici.

Dans ce cas, vous pouvez voir sur cet histogramme que nous avons pris en compte les incertitudes, la hauteur était de 28 000 pieds, plus ou moins 300 pieds, et nous avons mis une certaine incertitude dans le temps aussi, nous avons donc une distribution – Et vous pouvez regarder l’article de recherche pour obtenir plus de détails à ce sujet – Soit environ 1000g.

Comme je suis sûr que vous le savez tous, c’est absolument insensé donc ce qui se passe ici est vraiment anormal.

Très bien, diapositive suivante s’il vous plaît …

Donc une autre caractéristique, l’un des cinq observables, est la vitesse hypersonique sans signatures, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de bangs soniques, il n’y a pas de perturbations aériennes que l’on pourrait attendre de vitesses hypersoniques.

Des OVNIs ont été suivis à des vitesses hypersoniques et des vitesses hyperspatiales aussi élevées que mach 55, soit environ 40’000 à 50’000 miles par heure, rapportées par Hermann Oberth, le pionnier de la fusée, dans une conférence qu’il a donnée sur les OVNIs en 1954.

En estimant ce cas, nous avons trouvé que si vous accélérez à 5000 g vers le bas et décélérez de 5000 g à mi-chemin, vous voyagez à environ 46 000 miles par heure, max 60.

C’est de l’ordre de la vitesse de la sonde New Horizons qui est passée devant Pluton, il y a six ans, je suppose, alors on peut se demander pourquoi les gens émettent l’hypothèse que ces choses sont des vaisseaux spatiaux, et la réponse est assez simple, ces choses se déplacent aussi vite que les vaisseaux spatiaux, et ces objets tic-tac devaient se déplacer au moins à cette vitesse pour être capable d’effectuer les manœuvres que nous voyons.

Maintenant ce qui est encore plus choquant, c’est qu’il n’y a pas de dépôt d’énergie quand ces choses décélèrent ou s’arrêtent.

Donc dans cette manœuvre de chute, nous avons supposé que l’objet avait une masse de mille kilogrammes, juste pour sortir quelques chiffres, c’est à peu près la même taille qu’un FA/18, qui fait environ 15 000 kilogrammes, donc on a pensé qu’on allait faire un ordre de grandeur inférieur à ça, et en effectuant cette manœuvre, la quantité d’énergie qui aurait été nécessaire aurait été de l’ordre de quatre puissance dix joules, donc c’est équivalent à 100 tonnes de TNT, ou encore équivalent à faire exploser 250 missiles de croisière tomahawk simultanément.

Il y aurait dû y avoir une énorme explosion quand cette chose s’est arrêtée à la surface de la mer, et cela n’a pas été observé.

Oberth a écrit que « Leurs vitesses sont parfois très élevées, 19 kilomètres par seconde ont été mesuré avec des instruments RADAR, une vitesse de si élevées qu’aucun homme ne pourrait les supporter, il serait pressé contre le mur et meurtri, je dirais que ce serait pire que cela.

La précision de telles mesures a été mise en doute, et s’il n’y avait que trois ou quatre mesures, je n’y répondrais pas et j’en attendrais d’autres, mais il existe plus de 50 mesures de ce type fournies par les appareils radars de l’armée de l’air et de la marine américaine, qui sont utilisés dans tous les avions de chasse, et qui ne peuvent pas être si inexacts que cela. »

Note de Toledo : J’ai retrouvé le document cité, mais je ne sais pas s’il est authentique… J’ai un très gros problème avec certaines déclarations…En effet, je doute qu’en 1954 il existait un RADAR opérationnel qui était capable de détecter un objet volant à 19 KM par seconde, soit 68’400 km/h. Le AN/GSS-1 n’avait en tout cas pas cette capacité, et le Sputnik 1 n ‘a été lancé qu’en 1957 à une altitude maximum de 1000 km. Et encore à cette époque on le détectait en écoutant son signal radio sur 20 et 40 MHZ, et on mesurait sa vitesse par le décalage Doppler. Aucun RADAR à ma connaissance ne pouvait suivre cet objet. Les RADARS avec une telle capacité ne sont arrivés que vers la fin des années 60.

Vous voyez l’idée donc, c’est tiré de la conférence d’Herman Oberth en 1954, et c’est une honte qu’il y a 60 ans que nous en sachions autant, et que 60 ans plus tard nous n’ayons pas été capables d’étudier ces choses, c’est 60 ans de recherche perdus.

Diapositive suivante s’il vous plaît …

Voyage Trans medium : Les UAP peuvent voyager sans effort dans de multiples environnements, de l’air à l’eau, comme vous pouvez le voir illustré ici dans la vidéo en haut à droite, c’est le cas de l’objet d’Aguadilla, Puerto Rico.

Après qu’il se soit dirigé vers la mer, et vous pouvez regarder, l’objet va réellement voyager sous l’eau, le graphique ci-dessous est tiré du rapport produit par la SCU, la Coalition Scientifique pour les études UAP, et il montre que l’objet entre dans l’eau à environ 110 miles à l’heure, et une fois immergé, il se déplace à environ 100 miles à l’heure, ce sont leurs estimations, donc ensuite il continue à travers l’eau à environ 85 miles à l’heure, sans diminution de vitesse marquante lorsque cet objet entre dans l’eau.

Note de Toledo : Cette affaire sent le soufre au plus haut point. Mick West et Metabunk ont refait des modèles de calculs, et selon eux il s’agit très probablement de lanternes de mariage lancées depuis une plage proche, et la direction de l’objet correspond aux vents de cette journée précisément…Le passage de l’objet sous l’eau serait sans doute lui un effet de pixélisation…

Un très bon développement ici…https://www.metabunk.org/threads/aguadilla-infrared-footage-of-ufos-probably-hot-air-wedding-lanterns.8952/

Retour à la conférence…

J’ai mentionné l’espace et le vide… Le chef RADAR principal Kevin Day sur le USS Princeton a dit que les opérateurs radar affectés aux suivis des missiles balistiques intercontinentaux venant de l’espace (Note de Toledo : Le RADAR Spy One a cette capacité…) avaient suivi ces UAP venant de l’orbite basse terrestre, avant qu’ils n’atteignent les 80 000 pieds, où son radar était capable de les capter.

Note de Toledo : Il y a plusieurs sections d’opérateurs RADARS sur les vaisseaux équipés du Spy One, et ces équipes ont des niveaux de classifications différentes, qui ne communiquent pas entre elles. L’équipe s’occupant des objets balistiques travaille dans leurs propres silos de renseignement et de commandement. Je sais que cela peut paraitre étrange, mais c’est ainsi, ils ont leurs propres processus de chaine de commandement qui est adaptée à ce type de menaces…

Alors aucun de ces opérateurs radar ne s’est présenté pour parler de ce qu’ils ont observé, alors j’ai mis ça en rouge, et ensuite j’ai posé la question, ces choses qui se déplacent entre l’eau et l’air, et il y a une poignée de cas où des gens prétendent avoir observé cela, mais rien de concret.

Diapo suivante s’il vous plaît …

Faible observabilité ou occultation, voici donc le même objet à Aguadilla, et vous le regardez voler au-dessus de la ville ici, il change radicalement de taille et disparaît presque à certains endroits, donc on ne sait pas exactement ce qui se passe, mais on observe les UAP faire cela.

Parfois cette activité semble être intentionnelle, comme s’ils essayaient de se cacher, et parfois cela semble simplement se produire.

Diapo suivante s’il vous plaît…

Un autre effet est une gaine de plasma, les UFO ou les UAP sont parfois entourés de ce qui semble être une gaine de plasma incandescent autour de l’objet, c’est souvent une source de la lumière émise par ces objets.

Le plasma et la chaleur ont tendance à rendre les images floues, et donc très souvent les images des UAP sont floues, tout le monde n’est pas un grand photographe et n’est pas capable de photographier dans des conditions stressantes comme celle-ci.

Donc ici, en haut à droite, j’ai une image de la vidéo de l’US Navy gimbal et vous pouvez voir l’objet ici et je le compare à une autre image qui a été prise par Ray Stanford en 1985. Il s’agissait d’un événement à témoins multiples de Corpus Christi, Texas, où plusieurs de ces objets en forme de disque ont été vus se déplaçant dans le ciel et il a filmé cela avec une caméra super 8.

Je tiens à préciser que ces images n’ont pas fait l’objet d’une vérification indépendante et que nous ne les avons pas considérées comme authentiques. Je tiens donc à être clair et honnête à ce sujet, même si j’ai parlé à des personnes qui les ont vues en personne, et Christian Lambright est l’une de ces personnes qui a pu visionner la vidéo ou le film quelques mois seulement après son enregistrement. 

Nous avons trouvé que c’était vraiment intéressant, d’abord parce que cela démontre la gaine de plasma. Vous pouvez voir cette lueur bleue autour de l’objet métallique. La forme de la gaine de plasma est intéressante car elle ressemble beaucoup à ce que l’on voit dans la vidéo du Gimbal.

Une autre caractéristique est que si vous regardez l’image bleue en bas à droite, vous verrez l’objet en forme de cône, c’est donc un disque métallique avec une lueur de plasma bleue autour de lui et autour du point de cette lueur de plasma, vous verrez une fine ligne bleue qui s’en détache vers la droite. J’espère que ça se voit au zoom.

Donc diapositive suivante s’il vous plaît…

L’une des techniques actuellement utilisées pour atteindre des vitesses hypersoniques dans l’air consiste à utiliser un faisceau laser pour créer du plasma devant l’engin. Le plasma crée une onde de choc qui entoure le véhicule, ce qui permet à ce dernier de traverser l’air à des vitesses plus élevées.

C’est une technique qui est en train d’être évaluée.

Diapositive suivante …

C’est ce qui semble se passer ici, et c’est en fait ce que Ray Stanford a prétendu avoir vu. Il a vu le faisceau de plasma sortir de la lueur de plasma autour du disque, puis le disque s’envoler vers le faisceau. Ce qui est intéressant, c’est qu’il note que les disques qu’il a observés, lorsqu’ils sont prêts à voler, s’inclinent et volent vers l’avant, ce qui n’est pas ce à quoi on s’attend.

On s’attendrait à ce qu’ils volent de la manière la plus aérodynamique possible.

Ce qui est intéressant, c’est que Hermann Oberth le mentionne également dans sa présentation de 1954. Il écrit « les disques volent toujours comme si la propulsion agissait perpendiculairement au plan du disque lorsqu’ils sont suspendus au-dessus d’un certain terrain, ils restent horizontaux et lorsqu’ils veulent voler très vite, ils s’inclinent et volent avec le plan dirigé vers l’avant » et ainsi de suite…

Diapositive suivante …

Retour à la faible observabilité, et nous sommes toujours sur la faible observabilité et l’occultation.

En plus de s’estomper et de changer de taille, ces objets semblent souvent se diviser en plusieurs objets. Donc vous pouvez voir dans la séquence d’images que j’ai obtenu de la vidéo de l’Aguadilla en bas, il apparaît que vous avez en fait deux objets. Bien sûr, dans certains cas, cela peut se produire très rapidement, en plusieurs images par seconde, de sorte que l’objet peut sembler flou. Cela contribue également à rendre les photos floues, donc si vous prenez des photos, vous devez le faire à une vitesse très élevée.

Diapositive suivante SVP …

Voici donc un autre exemple d’images multiples où l’objet semble se diviser en deux, et parfois ces images multiples peuvent avoir des orientations différentes ou des vues différentes de l’objet, ce qui peut être un effet subtil ou très spectaculaire comme dans cette vidéo du cas de Porto Rico.

Diapositive suivante SVP …

Parfois, on obtient aussi un volume autour de l’objet, dans lequel l’imagerie de fond apparaît déformée, j’appellerai cela un champ de distorsion, et vous pouvez le voir ici, en particulier lorsque cet objet survole les lignes désignant les places de parking, et la question se pose, vous savez, est-ce une réfraction optique due à un indice de réfraction variable, ou est-ce une distorsion, et un effet de lentille dû à un champ gravitationnel ; ce sont deux hypothèses. On pourrait probablement trouver d’autres hypothèses.

Diapositive suivante SVP …

Un autre effet physique est la basse température. Comme l’a fait remarquer Ravi dans son exposé, on s’attendrait à ce que ces objets génèrent de la chaleur résiduelle, ce qui n’est souvent pas le cas, d’où la surprise.

Il s’agit de la vidéo « Go Fast » et l’objet ne va peut-être pas très vite comme on l’a dit. On l’appelle « go fast » parce qu’il a l’air d’aller vite, et c’est probablement la chose la plus impressionnante de la vidéo, mais ce qui est intéressant, c’est que si vous regardez dans le coin inférieur gauche, vous verrez les lettres BLK en bas, ce qui signifie que les objets chauds sont noirs.

Cet appareil est froid, il est blanc et froid, il est plus froid que la surface de la mer. Nous avons donc un objet froid qui se déplace à la surface de la mer, ce n’est pas une mouette, les mouettes ont le sang chaud, elles sont plus chaudes que la mer. Il s’agit ici d’un objet froid dont on ne sait pas très bien comment il se produit, ce que l’on retrouve souvent dans les vidéos.

Note de Toledo : Un oiseau à cette altitude, soit environ 4000 mètres…Aurait il une signature chaude ou froide, entouré de courant sans doute plus froid que l’eau… ? Attention les caméra FLIR indiquent des contrastes de températures entre les objets, et cela peut être très trompeur… Autre élément important : Un ballon vu par une caméra FLIR peut apparaitre chaud ou froid, indépendamment de la température du gaz qui se trouve à l’intérieur, mais plus en fonction de la réflexion de la température de l’espace qui l’entoure, par son enveloppe. Je me pose juste des questions…

C’est une vidéo que notre ingénieur David Mason a prise. C’est un avion à réaction qui nous survole, c’est chaud.

L’avion à réaction suit un UAP.

Nous l’avons en fait capturé avec deux caméras, donc vous voyez les deux caméras ici, seulement une caméra a capturé l’avion à réaction. Donc l’UAP qui se déplace, a une température d’environ -60° F, donc il est très froid, et il semble avoir une forme de trèfle. 

Il semble y avoir trois objets distincts, il pourrait s’agir de trois objets volant en formation. Donc encore une fois, l’objet brillant est chaud, c’est un avion à réaction …

et l’objet qui le suit est à environ 60 degrés en dessous de zéro.

Diapositive suivante SVP …

Un dernier point très rapide, il y a eu des travaux sur le développement des moteurs de distorsion. Certains travaux théoriques, sur la droite, le diagramme de l’article de Bobrik marqué ici, montre la structure spatio-temporelle autour de leur hypothétique moteur de distorsion et, par coïncidence, il ressemble beaucoup à la vidéo de Gimbal et à l’image de Ray Stanford.

Merci beaucoup pour cet exposé, ces objets sont sincèrement anormaux. Ils sont intéressants, ils présentent de nombreux effets physiques observables, il est possible d’observer ces choses. Notre groupe UAPX les étudie activement et les collecte, et nous sommes actuellement en train d’analyser les données d’un récent voyage que nous avons effectué dans le sud de la Californie pour collecter des données sur ces objets, alors n’hésitez pas à visiter notre site à uapexpedition.org, et si vous vous sentez généreux, nous acceptons les dons, alors merci. 

Q&A

Q : Bonjour Kevin, c’est Chris, rédacteur scientifique en chef de The Debrief, vers la fin de votre présentation, il y avait une vidéo côte à côte d’images infrarouges d’un avion de ligne commercial ou militaire…

A : c’était un avion de ligne.

Q : Quelle était l’origine de cette vidéo ?  

R : David Mason, de notre groupe UAPX, l’a enregistrée depuis son jardin à Renton, dans l’État de Washington. C’est l’une des nombreuses vidéos que nous avons enregistrées à ce jour avec le groupe UAPX. 

Q : Est-il prévu de rendre ces vidéos publiques, Kevin ?  

R : Oui, après que nous les ayons analysées et que nous ayons publié certaines données, nous les rendrons certainement publiques.  

Q : Les ballons peuvent-ils être plus froids que la surface de la mer sur la vidéo « Go Fast » ?

R : C’est une bonne question, je ne suis pas sûr que ce soit raisonnable, mais on peut imaginer que le soleil qui frappe le ballon va chauffer le caoutchouc du ballon et donc l’air à l’intérieur, donc la température ne sera pas inférieure à celle de l’air qui l’entoure. Le ballon ne sera donc pas à une température inférieure à celle de l’air qui l’entoure. Il sera au moins à l’équilibre, les températures seront donc égales et si le soleil le frappe, il sera plus chaud.    

Q : Kevin, je vais vous poser une question, sur le graphique que vous aviez, qui montrait l’objet changeant de forme, c’est peut-être ce que j’appelle une déclaration de l’évidence, mais je vais supposer que l’origine de l’objet qui suivait cet objet est restée à la même distance relative, donc il n’y avait pas d’effet de rapprochement et d’éloignement. Est-ce que cette affirmation est correcte ?  

R : Oui, je pense que c’est correct, sur l’échelle de temps où l’objet change de forme, je pense qu’il a été filmé depuis un hélicoptère qui ne changeait pas radicalement de perspective. C’était suffisamment éloigné.  

Q : Matthew Phelan, je travaille sur un podcast sur ce sujet pour Heart Radio, j’avais une question sur le problème de certaines de ces vitesses et accélérations qui sont, vous savez, essentiellement trop élevées pour être mesurées, j’aimerais entendre plus de vos réflexions sur le seuil, là, vous savez, essentiellement vous avez quelque chose comme un radar, vous savez, qui émet des EMF et reçoit des spectres EMF en retour et dans quelle mesure, comme, quand cela commence-t-il à s’effondrer en termes de nous ne pouvons même plus dire avec certitude que c’est le même objet ? Il pourrait s’agir de deux boules de plasma chauffées produites par une guerre électronique. C’est très hypothétique, je suis désolé.

R : Non, c’est une bonne question, je ne pense pas que ce soit clair à ce stade et beaucoup de ces cas sont très différents. Certains de ces objets que nous avons examinés dans notre article ont été observés par Graham Bethune en 1951, nous avons examiné les accélérations et cet objet avait la forme d’un disque d’environ 300 pieds de diamètre, donc ils sont très différents de ce que l’on pourrait attendre d’une boule de plasma. 

Présentation de Peter Reali

Non traduite…

Présentation de Rayan Graves

Nous arrivons à la deuxième partie des orateurs qui vont mettre l’accent sur les implications de sécurité des UAP, donc c’est mon plaisir de présenter Ryan Graves, qui est lieutenant dans la marine des États Unis et a servi pendant plus de 10 ans, spécifiquement en tant qu’aviateur de la NAVY sur FA/18, et maintenant il est actuellement un investigateur au sein de la recherche et du développement dans l’aérospatiale, la défense et la sécurité.

Et sur ce, je vous cède la parole Ryan, j’ai hâte d’entendre ce que vous avez à dire.

Merci beaucoup de m’avoir reçu c’est génial d’être ici devant vous pour pouvoir avoir cette discussion devant les gens que je connais au moins de l’industrie, et de mon expérience en tant qu’opérateur, et ce sont ceux qui vont être en mesure d’introduire la technologie qui sera la meilleure pour le futur.

Le titre de mon exposé est « Détection persistante d’aéronefs non participants par des aéronefs tactiques de la marine américaine ».

Prochain slide SVP…

Pour ceux qui n’ont pas d’historique j’étais un pilote de FA/18 attaché au groupe VFA-11, les Red Rippers, stationnés à NAS OCCEANA, c’est la base principale de jet de la côte est située à Virginia Beach en virginie.

En tant que pilote de la marine nous nous entraînons quand nous sommes aux Etats-Unis, donc nous ne sommes pas en statut opérationnel, nous ne portons pas nécessairement d’armes, ce que nous faisons c’est suivre notre entraînement pour que quand nous nous déployons nous puissions agir comme une force expéditionnaire.

Mais pour préparer ces déploiements nous opérons dans un certain nombre de zones de travail, l’une d’entre elles étant au large de la côte de Virginia Beach à partir d’environ 10 miles nautiques de la côte.

Il ne s’agit pas d’une zone restreinte, mais d’une zone où nous maintenons le MARSA (Military Authority Assumes Responsibility for Separation of Aircraft).

Dans l’aviation américaine, MARSA désigne la délégation de la responsabilité de la séparation des aéronefs en vol aux autorités militaires par les autorités civiles de contrôle du trafic aérien.

Nous sommes typiquement en communication avec tout le monde qui est là, nous avons une certaine assistance des contrôleurs pour nous avertir si quelqu’un est en train de transiter dans la zone alors qu’il ne devrait pas.

Une considération très importante est que, pendant cette période, nous étions l’un des rares escadrons à avoir l’avion avec un RADAR mis à niveau de l’AN/APG-73 à l’AN/APG-79.

Cela était vraiment un grand changement pour nous de passer du réseau à balayage mécanique au radar actif, donc beaucoup plus de capacités, et pour certains d’entre nous ce n’était pas la première fois qu’ils utilisaient ce radar, car nous l’avions utilisé pendant notre formation.

En plus nous volions souvent avec le AN/ASQ-228, le FLIR, qui est une sorte de globe oculaire où nous pouvons recevoir la vision standard de la caméra ou l’énergie infra-rouge selon le mode dans lequel nous sommes sélectionnés.

Et vraiment comment l’histoire commence c’est au moment d’améliorer le radar, pendant que nous volons dans la zone, où essentiellement nous commençons à capter plus de choses que nous ne le faisions auparavant.

Note de Toledo : Admis donc que les nouvelles détections viennent du fait qu’un nouveau système de RADAR a été mis à disposition des pilotes…

Prochain slide SVP…

D’accord donc une fois qu’on a commencé à voler sur les zones, on a remarqué des contacts radar qui étaient dans les limites de nos zones de travail qui ne semblaient pas respecter les limites de la subdivision de zone, ou même les limites primaires en dehors de l’espace aérien.

Ils ne semblaient pas jouer selon les mêmes règles que nous, beaucoup d’entre eux étaient stationnaires, certains d’entre eux volaient selon des schémas dont on parlera plus tard, et on les voyait vraiment partout où l’on regardait, à 35 000 pieds de la surface, ce qui est notre scan standard où je regarde, c’est l’espace aérien dans lequel on opère typiquement.

Comme je l’ai dit il y avait vraiment deux catégories, les stationnaires, et c’était indiqué par la vitesse relative à la surface de la terre, et puis les non-stationnaires, qui se déplaçaient dans l’espace aérien.

Nous opérions exclusivement au large de la côte est et au-dessus de l’eau, nous les avons remarqués donc un peu par un biais de sélection, mais vous savez, en tournant vers l’ouest ou en opérant au-dessus de la terre, notre radar est devant nous, et nous ne les avons pas vus au-dessus de la terre.

Donc les objets stationnaires étaient un peu particuliers en apparence sur nos capteurs, donc toujours 0.0 mach comme nous l’avons constaté une fois de plus, ils étaient stationnaires au-dessus du sol.

Quels que soient les vents, ils restaient stationnaires contre les vents d’une manière très stable, un aspect de cible indiquant peut-être que l’ordinateur ne savait pas comment le lire, ou peut-être une rotation, alors le cercle bleu avec la ligne qui en sort représente ce que je verrais sur mon système et la ligne droite représente l’aspect de cible du contact, soit l’endroit où il irait.

Note de Toledo : Donc les objets semblaient un peu tourner sur eux-mêmes.

C’est presque comme s’il était en train de se cogner là-haut, ou qu’il y avait une certaine incertitude dans la lecture, donc de cette manière au moins j’étais capable de regarder et de me dire « Oh, c’est une de ces choses particulières là-bas », et c’était une manière de les identifier en les séparant des autres contacts aériens potentiels.

La plupart des contacts aériens ont un aspect de la cible très lisse, et c’est très clair comme vous pouvez vous y attendre.

Prochain slide SVP…

Les comportements non stationnaires sont vraiment définis par la vitesse, donc je les vois typiquement aux alentours de 0.6 mach à 0.8 mach, et ils se déplacent soit en ligne droite, soit en forme de piste de course, et occasionnellement, je les vois descendre, généralement pas très vite, à une vitesse de 1000 à 4000 pieds par minute, c’est une estimation très approximative.

Je n’avais pas l’impression qu’ils descendaient à la dérive, mais ils descendaient à une vitesse normale.

En de rares occasions, nous regardions à l’extérieur, ou du moins je regardais à l’extérieur, et je les voyais dans la gamme supersonique, de 1.1 à 1.2 mach, c’étaient ceux que je voyais typiquement en train de se déplacer vers l’est.

Quand je les observais, il y a une chose qui est assez particulière ici, c’est que je les voyais très rarement accélérer, donc je voyais très rarement un objet qui était stationnaire, et pendant que je le regardais, accélérer à 0.6 ou n’importe quelle vitesse mach 1.

Je vois très rarement cela, et il est important de se rappeler que nous n’étions pas à la recherche de ces choses en particulier, donc nous avons des missions d’entraînement très complexes et des objectifs que nous cherchons à accomplir, et c’était une sorte de considération passagère.

Bien sûr, nous parlerons bientôt des raisons pour lesquelles c’était un problème, mais initialement, nous ne les considérions pas comme un objet physique.

Le fait qu’ils semblaient stationnaires pour la plupart et qu’ils se déplaçaient à des vitesses d’air auxquelles on ne s’attendait pas, et du fait aussi que l’on ne s’attendait pas à ce qu’ils soient là, à n’importe quel moment, était étrange.

Mais avec la mise à jour du radar, notre évaluation initiale était que c’était une sorte de fausse information qui était fournie par le radar.

Nous ne les voyions pas, nous ne les voyions pas sur l’AN/APG-73, nous ne les captions tout simplement pas auparavant.

Cependant sur l’AN/APG-73 on obtenait parfois des lectures anormales, qui pouvaient représenter peut-être certaines conditions atmosphériques que nous connaissions bien, et nous nous attendions à voir une fausse trajectoire ou des réflexions, ou du clutter au sol, donc nous étions habitués à voir des choses comme ça.

Et notre première évaluation initiale était qu’avec le nouveau RADAR AN/APG-79, nous devions avoir certains de ces mêmes problèmes qu’avec l’ancien modèle 73, et peut-être qu’ils allaient être résolus avec des mises à jour logicielles, donc à ce stade encore une fois ce n’était pas vraiment un problème de sécurité pour nous, c’était un point d’intérêt à propos de notre radar.

Diapo suivante s’il vous plaît …

Finalement par hasard un avion s’est approché du contact RADAR pour que la caméra FLIR soit positionnée sur cette partie du ciel, et ils ont capté de l’énergie provenant de ce point, donc la caméra FLIR a été est asservie pour regarder ce qui était désigné par le RADAR.

Note de Toledo : Vous ne cherchez jamais un objet dans le ciel avec une caméra FLIR, car l’angle de vision est beaucoup trop étroit pour pouvoir balayer l’espace ; en fait la caméra FLIR est asservie au RADAR, et c’est lui qui la pilote…

Donc à un moment nous volions vers l’un de ces objets qui apparaissaient sur nos radars, la caméra FLIR l’a fixé, et on a remarqué de l’énergie irradiée dans l’infrarouge qui provenait de ce point du ciel.

Pour moi, c’était comme s’il y avait de l’énergie qui sortait de ce point du ciel, comme si quelqu’un braquait une lampe de poche sur mon capteur, que je ne voyais pas…

Je ne voyais pas l’enveloppe d’un avion, je ne voyais pas les gaz d’échappement, même lorsqu’il se déplaçait, je voyais juste le fait que c’était comme si quelque chose brillait vers moi, une espèce d’énergie, donc oui, et ils sont typiquement froids sur les fréquences infra-rouge, donc je pouvais voir que la température était relativement plus froide que l’environnement, ce qui était surprenant pour nous, donc à ce moment-là ça a vraiment augmenté pour nous, et on a fait comme une pause pendant une seconde.

On s’est dit qu’il y avait très probablement quelque chose de physique à ces endroits dans le ciel, et du coup cela devenait maintenant un gros problème, parce que ces choses étaient dans notre région d’entrainement, les pilotes passaient à côté d’elles sans y penser, et c’est probablement plus une question de chance qu’autre chose que nous n’ayons pas eu un accident en plein vol avant que nous soyons au courant de ces mystérieux objets.

La prochaine diapo s’il vous plaît …

Une fois que le mot est sorti que quelque chose était là, bien sûr des gens ont voulu jeter un coup d’œil, et peu après on a fini par avoir nos yeux dessus, mais cette histoire particulière était purement un hasard.

Il y avait un vol de deux FA/18 dans mon escadron, munis de deux équipages dans chaque avion, pour un total de quatre équipages.

Alors qu’ils volaient vers le point d’entrée dans cette zone, qui est un endroit standard à des altitudes standard, que tous les avions prennent lorsqu’ils entrent ou sortent de la zone, un des objets est apparus vers les deux avions qui étaient séparés par une distance d’environ 30 mètres l’un de l’autre, ainsi l’objet était très probablement situés les environs de 15 mètres d’eux, bien qu’il soit très difficile de mesurer à l’œil la taille et les distances depuis un avion, mais vous savez, quand les pilotes sont revenus dans la salle de débriefings, les pilotes qui l’ont vu étaient dans la salle avec leur équipement, ce qui est atypique, surtout quand on veut l’enlever rapidement.

J’ai demandé ce qu’il se passait, et il a eu un regard très surpris et il m’a dit : « Tu sais, ces choses que l’on voit, j’ai presque touché une », et il l’a décrite comme un cube gris ou sombre à l’intérieur d’une sphère claire dont les coins touchaient l’extérieur.

Image de synthèse crée par le producteur Dave Beaty

Vous savez, je ne sais pas comment on voit une sphère claire dans un contexte donné, donc je ne sais pas ce que cela signifie nécessairement dans la réalité, donc il devait y avoir un moyen de distinguer visuellement cette sphère, ce que ça veut dire je ne sais pas exactement.

Et l’estimation entre 50 et 30 pieds, encore une fois c’est très difficile, surtout quand il s’agit d’une fraction de seconde comme ça.

On a eu bien sûr encore des rencontres visuelles après cela, des gens sont sortis jeter un coup d’œil, mais c’est très difficile de les voir ; on les avait sur le radar, on les avait sur la caméra FLIR de notre système de repérage monté sur le casque, qui envoie toutes ces informations sur notre visière et qui suit aussi les mouvements de notre tête.

Le système nous montre exactement où chercher des objet (d’autres avions…) quand on est connecté avec lui, et on fait ça tout le temps, on s’entraîne, ce n’est pas une chose anormale de visualiser un autre appareil, on le fait tout le temps pour s’entrainer à des combats de type « DogFighters ».

Mais nous avions du mal à voir les objets mystérieux, alors des fois on essayait juste de ralentir, parfois on avait l’impression qu’ils descendaient un peu, ce qui malheureusement réduisait notre capacité à les voir s’ils descendaient sous le ventre de notre avion, ce que certains ont fait, mais nous devons surtout nous assurer que nous ne percutions pas ces choses, alors ont leurs donnait une bonne marge de manœuvre en gardant nos distances….

Prenez ça pour ce que vous voulez en ce qui concerne l’acuité visuelle, mais vous savez, nos systèmes et nos capteurs nous montrent un morceau du ciel… Alors quelle est la différence entre la première situation, où des pilotes ont failli rentrer dedans, et la seconde situation, où il est décrit qu’ils sont difficiles à voir, je ne sais pas mais on pourra parler de ça plus tard.

A ce moment on commençait à s’énerver un peu dans l’escadron, parce que pour nous la première chose que nous pensions était qu’il s’agissait d’un programme de drone classifié, dont nous n’étions pas au courant, et que quelqu’un était en train de faire des tests à ces endroits, ce qui n’était pas un endroit approprié, où des avions volaient avec chaque fois un équipage de deux pilotes.

Prochain slide SVP…

Nous avons soumis un rapport de sécurité, et ensuite un certain nombre de rapports ultérieurs qui sont maintenant dans la sphère publique, et je vais vous laisser lire cette citation de mon commandant à l’époque, qui reconnaît essentiellement le fait que personne ne se soucie probablement cette information, ce qui est le cas.

Alors nous avançons rapidement de quelques mois ici, et nous sortons pour faire notre cycle de préparation pour notre prochain déploiement à bord du USS Roosevelt.

Durant ce cycle de préparation nous nous dirigions vers la côte de Jacksonville, où nous nous entraînions pendant un certain nombre de mois.

Quelques faits saillants ici, nous étions conscients qu’il y avait des opérations de collecte de renseignements étrangers dans notre voisinage, qui sont relativement routinières.

Quand nous sommes arrivés dans la zone d’entrainement, les objets étaient là, donc soit ils étaient déjà là quand nous sommes arrivés, ou alors ils nous ont suivis là, et je n’ai pas de données pour l’une ou l’autre de ces conclusions.

En revenant d’un de nos vols d’entrainement relativement important, peut-être huit avions, j’étais dans une formation de vol avec je crois, trois autres avions.

Quand les missions se terminent, les pilotes commencent à rentrer en fonction de leurs niveaux de fuel dans les réservoirs, c’est typiquement un avion à la fois, nous ne revenons pas tous en même temps.

L’un des avions avec lequel je volais a capté un contact radar et a dévié un peu sur le chemin du retour pour enquêter.

Après avoir atterri ils ont brièvement au débriefing et ont montré la bande dont je parlerai dans une seconde, mais l’image qui a été capturée, ce que vous voyez sur l’écran ici, je vous laisse regarder ça un petit moment, c’est pris par la caméra FLIR et c’est en mode infra-rouge.

Diapo suivante s’il vous plaît…

D’accord, donc ce qui se passait en dehors du petit clip que les gens ont peut-être déjà vu (La vidéo Gimbal…), nous avions d’autres éléments sur la page du SA, Situation Awareness.

Note de Toledo : Pour aller plus loin il sera important de relire l’article publié plus tôt cette année :

http://75.119.140.96/wordpress/nimitz-response-to-mick-west/

Donc sur la page Situation Awareness, c’est un peu l’endroit où toutes nos données sont centralisées, et nous regardons typiquement ça pour recevoir des informations en réseau des autres avions, ou même nos propres informations de bord.

Ce qui était intéressant, c’est que sur notre page SA, nous avions remarqué qu’il y avait une formation, et j’utilise le mot formation ici, une formation d’environ quatre à cinq avions qui volent et qui ressemblent à une formation en forme de coin.

Et pendant qu’ils volaient, ils ont commencé à tourner avec un certain rayon de braquage, donc ce n’était pas un changement de direction instantané, ils tournaient comme s’ils coupaient l’air et ils étaient un peu désordonnés, donc ils n’ont pas maintenu une formation parfaite, ils se sont dispersés et semblaient avoir un déplacement un peu aléatoire, et ils étaient à des altitudes différentes aussi…

Quand ils sont repartis, ils ont fait un 180° et ont commencé à se déplacer dans l’autre direction.

L’objet Gimbal du slide précédent, est représenté sur cette diapositive par le cercle traversé par une ligne. Cet objet se déplaçait derrière le grand groupe, il s’est approché puis s’est arrêté un peu et quand la formation a fait un demi-tour de 180°, il a fait demi-tour et s’est arrêté à cette position, pour repartir immédiatement dans la direction opposée, plus ou moins, de sorte qu’il n’y avait pas vraiment de rayon de virage comme je le soulignais sur la formation

Ce qui était très intéressant ici, c’est que la formation apparaissait sur le radar comme les objets que l’on voit normalement à Virginia Beach, mais le grand objet Gimbal était quelque chose que nous n’avions jamais vu auparavant.

Prochain slide…

S’il vous plaît, c’était juste pour parler rapidement de ce sujet, j’aimerais approfondir la conversation sur la sécurité au fur et à mesure que nous avançons, mais je pense qu’il est très important que les gens comprennent qu’il s’agit d’une chose très pragmatique pour moi, ce n’est pas, vous savez, je ne suis pas un spécialiste des ovnis, c’est tout nouveau pour moi, ce qui me préoccupe c’est le fait que nous sommes presque en train de toucher quelque chose qui se trouve dans nos zones de travail, avec des avions très coûteux et des personnes en danger.

Le rapport du groupe de travail de l’UAP qui a été publié dit qu’au cours des deux dernières années, il y a eu 11 accidents de quasi collision survenus au cours de l’année dans l’ensemble des données qu’ils ont étudiées, donc je vous remercie d’être venus et d’avoir écouté ce que j’avais à dire.

Questions réponses non traduites, sur le nombre de rencontres effectuées dans les cieux sur ces dernières années.

FIN TRADUCTIONS

Il y a d’autres intervenants, c’est très intéressant, je laisse la place à d’autres pour les traductions ;>)

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